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Jeudi 1er janvier 2004 : Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et de l'Armée de libération nationale (ELN) ont lancé une offensive mardi contre un camp paramilitaire d'extrême-droite près du village de San Paulo, à 300 km au nord de Bogota. Au moins 40 personnes ont été tuées.

Vendredi 6 février 2004 : Le directeur de la chaîne de télévision CNC, Oscar Alberto Polanco, 37 ans, a été abattu à Cartago par un groupe d'hommes armés. C'est le premier meurtre de journalistes depuis le début de l'année. En 2003, 7 avaient été assassinés.

Mardi 10 février 2004 : Le HCR (Haut Commissariat de l'ONU aux Réfugiés) a dénoncé la plus grave crise humanitaire jamais enregistrée en Amérique du Sud "qui passe inaperçue" aux yeux de la communauté internationale. En plus de 40 ans de guerre civile, 2 à 3 millions de Colombiens ont été déplacés. 3 500 personnes par an sont tuées dans des opérations menées par la guérilla.

Mardi 24 février 2004 : Des manifestations réclamant la libération d'Ingrid Bétancourt, 42 ans, ex-candidate des Verts, enlevée le 22 février 2002 par les rebelles des FARC avec sa directrice de campagne, Clara Rojas, se sont déroulées lundi dans plusieurs villes du pays pour demander au président Uribe de négocier avec les FARC pour obtenir la libération de tous les otages. Plusieurs milliers de personnes avaient manifesté dimanche à Paris pour demander sa libération et celle des 3 000 otages détenus par les diverses guérillas pour certains depuis plus de 7 ans.

Lundi 5 avril 2004 : Carlos Bernal, 43 ans, secrétaire général du Parti communiste colombien (PCC) dans la province de Santander, a été abattu vendredi par des hommes armés à moto alors qu'il se trouvait dans un restaurant à Cucuta. 2 personnes ont également été tuées. L'ONU a condamné samedi cet assassinat, soulignant dans une déclaration rendue publique que "le gouvernement colombien a le devoir de protéger efficacement les activités menées par les personnes qui accomplissent légitimement la tâche de promouvoir et de défendre les droits de l'homme ou qui participent à la vie politique du pays".

Jeudi 15 avril 2004 : SUISSE : Le Haut Commissaire par intérim Bertrand Ramcharan a déploré lundi devant la Commission des Droits de l'homme de l'ONU qui tient sa 60ème session à Genève les actions des groupes armés illégaux sévissant en Colombie qui continuent à tuer, à prendre des otages, à provoquer des déplacements de populations, à recruter des mineurs et à poser des mines antipersonnel.

Samedi 24 avril 2004 : Le chef historique des paramilitaires des "Autodefensas Unidas de Colombia " (AUC Forces d'autodéfense unies de Colombie"), Carlos Castano, a disparu mystérieusement depuis près d'une semaine. Selon son épouse, il aurait été victime d'un attentat vendredi dernier et personne ne sait où il est depuis cette date. Jeudi, lors d'une conférence de presse, le responsable de Human Rights Watch (HRW) pour les Amériques, José Miguel Vivanco, a estimé que "la disparition de Castano (...) rendrait sans aucun doute plus difficile le processus (de paix) car c'est un interlocuteur important dans les négociations avec les paramilitaires".

Jeudi 6 mai 2004 : Une voiture piégée a explosé mardi soir à Tame dans le département de Arauca, à la frontière avec le Vénézuela faisant 2 morts dont un enfant de 8 ans et 38 blessés. L'attentat a été attribué à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche).

Jeudi 13 mai 2004 : De retour d'une visite officielle en Colombie, le Secrétaire adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU, Jan Egeland a indiqué "qu'au cours des 3 ou 4 dernières années, la population des personnes déplacées, aujourd'hui évaluée à 2 millions de personnes, avait doublé". Il a attiré l'attention sur "la situation d'un pays qui se situe au troisième rang des pays ayant la plus large population déplacée au monde, derrière la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan". Il a précisé que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) qu'il dirige, va lancer, le mois prochain, "un nouveau plan de grande ampleur qui devrait durer 18 mois" visant "à mettre en place des projets concrets destinées aux personnes déplacées." Jan Egeland a indiqué avoir parlé au cours de sa visite au président colombien Alvaro Uribe et à ses ministres, à 60 représentants d'ONG et à 25 représentants de pays concernés et avoir "vivement recommandé de consacrer plus de ressources aux personnes déplacées." Il a souligné que "l'essentiel de la dépense publique va au financement de la guerre civile et au paiement de la dette".

Lundi 17 mai 2004 : Un attentat à la bombe a été perpétré samedi à San Rafael dans le département d'Antoquia faisant 1 mort et 14 blessés. ** 2 soldats colombiens ont été tués et 3 autres blessés au sud du pays, près de la frontière avec l'Equateur et le Pérou après être tombés dans un champ de mines. 100 000 mines seraient dispersées en Colombie, ce qui en fait le pays d'Amérique latine le plus affecté par ce type d'armes antipersonnel.

Samedi 22 mai 2004 : Un attentat à la bombe a été perpétré jeudi contre l'université Antioquia de Medellin faisant 4 morts et 17 blessés. L'attentat n'a pas été revendiqué.

Lundi 24 mai 2004 : Un attentat à la bombe a été perpétré samedi soir contre un bar-discothèque bondé à Apartado, dans le nord-ouest du pays, faisant 5 morts et 52 blessés.

Lundi 31 mai 2004 : Un bus qui circulait samedi dans la localité de Tutunendo, à proximité de Quibdo, à 620 km au nord-ouest de Bogota, a été attaqué par un commando de l'ELN (Armée de Libération Nationale) qui a pris 17 civils en otage.

Samedi 5 juin 2004 : Le haut commissaire de la paix, Luis Carlos Restrepo a annoncé que "le gouvernement national, en l'honneur de la paix, a autorisé Francisco Galan, porte-parole de la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN), à sortir de la prison d'Itaqui pour la journée de demain pour participer à un forum international sur les mines anti-personnel et les accords humanitaires" au cours duquel il devait rencontrer le vice-président colombien Francisco Santos et l'ambassadeur du Mexique à Bogota, Mario Chacon. Le Mexique a proposé sa médiation dans le réglement de la guerre civile qui secoue le pays depuis 1964 et qui a fait plus de 200 000 morts par un projet de plan de paix au gouvernement colombien et à l'ELN, la seconde guérilla la plus importante du pays (4 500 hommes) qui avait fait savoir mardi qu'elle acceptait la médiation du Mexique.

Lundi 21 juin 2004 : AMERIQUE DU SUD : Dans un rapport publié jeudi, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime a indiqué que la culture de coca a baissé de 20 % depuis 6 ans dans les 3 plus grands producteurs de cocaïne au monde, la Bolivie, la Colombie et le Pérou précisant que la surface de production en 2003 était la plus basse enregistrée lors des 14 dernières années. A partir de photos satellite, l'Office ajoute que la culture de la plante de coca en Colombie a baissé de 47 % depuis 2000. Au Pérou, une baisse de 5 % a été constatée depuis 2002. Quelque 50 000 familles vivent en Bolivie et au Pérou de la culture illicite de coca alors que la coca fait vivre 100 000 ménages en Colombie.

Mardi 29 juin 2004 : Une vaste opération de lutte anti-drogue menée par les Etats-Unis et la Colombie a permis dimanche le démantèlement du "Cartel des Caraïbes" vaste réseau de trafiquants de drogue et qui envoyait vers les Etats-Unis plus d'une centaine de tonnes de cocaïne par an. Ce coup de filet, le plus important depuis le démantèlement du cartel de Medellin en 1993 et Cali en 1995, a permis l'arrestation de 90 trafiquants qui opéraient dans 6 pays : Colombie, Bahamas, Panama, Jamaïque, Canada et Etats-Unis. La Colombie reste le premier producteur de cocaïne du monde avec près de 800 tonnes par an.

Samedi 3 juillet 2004 : Les négociations de paix ont officiellement commencé jeudi entre le gouvernement colombien et les organisations paramilitaires d'extrême-droite, en vue du désarmement et de la réintégration à la vie civile de 12 000 membres des "Autodefensas Unidas de Colombia " (AUC Forces d'autodéfense unies de Colombie"). Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a salué l'ouverture de ces négociations qui "devraient aboutir au désarmement et à la démobilisation des paramilitaires". ** Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a publié vendredi un communiqué selon lequel il s'inquiète de la montée du taux de suicide chez les populations autochtones locales. En un an 17 membres des communautés autochtones Embera et Wounaan, âgés entre 12 et 24 se sont suicidés ou ont tenté de mettre fin à leurs jours. Selon l'organisation autochtone locale CAMIZBA (Asociación de Cabildo Mayor Indígena de la Zona del Bajo Atrato), les jeunes autochtones "perdent l'envie de vivre" en raison de l'impact du conflit colombien sur leurs communautés. Au cours des récents mois, des milliers d'autochtones ont été déplacés à la suite de massacres ou d'affrontements dans différents secteurs de Colombie tandis que les chefs des communautés disparaissaient, subissaient des menaces ou étaient tués. Le HCR a lancé un projet mis en œuvre par CAMIZBA, destiné à fournir un soutien psychologique et social ainsi que des activités culturelles venant renforcer l'identité et les valeurs autochtones.

Mardi 27 juillet 2004 : L'évêque de Yopal à environ 360 km au nord-est de la capitale Bogota a été enlevé dimanche par des membres présumés de l'Armée de Libération Nationale ELN (extrême-gauche). Selon la conférence épiscopale colombienne, depuis 1984, 50 religieux (archevêques, prêtres et missionnaires) ont été assassinés et 25 autres enlevés. 70 pasteurs protestants ont également été assassinés. L'Eglise catholique est médiateur dans le processus de négociations en cours entre le gouvernement colombien et les mouvements rebelles. La guerre civile qui touche ce pays depuis 1964 a fait plus de 200 000 morts en Colombie et 3 millions de déplacés. 3 000 personnes sont également enlevées chaque année.

Jeudi 29 juillet 2004 : Bénéficiant de sauf-conduits de 48 heures du président Alvaro Uribe, 3 dirigeants des "Autodefensas Unidas de Colombia " (AUC Forces d'autodéfense unies de Colombie"), Salvatore Mancuso, Ernesto Baez et Ramon Isaza, ont quitté Sante Fe de Ralito, où se déroulent depuis le 1er juillet des négociations avec le gouvernement, et se sont exprimés devant le Parlement. Ils ont défendu le processus de paix et demandé un élargissement des zones d'exclusion et des garanties supplémentaires pour la réinsertion civile des paramilitaires. La guerre civile qui oppose depuis 1964 les AUC aux guérillas des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et de l'Armée de libération nationale (ELN), a fait plus de 200 000 morts.

Vendredi 20 août 2004 : Le président Alvaro Uribe a indiqué qu'il était prêt à libérer 50 guérilleros des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) en échange de la libération de responsables politiques, de soldats et d'otages étrangers. Une fois libérés, ces hommes, jugés ou condamnés pour "rébellion" ne devront pas réintégrer le mouvement rebelle, devront soit s'installer à l'étranger, soit suivre le programme de retour à la vie civile mis en place par le gouvernement. Le négociateur pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a indiqué que cette proposition du gouvernement a obtenu le soutien de la France, de la Suisse et de la Croix- Rouge internationale, médiateurs dans l'affaire des otages de Colombie.  En 2003, 2 000 personnes, dont 22 étrangers, ont été  enlevées en Colombie par les groupes armés. La guerre civile qui déchire le pays depuis 1964 a déjà fait plus de 200 000 morts. Les mouvements de guérillas procèdent également à des enlèvements de personnalités (comme l'ex-candidate du parti des Verts, Ingrid Bétancourt, enlevée depuis le 23 février 2002). 3 000 personnes par an sont victimes de ces rapts.

Mardi 24 août 2004 : Dans leur communiqué, les FARC ont critiqué la proposition du président Uribe de libérer des guérilleros détenus en échange de la libération d'otages, qualifiant "d'absurde" la demande visant à ce que les guérilleros libérés "renoncent aux principes de la guérilla", prenant toutefois acte de la proposition qu'ils souhaitent voir aboutir à un accord négocié dans d'autres conditions. Voir notre édition du 20 août 2004.

Mardi 31 août 2004 :
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principal mouvement rebelle, ont annoncé lundi qu'elles acceptent de négocier un échange d'otages contre la libération de rebelles détenus dans les prisons. Elles exigent cependant que les discussions se déroulent en face à face dans une zone démilitarisée et non par Internet, comme le proposait le gouvernement. Le président, Alvaro Uribe, avait proposé le 20 août 2004 d'échanger 50 rebelles contre 59 otages, dont Ingrid Betancourt, ex-candidate à la présidence du pays, et 3 Américains. Les FARC réclament la libération des 300 rebelles incarcérés. Dans son message, le numéro 2 du mouvement, Raul Reyes, refuse également toute réinsertion de ses guérilleros dans un programme gouvernemental ou qu'ils soient envoyés dans un autre pays.

Lundi 6 septembre 2004 : Ouverture à partir de lundi d'une "semaine pour la paix" à l'initiative de la Conférence épiscopale colombienne pour "sensibiliser, instruire et mobiliser les citoyens afin que la société civile multiplie ses efforts et renforce ses engagements en faveur de la construction de la paix et de la réconciliation à travers la justice sociale".

Samedi 11 septembre 2004 : 14 trafiquants de drogue, arrêtés au cours d'opérations anti-drogue dans les villes de Bogota, Medellin, Cali et Barranquilla entre août 2002 et août 2003, ont été extradés vendredi vers les Etats-Unis. C'est la plus importante extradition jamais réalisée.

Jeudi 16 septembre 2004 : Environ 50 000 Indiens ont débuté lundi une longue marche de 120 km dans l'ouest du pays pour réclamer le respect de leurs droits. Les manifestants sont attendus jeudi à Cali. Les organisateurs de l'événement ont promis de ne pas perturber la circulation routière. Les autochtones accusent le gouvernement colombien de ne rien faire pour les protéger. L'an dernier en Colombie 120 Indiens ont été assassinés par des guérilleros ou par les paramilitaires d'extrême droite.

Samedi 9 octobre 2004 : Le chef du principal mouvement paramilitaire du pays, Autodéfenses unies de Colombie (AUC), Salvatore Mancuso, a annoncé qu'il démobilisera au moins 3 000 combattants entre le 3 novembre et la fin de l'année 2004, faisant référence à un accord conclu jeudi soir avec le gouvernement dans le cadre du processus de paix.

Mercredi 13 octobre 2004 : L'armée et la police ont capturé dans le nord du pays, à la frontière avec le Vénézuela, Roger Celestino Chamorro, l'un des chefs de l'ELN (Armée de Libération Nationale, marxiste, deuxième guerilla avec 4 500 combattants) et 3 autres personnes accusés d'avoir organisé les enlèvements de 8 touristes étrangers (4 Israéliens, 2 Britanniques, 1 Allemande et 1 Espagnol) le 4 septembre 2003.

Lundi 25 octobre 2004 : Le bureau du Procureur général a annoncé vendredi à Bogota avoir envoyé une demande à la Cour constitutionnelle visant à ce que "les mineurs ne puissent être déférés devant les tribunaux pour des délits tels que le port illégal d'armes, les tortures, les massacres ou les enlèvements de personnes". Selon le coordinateur du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) Jorge Valles, cette décision du procureur "concorde pleinement avec les normes internationales sur l'exploitation et le recrutement d'enfants". L'UNICEF affirme que 14 000 mineurs combattent actuellement dans les rangs des groupes illégaux colombiens.

Mercredi 27 octobre 2004 : Lors d'une cérémonie officielle dimanche à Bogota la capitale, en présence de victimes et de militaires, le vice-président Francisco Santos a annoncé que la Colombie avait détruit ce qui restait de son arsenal de mines antipersonnel. Après 40 ans de guerre civile, la Colombie était le quatrième pays à totaliser sur son sol le plus de mines antipersonnel après le Cambodge, l'Afghanistan et l'Angola. Environ les 3/4 des nations de la planète ont signé la Convention d'Ottawa. Paraphé en 1997 au Canada, ce traité international vise à éliminer les mines antipersonnel. Les Etats-Unis, la Chine et la Russie, principaux producteurs de mines antipersonnel, font partie des quelque 50 Etats qui ne l'ont pas signé. Plus de détails : Rapport d'Handicap International sur " Les Systèmes d'Armes à Sous-munitions" ; Plus de liens sur les mines antipersonnel

Mardi 9 novembre 2004 : La Direction des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a rejeté lundi la proposition du président Alvaro Uribe visant à la libération de 59 personnalités retenues en otages dont l'ancienne candidate des Verts, Ingrid Betancourt, par le mouvement de guérilla en échange de 50 combattants des FARC.

Mercredi 10 novembre 2004 : Le président Alvaro Uribe a signé, lundi, le décret d'extradition du chef du cartel de Cali, Gilberto Rodriguez Orejuela, demandé par la justice américaine pour trafic de drogue et blanchiment d'argent. En vertu d'un traité de 1979, la Colombie est un des rares pays à accepter l'extradition de ses citoyens accusés de narcotrafic aux Etats-Unis. Depuis qu'il est au pouvoir, le gouvernement Uribe a livré aux autorités américaines plus de 200 Colombiens. Gilberto Rodriguez Orejuela et son frère Miguel pourraient être extradés avant la fin de l'année 2004.

Samedi 20 novembre 2004 : L'ex-candidate des Verts aux élections présidentielles Ingrid Bétancourt est captive de ses ravisseurs, les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), avec sa directrice de campagne Clara Roja, depuis 1 000 jours, le 23 février 2002. A cette occasion, seront plantés dans la capitale Bogota et de nombreuses autres villes dans le monde, 1000 arbres. Des marches et manifestations seront également organisées.

Vendredi 26 novembre 2004 : 450 paramilitaires des Autodefensas Unidas de Colombia " (AUC Forces d'autodéfense unies de Colombie") ont remis leurs armes dans le cadre d'un programme de démobilisation négociée par le gouvernement. 2 400 autres membres des AUC sur un total de 20 000 miliciens devraient désarmer d'ici la fin de l'année pour aboutir en 2005 à l'élimination totale de ce groupe paramilitaire.

Vendredi 3 décembre 2004 : Le Commissaire chargé des pourparlers de paix, Luis Carlos Restrepo, a annoncé la libération prochaine de 23 guerilleros des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie, premier mouvement de guérilla du pays avec 9 à 12 000 combattants) en déclarant : "J'espère que ce geste de paix du gouvernement aidera, pour que très bientôt les personnes qui souffrent injustement et ont été enlevés soient de retour parmi nous".

Samedi 4 décembre 2004 : Le président Alvaro Uribe a signé vendredi le dernier document permettant l'extradition de Gilberto Rodriguez Orejuela, ancien parrain du cartel de Cali, l'un des plus puissants trafiquants de drogue, demandée par la justice américaine pour trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent. Il devrait être transféré vers les Etats-Unis dans la nuit de vendredi à samedi, sous haute protection et à bord d'un avion gouvernemental américain. Après avoir validé son extradition, la Cour suprême doit encore donner son feu vert pour celle de son frère Miguel. En vertu d'un traité de 1979, la Colombie est un des rares pays à accepter l'extradition de ses citoyens accusés de narcotrafic aux Etats-Unis. Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2002, le président Uribe, qui bénéficie de l'aide militaire américaine pour lutter contre la drogue dans le cadre du "plan Colombie", a autorisé l'extradition de 200 Colombiens.

Samedi 11 décembre 2004 : 1 500 paramilitaires, dont leur chef Salvatore Mancuso, ont été démobilisés vendredi à Tibu dans le nord-est du pays au cours d'une cérémonie officielle de démobilisation. Salvatore Mancuso, dont Washington demande l'extradition pour trafic de drogue et blanchiment d'argent, a réclamé le pardon des Etats-Unis et des victimes des milices d'extrême droite. Les guerilleros de Mancuso, qui forment le "Bloc Catatumbo, l'une des factions les plus importantes et les plus sanglantes des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), sont accusés par les ONG de défense des droits de l'homme, dont la Fondation Progresar, qui a publié un rapport révèlant que "le Bloc a allègrement violé le cessez-le-feu unilatéral de décembre 2002 en commettant 211 assassinats ciblés et 44 massacres entre juillet 2003 et juillet 2004". Depuis novembre 2004 ce sont 2 146 paramilitaires qui ont été démobilisés ; 3 000 avant la fin de l'année. 20 000 paramilitaires colombiens des AUC devront ainsi retourner à la vie civile avant décembre 2005.

Samedi 18 décembre 2004 : Le président Alvaro Uribe a indiqué qu'il adopterait une mesure d'extradition contre le chef des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), Salvatore Mancuso, si ce dernier n'abandonnait pas ses activités illicites (NDLR. trafic de drogue) et s'il ne respectait pas le compromis conclu avec le gouvernement dans le processus de paix qui doit conduire avant 2006 à la démilitarisation totale de quelque 20 000 paramilitaires. Le chef des AUC avait annoncé qu'il démobiliserait au moins 3 000 combattants entre le 3 novembre et le 31 décembre 2004, faisant référence à un accord conclu le 7 octobre 2004 avec le gouvernement dans le cadre du processus de paix. La Cour suprême avait autorisé fin novembre 2004 l'extradition aux Etats-Unis pour trafic de drogue et blanchiment d'argent de Salvatore Mancuso.

Lundi 20 décembre 2004 : La police judiciaire a annoncé que 8 Colombiens accusés de trafic de drogue et blanchiment d'argent, ont été extradés samedi vers les Etats-Unis pour y être traduits devant la justice américaine. ** Au moins 500 combattants paramilitaires, faisant partie du bloc Calima, une unité de la guérilla de droite, Autodéfenses unies de Colombie (AUC), accusés de massacres et de nombreux abus dans le sud-ouest de la Colombie, ont rendu leurs armes samedi lors d'une cérémonie à Bugalagrande, à environ 200 km au sud-ouest de la capitale Bogota. 27 mineurs et 20 femmes figuraient parmi les combattants. Le bloc Calima a été impliqué dans plus de 250 assassinats et 68 massacres dans la région Valle del Cauca durant près de 20 ans de guerre civile.



 


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