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Mercredi 7 février 2007 :

 
Dans un entretien publié mardi 6 février 2007 sur le site internet du quotidien britannique "Financial Times", le premier ministre Dominique de Villepin a fustigé la politique américaine en Irak, déclarant : "Le diagnostic est cruel. Les Etats-Unis ont échoué en Irak. Plus de 3 000 soldats américains ont été tués depuis 2003 et 12 000 civils irakiens sont morts en 2006 (...) En 2003, nous avons dit fermement avec le président Chirac qu'il n'y avait pas de solution militaire en Irak. Ce que nous disions en 2003 est toujours vrai en 2007". Il a ajouté : "Aujourd'hui, la présence militaire est considérée comme illégitime par les Irakiens et nous devons changer les choses (...) Dire que les troupes étrangères quitteront le pays quand l'Irak sera démocratique et pacifié est absurde. Ca ne se produira jamais". Il a conclu : "Si l'on ne dit pas que, dans un an, il n'y aura plus de soldats américains et britanniques sur le sol irakien, rien ne se passera en Irak si ce n'est davantage de morts et de crises".
 
La Conférence internationale consacrée aux enfants associés aux groupes et forces armés, intitulée "Libérons les enfants de la guerre", organisée par le gouvernement de la France et par l'UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'Enfance, qui s'est tenue les 5 et 6 février 2007 à Paris, s'est achevée par l'adoption par les représentants des 58 pays d'une déclaration où ils se sont engagés à mettre fin au recrutement illégal et au recours aux enfants dans les conflits armés. Le groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants dans les conflits armés, présidé par l'ambassadeur de la France, Jean-Marc de la Sablière, estime à 300 000 le nombre d'enfants-soldats dans le monde. Au cours de la dernière décennie, les guerres auraient coûté la vie à 2 millions d'enfants et en auraient mutilé 6 millions. On estime à 10 000 par an le nombre d'enfants victimes des mines anti-personnel, à 300 000 le nombre d'enfant soldats et à 23 millions le nombre d'enfants réfugiés ou déplacés dans le monde. Les enfants dans les conflits armés sont aussi victimes de violence sexuelle. A l'initiative de la France, le Conseil de sécurité s'est saisi de la question en 1999. Depuis, il a adopté 6 résolutions sur la question : la résolution 1261, adoptée en 1999, condamne le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats. La résolution 1314, adoptée en 2000, appelle les parties en conflit à respecter le droit international et à démobiliser les enfants. La résolution 1379, adoptée en 2001, évoque pour la première fois l'idée de sanctions, la nécessité d'intégrer les enfants dans les programmes de Désarmement, démobilisation, réintégration (DDR) et crée le mécanisme de la "liste d'infamie" ou "naming and shaming". Cette liste identifie les parties à un conflit (Etats et acteurs non-étatiques) qui recrutent et utilisent des enfants soldats, uniquement dans les situations qui figurent à l'ordre du jour du Conseil. La résolution 1460, adoptée en 2003, évoque pour la première fois l'idée de plans d'action pour mettre fin aux recrutements, avant d'envisager des "mesures appropriées" en cas d'inaction, et demande un élargissement de la liste aux situations n'étant pas à l'ordre du jour du Conseil. La résolution 1539, adoptée en 2004, prévoit un dispositif "gradué" pour les situations à l'ordre du jour du Conseil - élaboration de plans d'action pour mettre fin aux recrutements, supervisés par des "points focaux" désignés au niveau local et adoption de sanctions en cas de non-action - et ouvre la voie à un dispositif analogue pour les situations hors agenda du Conseil. Elle autorise également l'élargissement des listes d'infamie à d'autres violations des droits de l'enfant que le seul recrutement d'enfants soldats. La résolution 1612, adoptée en 2005, met en place un mécanisme de suivi et d'évaluation, permettant une remontée plus efficace et mieux coordonnée de l'information jusqu'au Conseil, en commençant par les 5 situations suivantes à l'ordre du jour du Conseil : République démocratique du Congo, Burundi, Côte d'Ivoire, Soudan et Somalie.



 
 
 

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