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Offre n° 2




De notre correspondante en Suisse, Cendrine HIRT

Une algue pour sauver les enfants de la malnutrition !

10 mai 2004




Au Burkina Faso, dans la région de Nanoro, la situation des paysans est dramatique. La terre de latérite est peu fertile : une récolte de mil et de sorgho par an à la fin de la saison des pluies. Le reste de l'année, le soleil assèche tout. Les terres comme les hommes. Seuls les agriculteurs proches des sources peuvent cultiver des légumes par irrigation. Mais ceux-ci serviront en premier lieu à gagner quelques pièces et non à nourrir les enfants.

La malnutrition guette les enfants dès qu'ils sont sevrés du sein maternel. C'est pourquoi les mères les allaitent aussi longtemps qu'elles le peuvent, jusqu'à n'avoir plus de lait ou jusqu'à la naissance du suivant. Après le sevrage, les bébés doivent manger comme les adultes, d'où le problème de la malnutrition : le plat unique étant le to (bouillie de mil et de sorgho), les estomacs immatures des bébés ne parviennent pas à assimiler ces céréales délayées dans de l'eau. L'enfant refuse alors cette pitance trop lourde qui ne le rassasie pas et tombe dans la malnutrition.

La malnutrition reste un fléau important en Afrique (37 % des enfants au Burkina Faso). Les symptômes typiques sont des bras squelettiques, des jambes gonflées et couvertes d'oedèmes, des ballonnements douloureux et une diarrhée, une perte de poids considérable et une anémie chez des enfants qui refusent toute nourriture. Le stade ultime de la malnutrition est le marasme ou pire encore le kwashiorkor (13 % des enfants ) : corps gonflé, peau craquelée, cheveux cassants et blondis. Un enfant sur cinq meurt avant l'âge de 5 ans.

Dans les centres de renutrition qui accueillent des dizaines de milliers d'enfants chaque année, les enfants bénéficient d'un menu varié : soja, lait enrichi, soupe de viande, yaourt fermenté, sucre. Cela quatre fois par jour. A l'hôpital de Nanoro au Burkina, une découverte va peut-être changer la vie de tous ces enfants en danger : la spiruline.

La spiruline est un micro-organisme à mi-chemin entre le monde animal et le monde végétal ; on la trouve dans la nature au bord des lacs salés des pays tropicaux, nourriture favorite des flamants roses. Cette algue est surtout riche en protéines, vitamines, sel minéraux, fer et acides gras. Elle est donc susceptible d'apporter tout ce qui manque à ces enfants.

L'avantage est qu'on peut la cultiver dans des bassins grâce à quelques kilos de sel, d'urée, de bicarbonate de soude et de beaucoup de soleil.

C'est en 1996 que Pierre Ancel, ex-salarié de Gaz de France, a proposé à la religieuse veillant sur les enfants de cet hôpital d'introduire cette pâte verte dans l'alimentation des enfants dénutris. Cet ingénieur militant pour l'association humanitaire Codégaz était persuadé de l'intérêt de sa découverte pour les pays où sévit encore et toujours la malnutrition. C'est ainsi qu'il a créé deux "fermes" à spiruline, dont la plus grande (1000 m2) permet de produire chaque mois près de 50 kg de cette algue.

Alors, à quand des fermes à spiruline aux quatre coins du monde…




De notre correspondante en Suisse, Cendrine HIRT

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