- Appel
rejeté d'un haut Lama
tibétain et de l'un de
ses proches condamnés à
mort : exécution
immédiate d'un
Tibétain. (27 janvier
2003)
-
- C'est
avec beaucoup d'émotion
que nous venons
d'apprendre l'exécution
par la police chinoise
d'un des Tibétains
condamnés à mort sur la
base d'accusations
mensongères.
-
- Le
Tribunal populaire du
Sichuan a rejeté l'appel
du haut Lama Tenzin Delek
Rinpotché, âgé de 52
ans, condamné à mort
avec sursis, accusé
d'avoir posé des bombes
et encouragé le
séparatisme, rapportait
dimanche 26 janvier
l'agence Chine nouvelle.
-
- Le
Lama condamné a clamé
son innocence dans un
message enregistré
depuis sa prison à
l'insu de ses
surveillants et diffusé
sur la Radio Free Asia.
En Chine, une
condamnation à mort avec
sursis est généralement
commuée en peine de
prison à vie. Un de ses
proches, Lobsang Dhondup,
28 ans, n'a pas eu cette
"chance" et a
été exécuté
immédiatement.
-
- Lors
du procès, Tenzin Delek
Rinpotché et Lobsang
Dhondup avaient affirmé
n'être en rien
impliqués dans
l'attentat à la bombe
dont ils sont accusés.
Tenzin Delek Rinpotché,
qui a subi des tortures,
avait engagé une grève
de la faim pour protester
de l'injustice dont ils
étaient l'objet. Tenzin
Delek était engagé dans
de nombreuses actions
philanthropiques et jouit
d'un énorme prestige
auprès de la population
tibétaine.
-
- Dans
cette affaire, il semble
donc être la victime
d'un coup monté par les
autorités chinoises qui
s'acharnent sur les
personnalités
religieuses
charismatiques.
-
- Une
large mobilisation
internationale s'était
pourtant développée
depuis fin 2002.
France-Tibet (www.tibet.fr) a
réalisé une campagne
relayée par le réseau
Cyber@cteurs (www.cyberacteurs.org) et
d'autres sympathisants.
Au moins 3000 personnes
ont participé à cette
action.
-
- Merci
de transmettre en urgence
cette information à la
presse nationale et
régionale, ainsi qu'à
toutes vos adresses
e-mail, afin que tous
aient connaissance de la
terrible oppression des
autorités chinoises au
Tibet.
-
- Depuis
près de 50 ans, la Chine
occupe illégalement le
Tibet et plus de 150 000
Tibétains vivent en
exil. Le Dalai Lama
demande simplement une
autonomie réelle, mais
les autorités chinoises
continuent de refuser
toute négociation avec
le Gouvernement tibétain
en exil, basé à
Dharamsala en Inde.
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- FRANCE-TIBET,
10 rue Jean Macé, 75011
PARIS
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-
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- "Se
résigner, c'est donner
prime à la violence,
c'est tolérer
l'intolérable, se
croiser les bras au lieu
de réagir." Tenzin
Gyatso, XIVe Dalaï Lama
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