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FRANCE,
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Lundi 29 décembre 2008 :

PRO-ISRAEL : Le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, présidé par Richard Prasquier, également président du Comité français pour Yad Vashem, ex-vice-président du Congrès Juif Européen (European Jewish Congress), a déclaré dimanche 28 décembre 2009, suite à l’opération israélienne meurtrière du samedi 27 décembre 2008 sur Gaza, "tenir le Hamas pour responsable de cette situation". Précisant que "ce mouvement terroriste continue de choisir la politique du pire en toute conscience pour le malheur du peuple palestinien". Le CRIF rappelle que "le Hamas a pris la responsabilité de rompre la trêve, malgré les incessantes mises en garde du gouvernement .israélien et s’est régulièrement livré à des attaques incessantes contre les villes du sud d’Israël". Le CRIF considère "qu’aucun pays n’aurait supporté de telles provocations sans réagir". L'organisation juive française déclare en conclusion "faire confiance aux autorités israéliennes pour assurer la sécurité de leurs citoyens". Inquiétudes dans la Communauté juive française pour le soldat franco-israélien Gilad Shalit détenu dans la Bande de Gaza depuis 2006 qui a été fait "citoyen d’honneur" de la Ville de Paris, mardi 16 décembre 2008, par le Conseil municipal de Paris sur proposition de Claude Goasguen, député-maire UMP du 16e arrondissement et président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale. Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, a appelé à plusieurs reprises à la libération du soldat Gilad Shalit.

PRO-PALESTINE :
Des membres de l'association, CAPJPO - EuroPalestine, qui militent pour une "Paix Juste au Proche-Orient", ont bloqué à Paris, samedi 27 décembre 2008, un carrefour de la place du Châtelet, puis une partie de la place de l’Opéra pour dénoncer les "crimes contre l’humanité perpétrés par Israël dans la Bande de Gaza". Aux cris de "Israël Assassins" et "Arrêt immédiat du massacre de Gaza", les manifestants ont voulu spontanément dénoncer le "carnage" de l’opération israélienne sur Gaza le jour même et qui aurait fait pour cette seule journée de samedi environ 200 morts. NDLR. Selon les sources, le nombre de morts arabes victimes de l'offensive de l'Etat juif débutée le samedi 27 décembre 2008 s'élève ce lundi 29 décembre 2008 à 2 heure 59, heure de Paris à près de 300, pour moitié des membres des forces de sécurité du Hamas. Certains blessés sont impossibles à soigner dans les hôpitaux de la Bande de Gaza, notamment en raison du blocus israélien et du manque de médicaments.

POLICE : Michèle Alliot-Marie (à droite sur la photo), ministre française de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, qui a annoncé un dispositif de sécurité renforcé de 7 000 policiers et gendarmes dans les grandes villes pour le jour de l'An, a bien déclaré en ces termes que le "plus préoccupant aujourd'hui, c'est le terrorisme d'origine islamiste. Il représente une menace réelle et constante".



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