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PAGE INFO CULTURE, ARTS ET SPECTACLES François JAUMEAU

redaction@fil-info-france.com

De notre correspondant à Nogent-sur-Marne (94), François JAUMEAU

Mémoires de poilus - 30 novembre 2008

Ce samedi 29 novembre, le musée d'art et d'histoire de la Sénatorerie de Guéret (Creuse) a organisé une visite commentée de l'exposition temporaire « Limousin 14-18 ». C'est donc une petite quinzaine de visiteurs qui ont suivi les explications de la médiatrice culturelle et parcouru les deux salles regroupant une sélection d'objets, de documents et d'oeuvres d'arts de la Grande Guerre.

Même si le Limousin est une région arrière, elle a cependant payé un prix fort à ce conflit. Lors de la mobilisation générale, Léon Bétoule, alors maire de Limoges, a souligné le fait de « ne pas juger des actes mais seulement de sauvegarder la République ».

Georges Scott (1873 - 1942), journaliste à l'Illustration, a oeuvré pour les soldats revenus infirmes du Front par ses actions de photographe des soldats et du patrimoine religieux durant ce lourd conflit.

Cette animatrice culturelle a également insisté sur le rôle majeur du courrier où le bureau central de Paris a reçu jusqu'à plus de 4 000 lettres par jour, provenant notamment des Marraines de guerre. Le rôle des femmes fut donc très important: elles permirent la construction de 300 000 canons et de 4 millions de cartouches de par leur travail dans les usines d'armement en remplacement des hommes partis au Front, mais également dans les hôpitaux. A noter que le lycée de jeunes filles de Guéret fut réquisitionné pour y soigner nos blessés revenus du Front.

Cette guerre 14-18 aura fait environ 40 000 victimes en Limousin, dont près de 10 500 Creusois. En 1917, une mutinerie Russe éclata même au camp de La Courtine sous prétexte qu'on ne les considérait pas comme des alliés propres; ce qui fit entre une dizaine et un millier de victimes selon les sources.

Les poilus essayaient d'échapper à ce quotidien en fabriquant des objets notamment avec des douilles d'obus qui pouvaient être, soi dot en passant, aussi grands qu'eux.

La foire de Lyon de mars 1916, qui regroupa 800 exposants, fut organiser pour freiner la production allemande et concurrencer la foire de Leipzig. Le Limousin fut représenté par la très célèbre manufacture Haviland et son premier peintre animalier Sandoz; mais également par la manufacture Landernier qui fabriquait des têtes de poupée en porcelaine. Cette période permis au jouet de prendre son essor d'autant plus que la foire fut reconduite en 1917 et 1918.

Durant cette période, les affiches de propagande anti-allemande montraient ce à quoi aspirait la population.
Cette exposition se concluait par une évocation des monuments aux morts où deux architectes se distinguèrent: Yvette Gendron bâtit beaucoup d'entre eux en Haute-Vienne en y représentant une jeune fille portant dans ses mains du blé, synonyme de renouveau. Henri Couteillas, qui suivit des cours à l'école des Beaux-Arts de Paris, construisit un monument particulier à Gentioux (plateau de Millevaches, Creuse): un orphelin à qui on a volé son père et qui crie « Maudite soit la guerre (qui m'a rendu orphelin) », la dernière partie de cette phrase fut supprimé de ce monument jamais inauguré.

Exposition visible jusqu'au 05 janvier 2009 au musée de la Sénatorerie de Guéret.

Pour en savoir plus: « Abécédaire de la Grande Guerre 14-18 en Limousin », Stéphane Capot et Jean-Michel Valade, 23 euros


Francois Jaumeau
 

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