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FRANCE,
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Jeudi 20 novembre 2008 :

JUSTICE : L'ancien Premier Ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, est renvoyé devant une chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance TGI de Paris pour "complicité de dénonciation calomnieuse", "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "recel d'abus de confiance" dans le cadre de l'affaire des faux listings de Clearstream, chambre de compensation internationale située au Luxembourg. La plainte avait été déposée par son rival politique, Nicolas Sarkozy, devenu président de la République française le 16 mai 2007. Dominique de Villepin reste donc sous contrôle judiciaire qui lui interdit notamment de rencontrer l'ancien chef de l'Etat, Jacques Chirac. Sont également renvoyés devant la justice, Imad Lahoud, informaticien, et Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président exécutif du groupe EADS European Aeronautic Defence and Space Company, soupçonnés d'avoir falsifié les listings, Florian Bourge, ex-auditeur accusé de les avoir dérobés lors d'un audit de la société luxembourgeoise Cleasrteam, et le journaliste Denis Robert de les avoir recelés. Dominique de Villepin, devenu avocat et conférencier, a déclaré que "rien ne justifie cette décision de renvoi" et que "la vérité des faits et du droit a été détournée au profit d'une seule partie civile qui est en même temps aujourd'hui Président de la République". Dominique de Villepin a ajouté que son "seul combat sera celui de la défense des principes pour la vérité et l'indépendance de la justice". Jean-Pierre Grand, député UMP de l'Hérault a estimé que le renvoi de Dominique de Villepin en correctionnelle était "grotesque" ajoutant que "dans cette affaire, la seule vraie victime, c'est Dominique de Villepin. Il n'y a pas d'autre victime. C'est une affaire qui est tout à fait politique, et je crois que devant cet acharnement, sa réponse ne peut être que forte et politique. Je suis certain qu'il aura le soutien des Français, parce que les gens ne sont pas dupes". C'est "l'affaire Dreyfus du 21ème siècle, le peuple français épris de justice soutiendra Dominique de Villepin" avait déclaré le 7 octobre 2008 Jean-Pierre Grand. "Un jour, je finirai par retrouver le salopard qui a monté cette affaire et il finira sur un crochet de boucher" avait déclaré à l'époque Nicolas Sarkozy, cité dans le livre "La Tragédie du président" de Franz-Olivier Giesbert, en 2006. "Cette affaire Clearstream a été montée de toutes pièces, elle est destinée à cacher l'affaire des frégates de Taïwan. Il y a 500 millions de dollars qui sont partis, il y a des morts dans ce dossier. Mais on nous ressort toujours Clearstream, avec une surmédiatisation qui a été encouragée par Nicolas Sarkozy. On m'a mis au pilori" avait déclaré à la radio d'Etat "France info" le 1er février 2007, le juge au pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, Renaud Van Ruymbeke.

POLICE - BAVURES :
Une fillette de 11 ans a été renversée par une voiture de patrouille de la Police nationale sur un passage piéton protégé proche du 118 rue La Fayette dans le 9e arrondissement de Paris. Après hospitalisation, blessé aux genoux, les jours de l'enfant ne sont pas en danger. Le Secrétaire général de Police-bavures.org, Pascal Mourot, rappelle "une obligation générale du Code de la route", celle qui consiste à "rester maître de son véhicule en toutes circonstances, même dans le cas où un piéton traverse au mauvais moment et/ou au mauvais endroit". "Cette nouvelle inquiétante tombe mal pour la Police nationale alors que l'on recherche activement l'auteur d'un accident mortel sur un passage piéton protégé où la victime est un enfant du même âge (10 ans) à Saint-Brice (Val d'Oise), le mardi 18 novembre 2008", a déclaré Pascal Mourot. Le Service central des accidents (SCA) qui a été chargé de l'affaire devra déterminer si le feu tricolore était vert pour la circulation automobile. "Nous sommes donc bien en présence d'une bavure policière due à un manque de vigilance de ce chauffeur de la police, lequel constitue une faute inexcusable tant au regard du Code de la route que de sa mission de sécurité publique qu'il a mis en péril", a conclu le Secrétaire général de Police-bavures.org. Pascal Mourot précise que "cet accident sera archivé par Police-bavures.org comme étant une bavure routière" espérant que "comme pour tout automobiliste impliqué dans un accident corporel, des tests d'alcoolémie et salivaire ont été effectués sur le policier fautif". NDLR. Police-bavures est une branche du département des Libertés publiques de l'organisation non gouvernementale parisienne SOS-Reporters.org, statutairement partie civile devant les tribunaux dans toutes les affaires liées à la défense des Droits de l'homme et du citoyen auquel est rattaché le Code de déontologie de la Police nationale. A l'occasion du lancement le lundi 27 octobre 2008 du site internet Police-bavures.org, Pascal Mourot a défini la bavure en ces termes : "La bavure de police n'est pas la violence répondant à la violence, mais une violence volontaire, un usage disproportionné de la force, un meurtre, un viol, des coups et blessures".

ECOLOGIE :
Un malus de 160 euros par an sera imposé aux véhicules (anciens) émettant plus de 250 gr de CO2 par kilomètre. Cette mesure figure désormais dans le projet de loi de finances rectificative pour 2008 présenté par le Premier ministre François Fillon, mercredi 19 novembre 2008 en Conseil des ministres présidé à Paris par Nicolas Sarkozy, président de la République. Le solde budgétaire associé au collectif s’établit à 51,4 milliards d’euros, en recul de 2 milliards d’euros par rapport à la prévision retenue dans la loi de finances rectificative pour le financement de l’économie et de 9,7 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale.

DIPLOMATIE : Rose Kabuye, responsable du protocole du président rwandais, Paul Kagamé, ancienne députée, nommée maire de Kigali au lendemain du génocide de 1994, et officier de l'armée, arrêtée dimanche 9 novembre 2008 à l'aéroport de Francfort en Allemagne en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par la France, a été extradée d'Allemagne vers la France mercredi 19 novembre 2008. Elle a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" pour son rôle présumé dans l'attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en avril 1994, et laissée en liberté sous contrôle judiciaire. Le juge anti-terroriste français, Jean-Louis Bruguière, avait lancé en novembre 2006 des mandats d'arrêt internationaux contre 9 proches du président rwandais Paul Kagamé, accusés de participation présumée dans l'attentat contre l'avion de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, en avril 1994. Dans son ordonnance, le juge désignait notamment Paul Kagamé, à l'époque chef du Front patriotique rwandais (FPR, rébellion tutsie), comme l'instigateur de cet attentat. Cette décision avait provoqué la rupture des relations diplomatiques entre le Rwanda et la France.

PRESSE :
La rédaction du quotidien indépendant Fil-info-France appelle à la souscription annuelle. Pascal Mourot, directeur de la publication remercie "tous les fidèles lecteurs" pour leur geste de solidarité dans cette époque très tourmentée". Une aide minime de 3 euros est ouverte en ligne par cartes bancaires sécurisés. Plus de détails : Fil-info-France, international pourquoi ?

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