L’histoire de la conception d’un labyrinthe végétal permanent au cœur du Pays de Bray, avec pleine vue sur la boutonnière.


Geoff Troll a découvert Massy en 1979. Si le terrain était recouvert de mauvaises herbes, il a tout de suite apprécié ce lieu avec une vue imprenable, magnifique, fantasmagorique sur la boutonnière.

Avec sa famille, ils ont habité une grange rénovée qui par la suite est devenue un gîte.

Leur maison actuelle a elle aussi été rénovée. Elle datait de 1792. Au fur et à mesure, le jardin s’est agrandi.

Ben Troll, le fils de Geoff, lui a donné l’idée de construire sa propre galerie d’art. Mais une galerie d’art à Massy n’était pas une idée crédible. Cependant Geoff Troll a travaillé sur un projet de labyrinthe végétal permanent, pouvant compléter une galerie d’art. Il faut dire qu’il avait déjà créé des labyrinthes auparavant, en Suisse, Belgique, … Geoff Troll a toujours été attaché au concept du labyrinthe. Il avait été époustouflé d’une visite de labyrinthe quand il était petit, en Angleterre à Hampton Court. Depuis, la passion ne l’a jamais quitté, créant des labyrinthes de maïs.

Le processus créatif artistique était en marche. La démarche revêtait une ampleur quasi spirituelle selon les propos de Geoff Troll. La portée spirituelle réside en la notion d’intérieur et d’extérieur, la recherche du centre, les symboles d’enfer et de Paradis, la partie surélevée au centre correspondant au Paradis. Un labyrinthe offre une communion entre soi et la nature. Tout dépend de la manière dont chacun aborde son propre développement spirituel.

Un tel projet réclamait 207 000 €. Le conseil régional de Haute Normandie a accordé 27 % de subvention, tandis que le fond européen Leader + donnait 18 % afin qu’Artmazia puisse voir le jour, ce projet étant en corrélation avec l’Avenue Verte. De son côté Geoff Troll investissait ses fonds propres et faisait un emprunt.

Les travaux de terrassement ont commencé en 2003, et la galerie d’art ouvrait ses portes en juin 2004.

Le pari était risqué. Geoff et Hyacinthe Troll pensaient qu’ils auraient beaucoup de chance déjà avec 10 groupes d’enfants pour la première saison, ainsi qu’une poignée de visiteurs. Ils se demandaient si autant d’énergie investie allait donner un résultat.

La première année fut un succès avec 2 500 enfants en journée pédagogique et environ 7 000 visiteurs. L’année suivante eut une belle progression avec 3 500 enfants et près de 12 000 visiteurs.

Depuis, la famille Troll n’a eu de cesse de faire progresser Artmazia avec de nouvelles animations culturelles, de nouveaux thèmes chaque année pour la galerie d’Art. Un café de Pays a ouvert ses portes au sein d’Artmazia, et des concerts y sont donnés tous les ans.
Le bouche à oreille fonctionne merveilleusement bien. Les visiteurs repartent toujours enchantés de leur visite.

Artmazia est le lieu touristique par excellence, il est difficile de traverser le Pays de Bray sans une visite dans ce lieu culturel incomparable. Les visiteurs viennent d’Angleterre, des Pays Bas, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne,…

La galerie d’art est un lieu d’exposition privilégié pour les artistes contemporains. Cela fait 25 ans que Geoff Troll fait tout son possible pour promouvoir l’art moderne en Seine Maritime et il s’y tient.

Les journées pédagogiques aident à l’évolution de l’imaginaire et la créativité des enfants, ils créent des œuvres bien à eux, laissant leur imaginaire vagabonder. Avant l’aventure Artmazia, Geoff Troll était art thérapeute à l’hôpital de Dieppe. Désormais, il estime que par les journées pédagogiques, il fait de la prévention en apprenant aux enfants à s’exprimer pleinement.

L’art et la nature sont indissociables dans le concept Artmazia

Artmazia : un labyrinthe écologique

Habituellement, les labyrinthes sont fait en maïs, mais cette plante réclame beaucoup d’eau, le terrain sableux est souvent chaotique. L’engrais est nécessaire pour une pousse rapide, afin que le labyrinthe soit prêt le plus vite possible en début de saison. Si le mais est récupérable en fin de saison, il faut tout recommencer l’année d’après.

Artmazia, avec ses 4 000 hêtres et charmilles, respecte l’environnement. Les arbres absorbent moins d’eau et les pesticides et engrais sont nuls. Le labyrinthe permanent est un lieu de vie pour la faune, notamment les lapins. En annexe du parc, il y a des jardins, une roseraie qui sera magnifique dans quelques années. Il est impossible de développer un projet à long terme avec un labyrinthe de maïs

Objectif culturel

Selon Geoff Troll, 20 % de la population fréquenterait régulièrement les musées ou les galeries d’art. Avec Artmazia, et son labyrinthe, Geoff Troll compte bien toucher les 80 % restants.
Geoff Troll est ravi lorsqu’un néophyte découvre l’art, la sculpture pour la première fois. et qu’il s’y intéresse. La magie d’Artmazia réside en de telles surprises.

Artmazia se situe à 5 minutes de Neufchâtel-en-Bray, 35 minutes de Rouen et de Dieppe, 2 h de Paris.

Vous aussi, venez être surpris dans un lieu plein de surprises bien agréables, venez vous délecter de la notion du beau, entrer dans un monde où l’imaginaire a une place prépondérante.

Artmazia est ouvert tous les jours en juillet et août de 14 h 30 à 18 h30

Du 1er mai au 30 juin, ainsi que du 1er septembre au 31 octobre et les jours fériés, de 14 h 30 à 18 h 30.
Tel 02.35.93.17.12, Site www.artmazia.com


Ben. M.