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Samedi
23 août 2008 N° 2059/23455

FRANCE : Circulent sur l'Internet francophone depuis le 20 août 2008, 2 vidéos, (Interview, Alliance contre le sionisme) où l'on voit le leader noir Kémi Seba (photo), Président du MDI Mouvement des Damnés de l’Impérialisme, fondateur de l'ex-Tribu Ka et récemment converti à l'Islam, être reçu par les cadres du Centre culturel et religieux musulman Zahra-France. Kémi Seba, converti à l'Islam, rend un hommage au mouvement Hezbollah chiite libanais dirigé par Hassan Nasrallah. Ce samedi 23 août 2008, Kémi Seba, en meeting à Grenoble, Isère, multiplie les interventions publiques. A la rentrée 2008, le leader noir devra faire face à 3 nouveaux procès à Paris pour ses nombreux discours. Le premier procès aura lieu le 2 septembre 2008, qui coïncide avec le premier jour du Ramadan 2008, selon les calculs de l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE). Le second procès interviendra le 18 septembre 2008 et le troisième le 3 octobre 2008. Kémi Seba pourrait être à nouveau emprisonné pour ses idées transcrites dans le texte suivant : "la colère qu'il y a dans les banlieues a depuis 20 ans été canalisée par les officines sionistes, tel que SOS Racisme et compagnie (...) et redirigée vers la cible idéale que représente la droite nationale. J'ai moi-même été élevé dans la haine de ceux qui aimaient leur pays, jusqu'à ce que j'ouvre les yeux sur ceux qui nous manipulaient tous, à savoir les sionistes". Selon Daniel Baudoin, la "conversion à l’Islam de Kémi Seba va renforcer ces idées honorables. En effet, s’il avait pu tenir des propos ambigus sur certaines communautés religieuses et 'raciales' avant sa conversion, son combat contre les sionistes et non les juifs est maintenant très clairement dit et affiché. On peut donc imaginer prochainement que des juifs anti-sionistes viennent rejoindre le MDI au nom de ces valeurs anti-racistes, conscients que les premières victimes à long terme de la politique sioniste sont et seront les juifs du monde entier". Daniel Baudoin conclut : "On peut faire une critique au MDI concernant sa stratégie de rassemblement des militants et sympathisants anti-impérialistes dans sa structure. Force est donc de constater qu'il ne s'ouvre pas assez aux militants de gauche et d'extrême gauche. Pourtant, dans les grands mouvements de résistances, toutes les sensibilités sont représentées. Le général de Gaulle et Jean Moulin avaient compris que l'unité dans le combat, contre l'oppression, l'occupation et l'acharnement contre des hommes (juifs, tziganes, communistes, gaullistes… etc.) était le combat des justes, unis en dépit des convictions politiques différentes entre ces résistants". La rédaction du quotidien Fil-info-France rappelle que Kémi Seba, marié et père de famille, a été plusieurs fois condamné à de la prison ferme et à une interdiction complète de ses droits civiques pour avoir diffusé en août 2006 des propos jugés "antisémites" sur son site internet et avoir reconstitué, selon les juges, la "Tribu Ka" interdite par décret présidentiel du 28 juillet 2006 à la demande du Ministre de l'Intérieur de l'époque Nicolas Sarkozy. Contrairement à une rumeur raciste, Kémi Seba accepte dans ses meetings les Blancs et les Arabes "opposés à l'injustice et à toute forme d'impérialisme". "Noirs, Blancs, Arabes tous unis par la même détestation du sionisme, le sionisme étant au 21e siècle ce que l'apartheid d'Afrique du Sud était au 20e siècle" accuse l'icône du radicalisme noir en France, Kémi Seba, qui fit son apprentissage dans une antenne française de la "Nation de l'Islam". Arrêté le 8 février 2007 sur un parking d'hypermarché à Chartres, Eure-et-Loire, Kémi Seba avait déclaré aux policiers venus l'interpeller : "Etat sioniste. Sales policiers sionistes. Police de Sarkozy à la solde de la racaille sioniste. La France a été achetée par Israël". Plusieurs fois dénoncé pour "antisémitisme et incitation à la haine" par le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme BNVCA implanté à Drancy et présidé par Sammy Ghozlan, commissaire de police honoraire, le Procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, n'aurait jamais donné suite à une "demande solennelle" de fermeture du site internet www.seba-wsr.com. ** ANTISEMITISME : Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme BNVCA, présidé par Sammy Ghozlan, dénonce un acte antisémite d'une grande gravité. Un commerçant de Marseille âgé de 62 ans a été poignardé le mardi 19 août 2008 de 2 coups de couteau aux cris de "sale youdi", "sale juif" par 2 jeunes individus. Les jours de la victime qui a "perdu beaucoup de sang" ne sont pas comptés. Sammy Ghozlan s'inquiète que "partout en France la haine antijuive persiste et se développe en dépit des mesures prises par les pouvoirs publics attentifs à ce fléau". "Nous considérons qu’elle est alimentée par les sites internet qui pullulent sur la toile, hébergés par des hôtes imprudents, irresponsables, qui deviennent les fournisseurs de moyens de commettre le délit ou le crime antisémite, de même qu’ils restent les vecteurs les plus redoutables de l’antisémitisme et du révisionnisme", accuse Sammy Ghozlan. Aussi, indirectement lié à l'antisémitisme, mais à l'antisionisme, des correspondants du site de lutte contre l'antisémitisme, qui assure une veille médiatique pour "sos antisémitisme.org", la vitrine sur le Web du BNCVA, ont profondément été choqués par un article du site de l'association "Europalestine" relatif à la dramatique embuscade lancée contre les soldats français en Afghanistan. Intitulé, "Soldats français tués en Afghanistan : les risques d’un sale métier" l'article serait édité par une association connue pour sa "sympathie envers les organisations terroristes Hamas et Hezbollah". Le BNVCA considère que ces associations qui "appellent les terroristes islamistes à tendre des embuscades aux soldats français", devraient être "frappées d’interdiction et dissoutes", et leurs dirigeants "poursuivis pour les faits incriminés". "Nous considérons qu’il appartient au Ministre de la Défense, ainsi qu’à la Ministre de l’Intérieur de prendre les mesures qu’imposent de tels propos et de tels comportements qui portent atteinte à la solidarité nationale dans ces moments tragiques, et mettent en danger ceux qui ont la difficile et périlleuse mission de combattre le terrorisme islamiste international, pour défendre notre nation", dénonce Sammy Ghozlan, considéré en France comme le nouveau "Serge Klarsfeld". Le BNVCA reste toujours vigilant et rappelle le N° de sa permanence téléphonique : 06 63 88 30 29. NDLR. 10 soldats français ont été tués, 21 autres blessés, le lundi 18 août 2008 en Afghanistan. Un hommage national leur a été rendu à Paris le jeudi 21 août 2008, en présence de Nicolas Sarkozy, président de la République. ** BAVURE POLICE : La Chronique judiciaire de Pascal Mourot. 3 policiers du Groupe de sécurité de proximité GSP du commissariat de Dunkerque, âgés de 32 à 36 ans, ont été condamnés jeudi 21 août 2008 par la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance TGI de Dunkerque, Nord, à des peines de prison allant de 4 à 6 mois avec sursis, de 600 à 1 000 euros d'amende, 1 000 et 300 euros de dommages et intérêts, ainsi qu'une interdiction définitive d'exercer leur profession pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" et pour "faux et usage de faux". L'avocat des prévenus, Maître Jean-Pierre Mougel, a fait appel. Celui-ci étant suspensif, les 3 policiers pourront continuer d'exercer leur activité au sein des forces de l'ordre de Dunkerque dans l'attente d'un arrêt de la Cour d'appel de Douai, Nord. Les policiers mis en cause ont été mutés vers dans d'autres postes de police de Dunkerque. Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, n'avait pas demandé de suspension préventive pour "violences volontaires" (NDLR. en réunion) et faux" à l'issue d'une enquête pourtant défavorable aux policiers menée par l'Inspection générale de la police nationale, IGPN. La hiérarchie policière peut - à titre conservatoire - prendre une décision de suspension administrative. Les faits se sont déroulés le 6 août 2007 à Dunkerque, département du Nord. Les policiers prennent en chasse un automobiliste, Juan Antonio Lopez-Campos, roulant dans un couloir de bus. Lors de son interpellation l'automobiliste est blessé : "fracture ouverte au nez, visage tuméfié, plaies saignantes". Bilan médical : 8 jours d'ITT, interruption temporaire de travail. Triple enquête. La première, interne au commissariat de Dunkerque, émet des doutes sur l'origine des blessures, version policière : l'homme se serait "blessé en tombant sur le trottoir lors de son interpellation". La seconde enquête de police départementale cette fois, donne raison à la victime qui aurait reçu plusieurs coups de tonfa (NDLR. bâton renforcé d'une poignée). Enfin, l'Inspection générale de la police nationale, IGPN, ouvre une 3e enquête qui révélera que la version des policiers couchée sur procès-verbal est fausse et qu'ils se sont entendus pour "accorder" leur version. Ce sont ces faits, et rien que ces faits que les magistrats retiendront pour fonder leur jugement. Mais l'affaire est plus compliquée que cela. Les policiers connaissent bien leur victime, Juan Antonio Lopez-Campos, qui est un petit revendeur de drogue (dealer), de très nombreuses fois arrêté et condamné par la justice. Lors de son interpellation, il est sous l'emprise de stupéfiants et conduit sans permis de conduire. Son comportement est alors altéré d'où la réaction violente des policiers qui falsifieront le rapport de police avec pour conséquence une condamnation d'1 an de prison pour Juan Antonio Lopez-Campos, aujourd'hui écroué pour "conduite sans permis de conduire sous l'emprise de stupéfiants". Les policiers demandaient une simple relaxe en niant l'évidence des preuves scientifiques. Les nombreux policiers de Dunkerque et les proches parents et amis des 3 policiers présents à l'audience de délibérés ont fait bruyamment scandale à l'énoncé du jugement comportant une "interdiction définitive d'exercer leur profession". Une sanction que le procureur de la République de Dunkerque, Jean-Philippe Joubert, n'avait pas demandé lors de ses réquisitions du 24 juillet 2008. Alexis Constant, collaborateur au quotidien "La Voix du Nord" témoigne : "La colère a gagné une grande partie du commissariat" ; "Des collègues fondent en larmes. D'autres conspuent les juges : 'Y'a des familles derrière. C'est dégueulasse, c'est honteux'. D'autres encore : 'La police de Dunkerque est morte. Faut plus compter sur nous" ; "Une gêne s'installe, celle d'un fossé qui se creuse entre les magistrats et la police". Plus de détails : Code de déontologie de la Police Nationale ; Signaler une bavure dans la Chronique judiciaire de Pascal Mourot.
RUSSIE : Le chef adjoint de l'Etat-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne, a affirmé jeudi 21 août 2008 que "l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) connaissait la date de l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, mais n'en a pas averti les soldats de la paix russes", qui s'est déroulée dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 août 2008. ** Le ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, a annoncé vendredi 22 août 2008 que la "Russie a achevé ce même jour le retrait des renforts militaires dépêchés en Ossétie du Sud", république séparatiste autoproclamée sur le territoire géorgien, "pour appuyer les soldats de la paix russes". ** Le tribunal de Tchita, en Sibérie orientale, a rejeté vendredi 22 août 2008 la demande de libération anticipée déposée par Mikhaïl Khodorkovski, ancien PdG et fondateur du groupe pétrolier Ioukos, qui purge une peine de 8 ans de prison après sa condamnation le 17 mai 2005 pour escroquerie et évasion fiscale à grande échelle.
GEORGIE :
Les autorités géorgiennes ont indiqué vendredi 22 août 2008 à l'annonce du retrait russe de leur territoire que les "troupes de Moscou étaient toujours dans le port de Poti et à Senaki" dans l'est du pays. Elles ont annoncé également avoir repris le contrôle de la ville de Gori.
AFGHANISTAN :
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que "76 personnes, toutes des civiles et pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués au cours d'une opération des forces de la coalition, dans le district de Shindand de la province d'Herat". La coalition internationale sous commandement américain a réfuté "toute bavure". La porte-parole de la Maison Blanche a réagi à cette information affirmant que "les Etats-Unis et l'OTAN ont pris des mesures pour éviter la mort de civils. Je serais prudent avec les premières informations venant d'Afghanistan".
CHYPRE/BANDE DE GAZA :
2 navires, "Free Gaza" et "Liberty", naviguant sous pavillon grec, ont quitté vendredi 22 août 2008 le port de Larnaca à Chypre pour la Bande de Gaza en Palestine, avec à son bord 46 humanitaires de 14 nationalités avec pour but de "briser le blocus maritime" imposé à la Bande de Gaza par Israël depuis le mois de janvier 2008 en représailles aux tirs de roquettes artisanales palestiniennes sur le sud d'Israël. Les militants ont affirmé que plusieurs d'entre eux ont reçu des menaces de mort pour les dissuader de prendre part à l’expédition, qui a débuté le 13 août 2008 à Crète en Grèce. Le mouvement "Liberté pour Gaza" ("Free Gaza") a affirmé dans son communiqué que "pour ôter à Israël tout prétexte de sécurité, nos bateaux ont été inspectés et certifiés par les autorités chypriotes comme ne transportant aucune arme ou (objet de) contrebande de quelque sorte". Les 2 bateaux transportent 200 prothèses auditives et 5 000 ballons. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a ordonné lundi 18 août 2008 à la marine israélienne "de prendre les mesures adéquates pour empêcher ces trublions de nuire". La Force navale israélienne a quant à elle déclaré que ses vedettes, qui patrouillent le long de la Bande de Gaza, réagiraient "activement" si les 2 navires ne répondaient pas à leurs sommations. La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a indiqué, dans une lettre ouverte aux pacifistes : "Nous supposons que vous avez de bonnes intentions mais, en fait, le résultat de votre action, c'est que vous soutenez le régime d'une organisation terroriste à Gaza". Rappelons que cette dernière avait qualifié, le 19 septembre 2007, la Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis le 15 juin 2007, d'"entité hostile" et imposé des restrictions comme la limitation de circulation des marchandises, les coupures d'électricité et l'alimentation en carburant dans cette zone. Le 23 janvier 2008, Karen AbuZayd, Commissaire générale de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dans une tribune accordée au quotidien britannique 'The Guardian', avait déclaré que 35 % des habitants de Gaza vivent avec moins de 2 dollars par jour, le chômage a atteint 50 % et 80 % reçoivent une forme d'assistance humanitaire". (...) " En tant que chef d'une agence humanitaire et de développement pour les réfugiés palestiniens, je suis profondément préoccupée par la saisissante inhumanité de la fermeture des frontières vers Gaza".
ISRAEL :
Alors que la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, doit effectuer une nouvelle visite en Israël, les 25 et 26 août 2008, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, qui dirige les équipes de négociateurs israéliens, a mis en garde les Etats-Unis contre un excès de pressions américaines. Le président George W. Bush espère parvenir à la conclusion d'un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens avant la fin de son mandat. Tzipi Livi a mis en garde contre la tentation de "combler des fossés qu’il serait peut-être prématuré de combler ou d’aboutir à quelque chose sans rapport avec l’accord global auquel on veut aboutir". ** Le premier ministre Ehud Olmert a été interrogé pendant près de 3 heures, vendredi 22 août 2008 à sa résidence de Jérusalem, par des policiers appartenant à la brigade des fraudes pour son implication dans 6 affaires de corruption. Il est notamment soupçonné d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent en liquide d’un homme d’affaires juif américain, Morris Talansky, alors qu’il était maire de Jérusalem entre 1993 et 2003 puis ministre de l’Industrie et du Commerce jusqu’en janvier 2006.
CISJORDANIE :
Le ministère israélien de la Justice a annoncé jeudi 21 août 2008 que l’Etat hébreu va modifier le tracé de la barrière de séparation en Cisjordanie dans le secteur de Maalé Adoumim, la plus importante colonie juive dans les territoires palestiniens, à la suite de recours devant la Cour suprême déposé par des Palestiniens qui dénonçaient le vol de leurs terres. Le tracé sera déplacé vers l’ouest dans le secteur de Maalé Adoumim, laissant 400 hectares "de terre à l’est de la barrière" à la jouissance des Palestiniens. Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait jugé illégale la construction de cette barrière et exigé son démantèlement, tout comme l’a fait ensuite l’Assemblée générale de l'ONU. Israël n’a pas tenu compte de ces demandes qui ne sont pas contraignantes. Benny Cashriel, maire de Maalé Adoumim, a réagi à cette décision et a accusé le premier ministre Ehud Olmert d'avoir "violé un accord conclu avec lui". Cet accord de ne pas toucher au tracé avait été conclu par l'ancien premier ministre Ariel Sharon, toujours plongé dans un coma profond depuis sa seconde attaque cérébrale le jeudi 5 janvier 2006.
MAURITANIE :
Idoumou Ould Mohamed Lemine, président de la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA), et conseiller du président renversé par un coup d'Etat militaire le 6 août 2008, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a été limogé et remplacé par Mohammad Haibetna Ould Sidi Haiba, ancien journaliste, ancien recteur de l’université de Nouakchott en 1981, et ministre de la Communication en 1988 sous le premier régime de Maaouiya Ould Taya (au pouvoir de 1984 à 2005). ** Le premier ministre renversé par le coup d'Etat militaire du 6 août 2008, Yahya Ould Ahmed Waghf, libéré le lundi 11 août 2008 après 5 jours de détention, de nouveau interpellé jeudi 21 août 2008 par la police à Nouadhibou, dans le nord du pays, alors qu'il se rendait à un rassemblement politique de son parti, le Front national pour la défense de la démocratie, a été transféré par les autorités militaires dans sa ville natale d’Achram située à environ 450 kilomètres au sud-est de Nouakchott, la capitale où il a été placé en résidence surveillée.
SOMALIE :
Des combattants islamistes, qui affirment se battre pour la libération de la "terre sainte de Somalie" et promettent d'en chasser les troupes d'"occupation" éthiopiennes, qui affrontaient depuis mercredi 20 août 2008 des milices locales dans le port de Kismayo dans le sud du pays, ont réussi à prendre le contrôle de la ville.



La citation du jour :
"Un train de déportés peut en cacher un autre, seule la mémoire peut faire dérailler le prochain convoi". Pascal Mourot



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