SHOAH : Gilles Bernheim, Grand rabbin de France, s'est rendu dimanche 25 avril 2010 à Vichy dans l'Ain, ancienne capitale de l'Etat français du maréchal Pétain, pour marquer la Journée des déportés juifs. Le Grand rabbin de France a passé plusieurs minutes devant le 5, impasse Mombrun, où sa belle-mère a été cachée entre 1939 et 1945 avec 15 autres membres de sa famille.

65e ANNIVERSAIRE DE LA DEPORTATION : A l’occasion du 65e anniversaire de la libération des camps, Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, a tenu à rendre un hommage particulier à ces victimes et héros de la Seconde guerre mondiale devant ce lieu symbolique qui a recueilli de nombreux déportés à leur sortie des camps. 3 cérémonies ont été organisées. La première au Mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy-l’Asnier, à Paris 4e. La seconde au Mémorial de la Déportation, au square de l’Ile de France, pointe de l’Ile de la Cité à Paris 4e. Et la troisième, commémorant le retour des déportés à Paris, devant l’Hôtel Lutetia à Paris 7e.

INDIGNITE NATIONALE : L'hebdomadaire l'Express a révélé le "passé trouble" d'Edouard Leclerc pendant l'Occupation allemande. Soupçonné d'avoir dénoncé des résistants en 1944, en Bretagne, le fondateur du groupe de grande distribution fut emprisonné pendant 6 mois après la Libération. En février 1945, il a bénéficié d'un non-lieu, après avoir été "examiné au point de vue mental" et déclaré "irresponsable de ses actes". Il a en fait obtenu un certificat médical de complaisance, grâce à un ami de son propre père. L'Express dévoile des documents montrant sa proximité avec une unité allemande de sinistre mémoire. NDLR. Le président de la République Nicolas Sarkozy a remis le 14 décembre 2009 les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Edouard Leclerc et à son épouse, Hélène. Plus de détails : Révélations sur Edouard Leclerc par l'Express

SANTE PUBLIQUE : L’Institut National du Cancer INCA a publié mercredi 21 avril 2010 un rapport sur la survie des patients atteints de cancers en France. Si environ 320 000 patients ont chaque année un diagnostic de cancer, plus de 50 % de ces patients seront vivants après 5 ans (plus de 165 000) et au moins 120 000 d’entre eux guériront de leur cancer. Ce rapport met en évidence le fait qu’il n’y a pas un, mais des cancers avec des évolutions différentes. Certains cancers de plus en plus nombreux guérissent ; certains conservent un pronostic sombre ; d’autres enfin évoluent à long terme tels des maladies chroniques. L’estimation du nombre de personnes qui vivent après un cancer est une donnée importante pour mobiliser concrètement tous les acteurs de l’après cancer. Le rapport donne une vision de la situation au moment de l’initiation du Plan cancer 2009-2013. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

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