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FRANCE,
lundi 28 juillet 2008, bavure police, censure presse, censure fil info france, appel urgent de la redaction

Lundi 28 juillet 2008 :

BAVURE POLICE : Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille, a déclaré vouloir "faire appel" de la remise en liberté d'un policier accusé de viol sur une femme gardée à vue. "Nous considérons que la détention provisoire est opportune et nécessaire pour ces faits d'une gravité particulière" a t-il déclaré à l'AFP. L'officier de police judiciaire OPJ de 40 ans a été mis en examen samedi 26 juillet 2008 à Marseille pour "viol par abus d'autorité" mais remis en liberté sous contrôle judiciaire. L'OPJ de la Brigade de répression des atteintes aux biens (BRAB) de la Sûreté départementale de Marseille a obligé une jeune femme de 23 ans gardée à vue à lui pratiquer une fellation. Le contrôle judiciaire du policier lui interdit de rencontrer la victime, de se livrer à son activité principale de fonctionnaire de police et de quitter le territoire national. Il a été suspendu. Le policier était bien noté dans son service. Selon l'avocat du policier, Maître Gérard Bismuth, son client croyait qu'elle était "consentante" tout en reconnaissant une "faute déontologique" mais sans avoir utilisé la violence". Michèle Alliot-Marie (à droite sur la photo), ministre française de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, a condamné dimanche 27 juillet 2008 "avec la plus grande fermeté les actes inadmissibles" du policier qui a reconnu les faits. Selon l'article 222-23 de Code pénal "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol". Le viol est puni de 15 ans de réclusion criminelle. Et selon l'article 222-24, le viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle s'il est commis par "une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions". Selon une note de Pascal Mourot, chroniqueur judiciaire, le juge d'Instruction qui instruira ce crime ne pourra pas conclure à un non-lieu, mais déqualifier les faits en renvoyant le policier devant une chambre correctionnelle près un Tribunal de grande instance TGI au lieu de l'envoyer devant une Cour d'Assises doté d'un jury populaire. Plus de détails : SOS-femmes / viol

CENSURE PRESSE : Stéphane Mazurier, auteur d’une thèse sur l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo" des années 1970 qui sera publiée chez Buchet-Chastel en 2009, estime dans le magazine TV "Télérama" qu'en "virant" le dessinateur Siné pour "antisémitisme", Philippe Val (directeur de la publication) élimine un des derniers bastions de résistance interne au journal. "Charlie Hebdo est mort. Pourquoi conserver ce titre ?" accuse Stéphane Mazurier qui est également le co-auteur, avec Cavanna, Michèle Bernier et Delfeil de Ton de l’album “Hara-Kiri”, publié par Hoëbeke en octobre 2008. "Il y a tromperie sur la marchandise, sinon publicité mensongère" ajoute-t-il. "En tant qu’historien du Charlie Hebdo des années 1970, je demande donc solennellement à Monsieur Val de changer le nom de son journal. Et d'ajouter que "plusieurs possibilités" s’offrent à lui : "Le Meilleur des mondes illustré", "Le Figaro rigolo ou Sarkoland-Posten". Plus de détails : L’honneur perdu de “Charlie Hebdo”.

CENSURE FIL-INFO-FRANCE : Mardi 22 juillet 2008 le site Postalemail.fr diffusant gratuitement le quotidien indépendant Fil-info-France.fr a été saboté rendant impossible tout envoi par email. Fil-info-France n'a donc pas été expédié du mardi 22 juillet au samedi 26 juillet 2008. L'expédition du journal est toujours rendue impossible via Postalemail.fr qui utilise LetterIt de Helge Orthmann affichant désormais "erreur 404" avec une "impossibilité de trouver le serveur". Dans l'urgence il a été fait appel au site gratuit Goopress.com qui a pu distribué par email lundi 28 juillet 2008 le quotidien indépendant Fil-info-France. En 10 jours, seul le numéro du lundi 21 juillet 2008 a pu être expédié. Fil-info-France, leader de la liberté d'expression est très touché financièrement par ces piratages et acte de malveillance successifs. Depuis le 3 septembre 2007, le site Postalemail.fr subit d'étranges attaques dont un piratage, où l'on voit une femme musulmane siffler accompagnée de programmes malveillants destinés à endommager et espionner l'ordinateur des lecteurs ! S'adressant aux internautes, aux webmasters du monde entier, aux lectrices et lecteurs pénalisés, Pascal Mourot, directeur de la publication, déclare sur fond de censure : "Avec le blocage sauvage de Postalemail.fr par Lycos hébergement dirigé par Jérémie Clévy, rendant impossible la diffusion gratuite du quotidien indépendant Fil-info-France.fr, je me retrouve chaque jour dans la situation de ces employés qui arrivent devant leur entreprise qui a été déménagée dans la nuit par un patron voyou. C'est une violence inouïe. Plus de locaux, plus d'outils de travail, plus de communications, d'accès aux boites emails, rejet de toutes correspondances, plus de dossiers y compris le fichier des abonnés ! Vous vous retrouvez seul face à l'impuissance dans une société où les menteurs occupent les meilleures places. C'est d'abord un choc. On vous empêche de travailler d'un simple clic. On vous bloque. Naît le malaise de la frustration, de la négation et surtout de l'injustice. On vous accuse sans preuve. On vous efface. Bref, on vous tue". Plusieurs plaintes au pénal sont en cours de rédaction composées de nombreuses copies d'écran, Lycos hébergement ayant effacé tous les messages et statistiques liés aux très nombreux dysfonctionnements. Plus de détails : Le 1er scandale Lycos ; Lycos et cybercrimes

APPEL URGENT DE LA REDACTION : N'attendez pas que ce journal disparaisse pour réagir ...



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