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FRANCE,
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Mercredi 5 septembre 2007 :

JUSTICE : L'un des fils du Président de la République, Nicolas Sarkozy, Jean Sarkozy, 20 ans, est convoqué le 11 septembre 2007 devant la 10ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance TGI de Paris pour "délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère". Jean Sarkozy, aurait percuté en scooter l'arrière d'une voiture, le 14 octobre 2005 à Paris, prenant la fuite. Selon la victime M'hamed Bellouti, Jean Sarkozy aurait également été l'auteur d'un geste injurieux, mais celui-ci n'aurait pas été retenu par la justice, alors que son père était alors ministre de l'Intérieur (Police nationale). L'assureur de monsieur M'hamed Bellouti aurait à 3 reprises écrit à Jean Sarkozy sans jamais obtenir de réponse. La solution amiable a été alors abandonnée au profit d'un procès. Les faits remontent au 14 octobre 2005, à l'époque où son père Nicolas Sarkozy était accusé par le Syndicat de la magistrature d'appeler "explicitement à la haine". (Source : Fil-info-France Dossier Sarkozy)

MONDIALISATION :
Hubert Védrine, ancien Ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, remettra mardi 4 septembre 2007 au Président de la République, Nicolas Sarkozy, son rapport sur la France et la mondialisation.

PARIS - LIBERTE D'EXPRESSION : Après que Bertrand Delanoë, premier maire socialiste de la capitale élu en 2001, ait annoncé en exclusivité dans le quotidien "Le Parisien" daté du lundi 3 septembre 2007 qu'il se représentera - contrairement à ce qu'il avait promis - aux élections municipales de 2008, un site internet a été lancé par "Le Perroquet libéré" intitulé delanoe2008.com. Bertrand Delanoë, "Prix de la personnalité pro-gay de l'année 2006" est connu pour avoir été le premier homme politique français à dévoiler publiquement son homosexualité et militer au grand jour pour les gays et lesbiennes, prenant la tête de la Gay Pride. Sur le site internet de Bella Ciao, on peut lire qu'après "avoir expulsé les sans-abris des quais parisiens, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, bien connu pour son attachement à l’ordre policier, a en effet interdit les manifestations à Paris-Plage (payante). Bertrand Delanoë n’entend pas tolérer pas que l’on puisse troubler son entreprise de privatisation des quais de la capitale". Plus de détails : Le site officiel de Bertrand Delanoë ; bertranddelanoe.net/vlog-paris/

AFFAIRE CLEARSTREAM 2 - DE VILLEPIN : Selon l'hebdomadaire Paris Match, l'ancien premier ministre Dominique de Villepin a écrit aux juges qui instruisent l'affaire Clearstream 2 dans laquelle il a été mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol et d'abus de confiance, complicité d'usage de faux" fin juillet 2007. Dominique de Villepin se plaint de sa caution, fixée à 200 000 euros : "J’ai fait parvenir l’acompte de 50 000 euros que vous m’avez demandé pour la date du 1er septembre 2007" ; "Je ne vous cacherai pas l’incompréhension qui est la mienne d’avoir à payer la moindre somme. Peut-on craindre sérieusement d’une quelconque façon que je cherche à échapper à mes obligations ? Quand on a eu l’honneur d’exercer de hautes responsabilités, cela créé des devoirs. C’est l’idée que je me fais du service de la France. A ce titre, j’ai toujours estimé devoir être exemplaire." ; "Je tiens à vous redire solennellement que je n’ai commis aucun des délits pour lesquels je suis mis en examen. Dans l’épreuve qui est la mienne, je n’oublie pas les humiliations qui me sont infligées, plus qu’inutiles, notamment celle de ne pouvoir rencontrer l’ancien Président de la République, Jacques Chirac, que j’ai fidèlement servi et côtoyé, jour après jour, depuis plus de 12 ans". Dominique de Villepin est à nouveau convoqué le jeudi 13 septembre 2007 devant les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons. NDLR. Etrange situation juridique que cette seconde affaire Clerstream. L'auteur de la plainte, Nicolas Sarkozy est devenu le 16 mai 2007, Président de la République, alors qu'il continue d'intervenir dans ce dossier. Un principe de justice contestable à l'égard de la Constitution, qui affirme, au nom de l'impartialité, l'indépendance de la justice face au pouvoir exécutif (Gouvernement) et au pouvoir législatif (Parlement). PM

REVISIONNISME : Selon le quotidien "Libération", contrôlé par le baron Edouard de Rothschild, devenu site de référence du Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, le principal moteur de recherche "Google France" a fait retirer lundi 3 septembre 2007 au titre de la loi Gayssot, des vidéos révisionistes de Robert Faurisson cachées dans des contenus sexuels explicites en spécifiant que leur visionnage n’est plus possible dorénavant pour les utilisateurs d’ordinateurs à IP française, allemande ou polonaise. La loi Gayssot est aujourd'hui contestée par les plus grands intellectuels juifs français dont Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock. Plusieurs intellectuels étrangers juifs se sont associés à cette protestation : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël à Paris et Saul Friedlander, professeurs à l’Université de Tel-Aviv en Israël, mais aussi en France, Claude Mossé, Jacques Le Goff, Emmanuel Leroy Ladurie ou encore Marcel Gauchet, Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias. Ces intellectuels concluaient à propos de la Loi Gayssot : "C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives, ­ notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005, ­ ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites." Les historiens demandent l’abrogation de certains des articles des lois suivantes : La loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe (plus connue sous le nom de loi Gayssot), la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (dite loi Taubira), la loi du 23 février 2005 sur les rapatriés dont l’article 4 dispose que "les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". Jean-Philippe Feldman, professeur agrégé des facultés de droit, avocat à la cour, écrivait dans le quotidien "Le Monde" daté du 17 octobre 2006 : Il faut abolir la loi Gayssot ! Alain Policar, professeur agrégé de sciences sociales à l'université de Limoges, a rappelé que la loi Gayssot n’a empêché aucun historien de publier ses recherches dans "Histoire : trois bonnes lois et une mauvaise" publiée également dans le quotidien "Le Monde" daté du 18 octobre 2006. NDLR. Une pétition "Liberté pour l’histoire !" lancée à la mi-décembre 2005, demandant l’abrogation d’un certain nombre d’articles de loi "indignes d’un régime démocratique" comportait à la date du 10 janvier 2006 444 signatures d'universitaires. Plus de détails : "La loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles" ; L’histoire, sa négation et la loi par Dominique Vidal-Naquet ; Appel des 19 historiens : Liberté pour l’histoire !



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