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n° 2
PAGE INFO SANTE
De notre correspondant à
Talence (34), Patrick DUPART
Des tissus de foetus humains avortés dans les
vaccins - 11 juin 2012
Ex-scientifique pour une compagnie pharmaceutique
américaine, aujourd'hui à la retraite, Helen
Ratajczak a récemment créé une tempête de
débats provenant de tous les milieux en publiant
un article sur les liens entre l'autisme et les
vaccins, article reproduit et commenté sur de
nombreux sites Internet(1).
Elle y révèle, entre autres, que l'industrie
des vaccins utilise des cellules d'embryons
humains avortés. Ces tissus humains sont
actuellement utilisés dans 23 vaccins. Pour
cette chercheuse, l'incidence de l'autisme, qui
ne cesse d'augmenter, pourrait correspondre à
l'introduction d'ADN humain dans le vaccin ROR.
L'utilisation des embryons humains
On apprend dans l'article d'Helen Ratajczak qu'un
pic dans l'incidence de l'autisme s'est produit
en 1995, lorsque le vaccin contre la varicelle
fut cultivé sur tissu ftal humain. Bien
sûr, les parents qui faisaient vacciner leur
enfant avec ce vaccin l'ignoraient, car cela
n'était indiqué nulle part. Il y a là un
manque flagrant d'éthique, en dehors de toute
position religieuse, car introduire de l'ADN ou
de l'ARN humain provenant de ftus dans
l'organisme ne peut pas se faire sans en informer
les gens.
Non seulement cette pratique heurte les personnes
qui s'opposent à l'avortement ainsi que les
croyants qui considèrent que le ftus a le
statut d'être vivant et que l'on ne peut pas en
faire n'importe quoi, mais elle met sérieusement
en danger les êtres humains par les
conséquences sanitaires à long terme que peut
avoir une contamination par de l'ADN, des débris
cellulaires, des protéines en provenance
d'êtres humains.
A noter cependant que le Vatican louvoie au sujet
des vaccins fabriqués sur cellules de ftus
: il préconise d'utiliser des vaccins
alternatifs, s'ils existent (il
encourage, d'ailleurs, les recherches dans ce
sens), et conseille à ceux qui ont des
problèmes moraux de pratiquer l'objection de
conscience ; mais il ajoute qu'en l'absence de
vaccins alternatifs il faut quand même vacciner
avec ces vaccins, la santé de la population
étant primordiale(2).
Un autre fait peut aussi nous scandaliser, c'est
le trafic de ftus qui s'est produit dans
les années 1980-1990 et qui, très certainement,
continue, afin d'alimenter la recherche vaccinale
et plus généralement la recherche militaire
dans la perspective d'une guerre biologique. Les
faits sont racontés dans un livre qui fait froid
dans le dos(3).
Les cultures cellulaires
Depuis de nombreuses années, des cellules
humaines ont été utilisées dans la fabrication
des vaccins, en particulier les vaccins à virus,
essentiellement parce qu'elles peuvent servir
très longtemps dans les laboratoires et qu'elles
sont considérées comme totalement sûres
et inoffensives, ce qui est loin d'être
vrai.
Les bactéries peuvent être cultivées très
facilement en laboratoire, mais les virus, pour
leur croissance et leur multiplication,
nécessitent des tissus vivants. C'est pourquoi
l'on a utilisé jusqu'à maintenant des
quantités de tissus animaux provenant de
poulets, de lapins, de singes, de hamsters, etc.
Le Pr Leonard Hayflick fut le premier aux
Etats-Unis a développer des cultures de cellules
diploïdes humaines (diploïdes = cellules qui,
en se divisant, conservent leur nombre normal de
chromosomes présents par paires). Il a notamment
fabriqué, en 1962, le premier vaccin oral contre
la polio sur ce type de cellules lorsqu'il
travaillait au Wistar Institute de Philadelphie
(Pennsylvanie)(4).
Ce vaccin n'est plus commercialisé ni utilisé
en France depuis de nombreuses années, mais on
continue à le faire ingérer sous forme de
gouttes aux enfants dans les pays du Tiers-Monde
lors des campagnes massives de vaccination.
Ces cellules extraites de tissu ftal humain
(fibroblastes de poumon surtout) ont servi à
créer la souche appelée WI-38, qui fut
utilisée pour fabriquer le vaccin antipolio au
départ, puis celui contre la rubéole, et, par
la suite, de nombreux autres vaccins. Plus d'un
milliard de vaccinés à travers le monde ont
reçu des vaccins contenant la souche WI-38.
D'autres cellules humaines sont utilisées
également de nos jours, notamment dans la souche
MRC-5 (qu'on retrouve dans le vaccin contre
l'hépatite A). A titre d'exemple, il a fallu 27
ftus avortés pour pouvoir isoler, puis
cultiver, le virus de la rubéole, dont la souche
est appelée Wistar RA 27/3. C'est le professeur
américain Stanley Plotkin qui mit au point, en
1969, le vaccin contre la rubéole avec cette
souche et c'est encore cette dernière que l'on
trouve dans le vaccin combiné actuellement
préconisé en France, le MMR Vax Pro et dans
tous les vaccins ROR existants.
Les vaccins cultivés sur cellules diploïdes
humaines issues de tissus de ftus avortés
sont :
les vaccins antipolio buvable (WI-38),
les vaccins ROR ou MMR (RA-27/3) (valence
rubéole et oreillons),
les vaccins contre la varicelle (MRC-5),
les vaccins contre l'hépatite A (MRC-5),
les vaccins contre la rage de deuxième
génération (Wistar-Rabies).
La souche WI-38 apparut aux Etats-Unis en 1961 :
cette lignée provenait de cellules pulmonaires
d'un ftus humain féminin,
intentionnellement avorté à trois mois de
gestation dans un hôpital suédois.
La souche MRC-5 a été développée au
Royaume-Uni en 1966 ; cette lignée était
dérivée des cellules pulmonaires d'un
ftus humain masculin, intentionnellement
avorté à l'âge de 14 semaines(5).
Beaucoup d'autres souches cellulaires dérivées
de ftus humains ont été préparées aux
fins de recherche en pharmacologie et pour la
fabrication des vaccins (MRC-9 ; IMR-90 ; HEK 293
; PER-C6
)(6).
Vaccins et autisme
Les causes de l'autisme sont multiples et ses
manifestations diverses.
Une des causes évoquées dans les travaux
scientifiques est l'encéphalite post-vaccinale.
L'autisme résulte de mutations génétiques et
d'une inflammation du cerveau, ce que peut
engendrer toute vaccination.
Quant à savoir si c'est l'ADN humain contenu
dans les vaccins qui peut provoquer l'autisme,
comme le suggère Helen Ratajczak, le débat est
ouvert. Mais, si les officiels continuent à nier
tout lien entre autisme et vaccins, les arguments
qu'apporte cette scientifique après avoir
épluché la littérature scientifique sur le
sujet, tiennent la route. De l'ADN humain
en provenance des vaccins peut être inséré
dans nos gènes par recombinaison, un processus
qui ne se produit qu'à l'intérieur d'une même
espèce et qui peut perturber le développement
du système nerveux central, la formation des
synapses et la fonction des mitochondries,
rappelle-t-elle.
Si l'on ajoute à cela l'action destructrice des
composants toxiques des vaccins, dont le mercure,
on arrive à une véritable épidémie de
maladies neurologiques graves liées aux
vaccinations.
Françoise JOËT
05 09 2011
Françoise Joët est présidente d'honneur de
l'association ALIS,
19, rue de l'Argentière, 63200 Riom.
http://www.alis-france.com/ 1. Helen Ratajczak,
Theorical aspects of autism : causes
A review, Journal of Immunotoxicology, 2011
; 8 (1) : 68-79.
2. Pontifical Academy for life, Moral
reflections on vaccines prepared from cells
derived from aborted human foetuses,
Vatican City : 2005.
Egalement The National Bioethic Center :
http://www.ncbcenter.org/NetCommunity/Page.aspx?pid=434
3. Rolande Girard, Le Fruit de vos entrailles
Du bébé éprouvette à la guerre
bactériologique : le trafic des ftus, éd.
Suger, J.J. Pauvert, 1985.
4. L. Hayflick, History of cell substrates
used for human biologicals, Developments in
Biological Standardization, T. 75 ; 1991 : p.
9-15.
5.
http://www.immunizationinfo.org/issues/vaccine-component/human-fetal-links-some-vaccines
6.
http://www.lifecanada.org/html/science/Vaccins_antiviraux
ALIS - Association Liberté Information Santé
www.alis-france.com
"Science sans conscience n'est que ruine de
l'âme" François RABELAIS (Pantagruel)
Micro caché :
http://www.wat.tv/video/video-4wpit_3vbmf_.html
Patrick DUPART
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