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FRANCE,
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Mardi 13 avril 2010 :

CRIME RACISTE : Première réaction lundi 12 avril 2010 d'une importante organisation juive dans l'affaire Saïd Bourarach, vigile retrouvé mort noyé le 31 mars 2010 dans le canal de l'Ourcq. L' Union Juive Française pour la Paix UJFP écrit : "Sur le meurtre de Saïd Bourarach : Un silence assourdissant !" : "Voici bientôt 2 semaines que Said Bourarach a été passé à tabac et noyé dans le canal de l’Ourcq. Les 6 personnes arrêtées (2 ont été relâchées en fin de garde à vue) se sont présentées comme juives, un passeport israélien a été trouvé sur les lieux du crime. Il semble difficile d’exclure toute idée de guet-apens à caractère criminel et raciste. D’ailleurs tous les prévenus ont affirmé pour se défendre que la victime avait proféré des propos antisémites, situant d’emblée sur le terrain du racisme communautaire ce qui venait de se passer. Certes il faut considérer que la police fait son travail et que l’enquête est en cours. On pourrait même accepter la prudence et la discrétion sur une affaire 'sensible', cependant l’absence totale de communication et d’information à tous les niveaux, médias, police, préfecture, justice, ne peut que nous interpeller alors que se posent d’aussi graves questions. En effet sur le fond d’exclusion, de suspicion permanente, de racisme quotidien encouragé par des propos insultants tenus par des ministres, de bavures policières meurtrières, de soi disant débat sur l’identité nationale chargé d’envenimer l’espace public, dans un tel contexte ne pas interroger la nature raciste du meurtre, imposer un bâillon sur les questions légitimes qui se posent ne peut qu’éveiller la suspicion. Que personne, du plus haut niveau de l’Etat, de la justice, de la préfecture, de la police, de la municipalité, ne juge important de préciser publiquement que toute la lumière sera faite sur tous les aspects de cette affaire, que s’il y a eu acte raciste il sera puni de façon exemplaire, ni même d’exprimer sa simple sympathie avec la famille de la victime, constitue une véritable provocation. De plus force est de constater que tous les précédents dont les victimes étaient juives, ont par contre suscité d’immédiates et nombreuses réactions de toute la classe politique, avec un relais médiatique extraordinaire. Chacun se souvient de la ruée générale sur les micros pour des affaires à apparences criminelles et racistes anti juives, avant même d’avoir pu vérifier le moindre fond, ou attendu le début d’une enquête, comme dans la triste affaire du RER ou de l’incendie du foyer social juif, pour assurer la communauté juive du total soutien et de la totale sympathie de la République, et promettre des sanctions exemplaires. Ce traitement politique et médiatique si différencié selon les appartenances, ne peut qu’encourager les réactions communautaires qu’il prétend combattre, envenimer un profond sentiment d’injustice de 'deux poids deux mesures' s’agissant de Juifs ou d’Arabes, et est de nature à allumer le feu. Il ne peut que cultiver un sentiment de frustration et de colère chez ceux qui sont toujours les présumés coupables, de racisme, de communautarisme, de violence sociale dont ils sont en réalité les principales victimes. Et si la colère devait exploser, serait-il alors opportun de hurler au banditisme, et au racisme ...arabe ? L’UJFP tient à manifester à nouveau sa plus profonde sympathie à la famille de Saïd Bourarach, et se tiendra aux côtés de tous ceux qui exigent la vérité et la justice sur Said, de tous ceux pour qui l’égalité et la justice sont le seul garant possible du vivre ensemble". Le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF et la Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme LICRA, sous convention-cadre avec l'Etat, présidée par l'avocat lyonnais Alain Jakubowicz, n'ont toujours pas réagi au meurtre de Saïd Bourarach. La Ligue de défense juive LDJ, a qualifié de "charognards" les participants de la marche du samedi 10 avril 2010 qui s'est tenue à 15 heures à Paris, de la Place de la République vers la Bastille, en mémoire de Saïd Bourarach. NDLR. La maire de Bobigny, Catherine Peyge, a refusé qu'une minute de silence soit observée au sein de l'administration communale au lendemain du drame, selon une source syndicale. Plus de détails : CRIME RACISTE : Le vigile de Bobigny retrouvé mort noyé Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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