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FRANCE - FIL INFO POLICE - Christian Piquemal, général de corps d'armée, arrêté par la police lors d'une manifestation anti-migratoire à Calais : Bravant l'interdiction de manifester annoncée par le ministre de l'Intérieur en personne, Bernard Cazeneuve, contre la zone de non-droit migratoire dite "jungle de Calais" dans le Pas-de-Calais, près de 300 personnes ont répondu sur place, à Calais, samedi 6 février 2016, à l'appel du collectif " Calais idéoscope ", fondé par Christophe Griffart. A cette occasion, le général de corps d'armée, Christian Piquemal (photo), 75 ans, ancien commandant de la Légion étrangère, a tenu un discours derrière un drapeau tricolore, accompagné du chant de la Marseillaise. Le général Christian Piquemal a ensuite demandé dans le calme aux personnes présentes de "décrocher". Face au comportement des policiers et gardes mobiles CRS, Christian Piquemal a fait une autre déclaration spontanée. Début de citation : "Aujourd'hui je suis scandalisé par le comportement des forces de l'ordre, quel que soient les ordres que vous ayez reçus, il y a des choses que l'on respecte, notamment l'hymne national, La Marseillaise quand elle est chantée. J'aurais aimé vous voir au garde à vous chanter avec nous. Or personne n'a ouvert la bouche. Et ça, dans une France, une grande France éternelle, qui a été le phare du monde, c'est proprement un déclin à la décadence. Et je regrette que vous ayez reçu ces ordres, je sais que vous êtes obligés d'exécuter ces ordres. Mais vous n'êtes pas obligés de vous comporter de cette manière là sur le terrain. C'est pas la même chose, car aujourd'hui, il avait été dit effectivement que l'on est pas des voyous, des crapules. Que l'on était là pour essayer de faire régler par l'Etat le problème de la ville de Calais. C'est une jungle inacceptable dans un Etat de droit. Et donc, que vous ayez été mis en place ici est une chose. De là à faire les charges que vous faites c'en est une autre. Et c'est ça que moi j'attendais de frères d'armes." Fin de citation. NDLR. Le général se fait alors enlever son porte-voix par un gendarme hué aux cris de "collabos" et un tonnerre d'applaudissements pour le général. Des slogans tels que "La France aux Français", "Migrants dehors", "On est chez nous", "Etat dictateur" ou "Journalistes collabos" ont été scandés. Les forces de police ont alors procédé à l'interpellation et à l'arrestation de plusieurs manifestants dont le général considéré comme "l'instigateur". Les CRS ont vidé plusieurs bombes de gaz irritant de type lacrymogène et donné des coups à plusieurs participants dont Loïc Perdriel, président de l'association Pegida France. NDLR. Le Mouvement Pediga a été fondé en Allemagne par Lutz Bachmann, qui dénonce l'islamisme radical et refuse l'islamisation de la société, ainsi que les lois qui la favorisent. Blogger, webmaster, abonnés : Filinfo sources ; Contacts (fr) ; Contacts us ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ? ; Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Signaler une contrefaçon du filinfo, fil infos, fil news ou fil actu, contrefaçon par imitation !


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