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Jeudi 3 janvier 2008 : Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exprimé mardi 1er janvier 2008 son inquiétude face au maintien de l'insécurité dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon OCHA, les civils continuent d'être harcelés par des hommes en uniformes, et les maisons continuent d'être pillées, rappelant que la fermeture de la piste d'atterrissage de Kilambo entrave toujours l'accès humanitaire.

Samedi 5 janvier 2008 : Le Bureau du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a publié vendredi 4 janvier 2007 les premiers résultats de son enquête qui constate que "de sérieux abus des droits de l'homme ont été perpétrés au cours des hostilités qui ont éclaté entre les forces gouvernementales et les forces de sécurité du vice-président de l'époque, Jean-Pierre Bemba" en mars 2007 et recommande qu'une "enquête judiciaire soit menée par les autorités congolaises et que les personnes qui ont perdu un proche, qui ont été blessées, ou qui ont vu leurs biens endommagés, soient compensées ou indemnisées".

Lundi 7 janvier 2008 : Une conférence sur la paix, la sécurité et le développement au Nord et au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), s'est ouverte dimanche 6 janvier 2008 à Goma et vise à mettre un terme aux conflits armés dans ces 2 provinces frontalières du Rwanda et du Burundi et jeter les bases d'une paix durable dans la région. Elle devrait se terminer le 14 janvier 2008. Le gouvernement a annoncé officiellement samedi 5 janvier 2008 la suspension des opérations militaires au Nord-Kivu pour "permettre la tenue dans les meilleures conditions" de cette conférence. 600 personnes, représentants du gouvernement, parlementaires, membres de la société civile, militaires et délégués des différentes communautés ethniques du Nord et du Sud-Kivu, participent à cette conférence.

Mercredi 9 janvier 2008 : Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, est arrivé mardi 8 janvier 2008 à Kinshasa, pour une visite de 24 heures en RDC. Il a rencontré le président Joseph Kabila qui a souligné que "le gouvernement congolais attachait une grande importance aux relations avec la Chine" et était "reconnaissant de l'aide généreuse offerte par la Chine à son pays". Il a également réitéré le soutien de la RDC à la politique d'une seule Chine. Le ministre chinois a indiqué que la Chine continuerait à soutenir les efforts du gouvernement congolais pour défendre l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité du territoire".

Vendredi 11 janvier 2008 : Le Britannique, Alan Doss, le nouveau Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC et chef de la MONUC (Mission des Nations Unies en RDC), est arrivé mercredi 9 janvier 2008 à Kinshasa pour assumer ses nouvelles fonctions. Il remplace l'Américain William Lacy Swing.

Jeudi 24 janvier 2008 : La conférence sur la paix et le développement qui s'était ouverte le 6 janvier 2008 à Goma, capitale du Nord-Kivu, s'est achevée mercredi 23 janvier 2008 avec une avancée "historique" : tous les groupes armés congolais actifs au Nord et au Sud-Kivu ont signé un "acte d’engagement" pour une cessation immédiate des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le chef de la délégation du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le mouvement du principal chef rebelle Laurent Nkunda, a été le premier à ratifier le document, lors de la cérémonie de clôture de la conférence. L’acte d’engagement prévoit notamment un déploiement de Casques bleus et d’observateurs pour veiller au cessez-le-feu. C’est la première fois, depuis la fin de la dernière guerre en RDC (1998-2003), que les groupes armés de régions entières s’engagent collectivement et publiquement à un cessez-le-feu, et à un désengagement progressif de leurs troupes sur le terrain. Les participants à la conférence ont adopté à l’unanimité une résolution exigeant un "cessez-le-feu", le "démantèlement de tous les groupes armés (...) nationaux et étrangers" au Kivu, et le "déploiement d’observateurs et de forces" de l'ONU pour veiller au respect du cessez-le-feu et "sécuriser le retour des déplacés internes et des réfugiés".

Vendredi 25 janvier 2008 : Le ministère de la Défense a annoncé jeudi 24 janvier 2008 qu'un cessez-le-feu a été décrété dans les provinces du Nord et Sud-Kivu (est), conformément à l'"acte d'engagement" pour la paix signé la veille par les groupes armés de ces provinces et le gouvernement.

Mardi 29 janvier 2008 : Des accrochages sont intervenus lundi 28 janvier 2008 entre "des rebelles hutus rwandais entre eux, et entre des rebelles hutus rwandais et le CNDP), Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mené par Laurent Nkunda, selon un communiqué de la MONUC, qui a envoyé des hommes sur place pour "vérifier ces allégations". Ces violences interviennent alors que "tous les groupes armés congolais actifs au Nord et au Sud-Kivu ont signé mercredi 23 janvier 2008 un "acte d’engagement" pour une cessation immédiate des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Jeudi 31 janvier 2008 : L'ONG Médecins sans frontières (MSF) s'est dite "alarmée" par la situation des populations du Nord Kivu qui se trouvent aujourd'hui dans un état de vulnérabilité extrême. La malnutrition se développe et le choléra se propage dans différentes régions du Nord Kivu avec depuis le 1er janvier 2008, un total de 2 083 cas de choléra, dont 59 décès.

Lundi 4 février 2008 : La Région des Grands Lacs, dans l'est du pays, a également frappé par un séisme d'une magnitude de 6 degrés sur l'échelle de Richter qui en compte 10, faisant 5 morts et au moins 150 blessés. Les villes de Bukavu et de Goma sont les plus touchées.

Samedi 9 février 2008 : Mathieu Ngudjolo Chui, ancien commandant de la milice du Front nationaliste et intégrationniste (FNI), a été arrêté mercredi 6 février 2008 et transféré dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7 février 2008 de Kinshasa à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en 2003 en Ituri (nord-est). ** Le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies sur les droits de l'homme des personnes déplacées internes, Walter Kälin, entreprendra une visite officielle en République démocratique du Congo du 12 au 22 février 2008 afin "d'examiner la situation qui prévaut dans le pays en matière de déplacements internes et d'engager un dialogue avec le gouvernement, les déplacés internes, les institutions internationales, les organisations non gouvernementales et autres acteurs concernés".

Jeudi 14 février 2008 : Le président Joseph Kabila a signé lundi 11 février 2008 une ordonnance créant un "comité de pilotage du plan d'éradication des groupes armés étrangers" qui aura pour "mission de concevoir et de coordonner les opérations visant l'élimination des groupes armés opérant sur l'ensemble du territoire congolais. ** Le Mouvement de Libération du Congo (MLC, premier parti d'opposition) a jugé "illégale" la récente nomination de nouveaux magistrats par ordonnance présidentielle, dénonçant une atteinte à l'indépendance de la justice. Le MLC affirme que ces ordonnances "violent la Constitution", notamment ses articles 82 qui "garantit l'indépendance de la magistrature" et 152 qui "institue le Conseil supérieur de la magistrature (CSM)", chargé en particulier des propositions de nomination, promotion ou révocation des magistrats. Le MLC a dénoncé "la promotion clientéliste de certains magistrats", dont certains ont "enjambé un ou plusieurs grades pour se retrouver au sommet de l'appareil judiciaire".

Samedi 16 février 2008 : Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la RDC et le Représentant résident du PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement, Ross Mountain, ont signé jeudi 14 février 2008 un nouveau programme quinquennal qui vise essentiellement à promouvoir un système de gouvernance stable et légitime favorisant le développement humain durable d'un montant de 390 millions de dollars.

Jeudi 21 février 2008 : La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) s'est déclarée "profondément préoccupée" mercredi 20 février 2008 par "la la poursuite des violations des droits fondamentaux" dans ce pays soulignant que son "Bureau des droits de l'homme avait identifié sans aucun doute possible 8 victimes, dont 3 enfants, tués par des soldats de l'armée congolaise le 2 janvier dans un village près de Goma, dans l'Est du pays. 30 civils auraient été également tués par les forces du général rebelle, Laurent Nkunda, entre le 16 et le 20 janvier 2008 dans le village de Kalonge. La MONUC a appelé les parties congolaises à respecter le droit international humanitaire et les droits fondamentaux.

Vendredi 7 mars 2008 : La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a déploré jeudi 6 mars 2008 "les récentes violences dans la Province du Bas Congo et dont le dernier bilan, selon des sources officielles, serait de 7 morts et une douzaine de blessés" et a appelé à "un retour immédiat au calme, à l'arrêt de toute violence et à la continuation du dialogue, afin de trouver des solutions durables aux problèmes de la province".

Samedi 15 mars 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi 14 mars 2008 à l'unanimité la résolution 1804 (2008) qui exige des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), des ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR)/Interahamwe et d'autres groupes armés rwandais opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) qu'ils "déposent immédiatement les armes".

Jeudi 20 mars 2008 : Une campagne contre la violence sexuelle en République démocratique du Congo (RDC) a été lancée mardi 19 mars 2008, avec l'appui du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) sous le thème "Violences sexuelles : Ensemble, disons non au silence coupable pour la dignité des Congolais". Selon un communiqué publié ce même jour par la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), "si les violences sexuelles ont été utilisées comme armes de guerre par toutes les forces belligérantes impliquées dans les différents conflits, elles ne sont plus l'apanage des seuls hommes en uniformes. Elles sont commises également par des personnes occupant des positions d'autorité et de pouvoir, de même que par le reste de la population". En 2007, 13 247 cas de viols ont été enregistrés à travers le pays, données qui ne représenteraient que "la partie visible de l'iceberg".

Mardi 1er avril 2008 : Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a déploré lundi 31 mars 2008 la reprise de l'enrôlement des mineurs par les groupes armés, après une légère accalmie, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon l'UNICEF, depuis le début du mois de janvier 2008, environ 100 enfants ont été recrutés par les différents groupes armés.

Mercredi 2 avril 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi 1er avril 2008 à l'unanimité de ses 15 membres la résolution 1807 (2008) qui reconduit jusqu'au 31 mars 2008 les sanctions imposées à la République démocratique du Congo (RDC), notamment l'embargo sur les armes. Le Conseil de sécurité a toutefois décidé que les restrictions sur les armes qu'il avait imposées à tous les Etats par la résolution 1493 (2003) ne s'appliqueraient plus au gouvernement de la RDC.

Vendredi 4 avril 2008 : Selon un reportage diffusé mercredi 2 avril 2008 en Suède, des soldats suédois accusent des militaires français d’avoir "torturé" un jeune milicien en République Démocratique du Congo, en 2003. Le chef d’état-major des armées françaises, le général Jean-Louis Georgelin, a ordonné une "enquête approfondie" sur ces allégations dont la France n’aurait eu connaissance qu’à l’été 2007.

Mardi 15 avril 2008 : Selon un communiqué publié lundi 14 avril 2008 à Kinshasa, un accord a été signé le 10 avril 2008 à Tunis, en Tunisie, entre la Banque Africaine de développement (BAD) et la République démocratique du Congo, portant sur l'octroi d'un don de 58 millions de dollars pour la réhabilitation des centrales hydroélectriques du complexe d'Inga dans l'ouest du pays et l'extension du réseau de distribution d'électricité à Kinshasa, la capitale.

Mercredi 16 avril 2008 : Un DC-9 de la compagnie congolaise, Hewa Bora, transportant 79 passagers et 6 membres d'équipage, a raté son décollage mardi 15 avril 2008 et s'est écrasé sur un quartier populaire de la capitale du Nord-Kivu, Goma, dans l'est du pays. Il y aurait 7 survivants parmi les passagers. Les victimes au sol n'ont pas encore été comptabilisées, l'appareil ayant pris feu.

Jeudi 17 avril 2008 : Le bilan de l'accident du DC-9 de la compagnie congolaise, Hewa Bora, transportant 79 passagers et 6 membres d'équipage, qui a raté son décollage mardi 15 avril 2008 et s'est écrasé sur un quartier populaire de la capitale du Nord-Kivu, Goma, dans l'est du pays, est de 40 morts et 111 blessés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.

Lundi 28 avril 2008 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a interrompu depuis jeudi 24 avril 2008 sa distribution de secours auprès des personnes déplacées dans la province du Nord-Kivu après la reprise des combats dans la zone de Rutshuru. Des centaines de personnes ont fui les combats et s'ajoutent aux 860 000 déjà enregistrés.

Mercredi 30 avril 2008 : La BBC (British Broadcasting Corporation, radio télévision publique) indiqué lundi 28 avril 2008 que des soldats de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) ont livré des armes à des miliciens dans l'est du pays en échange d'or et d'ivoire. Des reporters de la BBC ont déclaré avoir "trouvé des témoins confirmant l'existence de ces trafics, dans la ville minière de Mongbwalu". Un porte-parole de l'ONU en RDC a indiqué : "Il est clair qu'il y a eu des cas de comportements individuels inacceptables, mais il n'y a aucune preuve établissant l'existence du trafic mentionné". Selon la BBC, des "sources confidentielles de l'ONU" ont rapporté ne pas avoir pu poursuivre leur enquête pour des "raisons politiques".

Jeudi 1er mai 2008 : La Cour pénale internationale (CPI) a levé les scellés mardi 29 avril 2008 du mandat d’arrêt émis en 2006 à l’encontre du chef de milice des FPLC (des Forces patriotiques pour la libération du Congo, la branche armée de l’Union des patriotes congolais, UPC), Bosco Ntaganda, soupçonné d'implication dans l'enrôlement forcé d'enfants soldats dans la région de l'Ituri, dans l'est de la RDC, entre juillet 2002 et décembre 2003, selon le communiqué de la CPI.

Samedi 3 mai 2008 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR) a adressé vendredi 2 mai 2008 une lettre au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui reprend les accusations formulées lundi 28 avril 2008 par la BBC (British Broadcasting Corporation, radio télévision publique) selon lesquelles des soldats pakistanais et indiens de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) ont livré des armes à des miliciens dans l'est du pays en échange d'or et d'ivoire. Des reporters de la BBC ont déclaré avoir "trouvé des témoins confirmant l'existence de ces trafics, dans la ville minière de Mongbwalu". L'ONU avait démenti cette information affirmant que le reportage de la BBC était "basé sur des allégations datant de deux ou trois ans", qui avaient fait l'objet d'une enquête de l'OIOS, Bureau des services de contrôle interne de l'ONU . HRW affirme dans sa lettre que selon ses propres informations, l'OIOS "a sérieusement sous-estimé l'étendue du problème" et "n'a pas creusé des informations selon lesquelles des chefs de milice avaient eux-mêmes déclaré avoir reçu des armes de la part de soldats pakistanais".

Jeudi 8 mai 2008 : Le Pooled Fund, un fonds commun lancé en 2006 par la communauté internationale pour appuyer financièrement les activités humanitaires en République démocratique du Congo, va attribuer 60 millions de dollars afin de soutenir 163 projets en 2008.

Mercredi 14 mai 2008 : La majorité des élus de l'opposition a quitté lundi 12 mai 2008 l'audition des membres du gouvernement les accords conclus en avril 2008 avec des firmes chinoises, accusant le pouvoir d'avoir "bradé les intérêts du pays".

Jeudi 22 mai 2008 : L'association humanitaire 11 AIDE (Assistance interactive pour la démocratie et l'éducation) de Vernay, dans le canton de Fribourg, en Suisse, a annoncé mardi 20 mai 2008 avoir déposé plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le président congolais Joseph Kabila "pour crime contre l'humanité, crime de guerre et crime d'agression", l'accusant d'avoir commandité à la police et à l'armée des actes de torture, des assassinats et des exécutions. Ces exactions, selon la plainte, qui ont fait des milliers de morts, ont été commises "depuis 1998, avant et pendant la présidence de Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila", arrivé au pouvoir en janvier 2001, après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila, et élu à l'issue d'un scrutin démocratique en novembre 2006.

Lundi 26 mai 2008 : PAYS-BAS : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, a annoncé que l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, 45 ans, chef des anciens rebelles du MLC, a été arrêté, samedi 24 mai 2008, à Bruxelles en Belgique, à la suite d'un mandat d'arrêt lancé le 16 mai et tenu secret jusqu'alors à la demande de la République centrafricaine (RCA), incapable de mener les procédures judiciaires dans les graves crimes commis sur son territoire, portant sur la situation en République centrafricaine. Le procureur de la CPI a indiqué que "les membres du Mouvement de Libération du Congo (MLC) menés par Jean-Pierre Bemba ont commis, dans le cadre d'une attaque systématique généralisée contre la population civile, des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne, des traitements dégradants et des pillages" entre octobre 2002 et mars 2003. Ces crimes ont notamment été commis à Bangui et dans les localités de Bossangoa et Mongoumba. Luis Moreno-Ocampo a ajouté : "Le nombre élevé de viols commis par les troupes du MLC avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire". Et de conclure : "Jean-Pierre Bemba Gombo est la première personne à faire l'objet d'un mandat d'arrêt dans le cadre de la situation en RCA. "L'enquête se poursuit et ce ne sera pas le dernier". Jean-Pierre Bemba, élu sénateur après sa défaite face au président sortant Joseph Kabila à la présidentielle de 2006, était arrivé mercredi 11 avril 2007 avec sa famille à Quinta Do Lago à 300 kilomètres au sud de Lisbonne au Portugal, officiellement afin de suivre un traitement médical. Le sénat a autorisé son départ pour une durée de 60 jours à condition qu’il s’engage à ne pas se livrer à des activités politiques durant son séjour. Le candidat malheureux aux dernières présidentielles face au président Joseph Kabila était réfugié à l’ambassade d’Afrique du sud depuis les combats qui ont opposé ses partisans à l’armée gouvernementale les 22 et 23 mars 2007 et qui ont fait une soixantaine de morts et 160 blessés, selon des chiffres officiels. RDC : Après de "récentes déclarations du ministre belge des Affaires étrangères (NDLR. Karel De Gucht) faites dimanche 18 mai 2008, lors d'une émission sur la chaîne de télévision belge RTL-tvi, où le ministre avait estimé "qu'étant donné que la Belgique octroie, tous domaines confondus, environ 200 millions d'euros" par an à la RDC, "le gouvernement belge un droit moral sur la RDC et ses dirigeants pour dire ce qu'on pense de ce qui se passe au Congo, et ça va pas du tout dans la bonne direction" , les autorités congolaises ont annoncé le rappel de leur ambassadeur à Bruxelles et la fermeture de leur consulat à Anvers. Le gouvernement a "adressé une vive protestation au gouvernement belge" rappelant que "la RDC est un pays indépendant, souverain" et "ne reconnaît donc à aucun autre pays un quelconque prétendu droit moral sur lui".

Jeudi 29 mai 2008 : Un millier de personnes militantes du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a manifesté mardi 27 mai 2008 à Kinshasa pour demander sa libération immédiate. Les jeunes manifestants ont dénoncé la politisation de la Cour pénale internationale, qu'ils accusent de faire le jeu du pouvoir en privant la RDC d'un chef de l'opposition. Lire l'édition de Fil-info-France du 26 mai 2008

Jeudi 5 juin 2008 : Selon un rapport de l’Initiative conjointe de lutte contre les violences sexuelles, diffusé lundi 2 juin 2008, près de 13 000 cas de viols ont été enregistrés en un trimestre, de janvier à mars 2008 en République démocratique du Congo. En 2005, plus de 30 000 victimes de sévices sexuels ont été recensées sur l’ensemble du territoire congolais. ** Le chef du Mouvement démocratique pour le changement (MDC, opposition), Morgan Tsvangirai, qui s'oppose au président Robert Mugabe au second tour de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008, et 14 responsables de son mouvement, ont été interpellés mercredi 4 juin 2008 à Lupane dans le sud du pays, où ils menaient campagne, et retenus pour interrogatoire pendant plus de 8 heures. A sa sortie du commissariat, Morgan Tsvangirai a dénoncé "le harcèlement du pouvoir".

Mercredi 18 juin 2008 : Une Consultation Régionale de haut niveau sur "l'éradication de la violence sexuelle et l'élimination de l'impunité dans la Région des Grands Lacs", organisée par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et appuyée, entre autres, par la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC), a débuté mardi 17 et se poursuivra mercredi 18 juin 2008 à Goma. Elle vise à "accélérer la mise en oeuvre de réponses urgentes au problème de la violence sexuelle, et d'assurer ainsi la prévention, la protection, l'accès aux soins et à la justice des femmes et des enfants de la Région des Grands Lacs", selon un communiqué de la MONUC. Les organisateurs espèrent que cette Consultation permettra de forger le tout premier Plan d'Action Régional pour l'Eradication de la Violence Sexuelle et l'Elimination de l'Impunité, et de provoquer ainsi une réduction substantielle, voire l'éradication, du crime de violence sexuelle dans tous les pays de la région.

Jeudi 19 juin 2008 :La Mission des Nations Unies dans le pays (MONUC) a indiqué mercredi 18 juin 2008 dans son rapport mensuel sur la situation des droits de l'homme en République Démocratique du Congo (RDC) que "les membres de l'armée gouvernementale et de la police de la République Démocratique du Congo sont les principaux violateurs des droits de l'homme de la population civile, notamment par l'intermédiaire d'actes de viol et de torture". Le rapport ajoute que "des éléments de l'armée et de la police sont également impliqués dans l'exploitation illégale des ressources naturelles, ce qui représente une source croissante d'insécurité pour la population". Le rapport note qu'alors que le pays connaît un nombre croissant d'évasions de prisonniers, le gouvernement continue d'interdire au Bureau des Nations Unies aux droits de l'Homme (BNUDH) d'accéder aux centres de détention. Plusieurs cas d'arrestations arbitraires et de détentions illégales ont été signalés. Le rapport souligne aussi que des groupes armés étrangers et nationaux continuent d'être responsables de la détérioration globale de la situation sécuritaire et des droits de l'homme dans plusieurs régions.

Jeudi 26 juin 2008 : Le premier parti d'opposition en République démocratique du Congo (RDC), Mouvement de Libération du Congo (MLC) du sénateur Jean-Pierre Bemba, a dénoncé mercredi 25 juin 2008 l'arrestation d'un de ses cadres, Imana Engulu, rapporteur de la Haute autorité des médias (HAM, l'organe de régulation des médias en RDC) et journaliste de profession, à Kinshasa, détenu depuis le 20 juin 2008 par la police sans motif valable, "sous le prétexte fallacieux d'un accident de circulation". Le MLC est dirigé par son secrétaire général, François Muamba, son président, Jean-Pierre Bemba, n'étant plus sur le territoire congolais depuis avril 2007 et est actuellement en détention à Bruxelles en Belgique depuis son interpellation le 24 mai 2008 en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'Humanité commis en Centrafrique en 2002-2003.

Lundi 7 juillet 2008 : Daniel Boteti, vice-président de l’Assemblée provinciale de la capitale, Kinshasa, membre du rebelles du Mouvement de Libération du Congo (MLC), le premier parti d'opposition du pays du sénateur Jean-Pierre Bemba en exil depuis avril 2007 et en détention depuis le 24 mai 2007, a été abattu dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 juillet 2008, près de son domicile, au retour d'une fête de mariage. 2 suspects ont été arrêtés. Le MLC a immédiatement annoncé qu'il suspendait sa participation à toutes les institutions du pays, pour protester contre cet assassinat. L'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, 45 ans, chef des anciens rebelles du Mouvement de Libération du Congo (MLC), arrêté, samedi 24 mai 2008, à Bruxelles en Belgique, à la suite d'un mandat d'arrêt lancé le 16 mai et tenu secret jusqu'alors à la demande de la République centrafricaine (RCA), incapable de mener les procédures judiciaires dans les graves crimes commis sur son territoire, a été transféré jeudi 3 juillet 2008 à La Haye où il doit comparaître vendredi devant la Cour pénale internationale (CPI). Il est le quatrième prisonnier de la CPI et est visé par 5 chefs d'accusation de crimes de guerre et 3 de crimes contre l'humanité. Lire l'édition de Fil-info-France du 26 mai 2008

Lundi 14 juillet 2008 : Selon un communiqué du président de la Chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, "l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a adopté samedi 12 juillet 2008, par 257 voix pour, 49 contre et 30 abstentions, une loi "accordant à tous les Congolais résidant au Congo ou à l'étranger une amnistie pour les faits de guerre et insurrectionnels commis dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu" et qui "exclut de son champ d'application le crime de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité", mais "n'empêche pas les réparations et restitutions consécutives aux faits infractionnels amnistiés". Plusieurs dizaines de députés de l'opposition, dont ceux du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l'ancien rebelle et ancien vice-président de RDC, Jean-Pierre Bemba, ont boycotté la séance pour protester contre l'assassinat d'un de leurs élus provinciaux, Daniel Boteti, abattu le 6 juillet 2008 dans la capitale Kinshasa par un groupe d'hommes armés.

Mardi 22 juillet 2008 : Selon un communiqué publié lundi 21 juillet 2008 par la Mission de l'Organisation des Nations Unies en RDC (MONUC), 26 prisonniers seraient morts des suites de malnutrition sévère et aiguë dans une prison de Mbuji Mayi dans le Kasaï oriental, qui abrite 425 prisonniers au lieu de 200 conformément à sa capacité initiale. La section des droits de l'Homme de la MONUC a effectué une visite à la prison pour s'enquérir de la situation. Elle a exprimé son profond mécontentement aux autorités provinciales sur les conditions de vie des détenus.

Jeudi 24 juillet 2008 : Le représentant adjoint du Secrétaire général de l'ONU et coordonnateur des affaires humanitaires en République démocratique du Congo (RDC), Ross Mountain, est arrivé mardi 22 juillet 2008 au Nord-Kivu, dans le cadre d'une mission conjointe avec le ministre du plan congolais, Olivier Kamitatu. Les 2 hommes doivent rencontrer les autorités provinciales, différents représentants des Nations Unies et autres partenaires afin d'évaluer la mise en oeuvre de la stratégie de soutien à la sécurité et à la stabilisation dans l'Est de la RDC. La Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) a signalé plusieurs violations du cessez-le-feu dans le district d'Ituri par divers groupes armés. ** Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a repris lundi 21 juillet 2008 ses opérations permettant à des Congolais déplacés de retourner chez eux dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC), 7 mois après avoir interrompu ces opérations pour des raisons de sécurité.

Jeudi 31 juillet 2008 : La MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo , a annoncé avoir mené une enquête du 21 au 26 juillet 2008 à Lieke Lesole, dans le district de la Tshopo en Province Orientale, afin d'aider d’aider la justice congolaise dans son enquête sur les viols massifs, pillages et sévices corporels perpétrés dans cette localité en juillet 2007 par un groupe de miliciens Maï-Maï, qui s'est livré, "dans la nuit du 21 juillet 2007 à des pillages, à des tortures et à des viols massifs de femmes et de jeunes filles sous le sceau d'une opération 'Etakata' (nettoyage ou ville propre)". La MONUC a constaté "72 cas de violences sexuelles dont quatre femmes enceintes violées, ce qui a provoqué chez elles des fausses couches, tortures et blessures graves sur des hommes". La MONUC a conclu qu'au vu des examens, témoignages et plaintes recueillis, tout est prêt désormais pour saisir le tribunal militaire pour que justice soit rendue.

Samedi 2 août 2008 : La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC) a annoncé que 67 combattants rwandais d'une faction dissidente des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ont déposé volontairement les armes jeudi 31 juillet 2008 à Kasiki, à environ 200 kilomètres au Nord de Goma, capitale du Nord Kivu, conformément à l'accord de Nairobi signé le 9 novembre 2007 entre la RDC et le Rwanda. La MONUC a salué cette initiative, notant que le désarmement volontaire simultané d'un tel nombre de combattants FDLR n'a plus été effectué depuis 2006.

Vendredi 8 août 2008 : Le président Joseph Kabila a quitté mercredi 6 août 2008 la capitale Kinshasa pour se rendre à Pékin en Chine pour assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Au cours de son voyage, qui se terminera dimanche 10 août 2008, il rencontrera des entrepreneurs chinois, qui s'occupent de grands chantiers de reconstruction en RDC. En septembre 2007, la banque privée chinoise Exim Bank a signé avec la RDC un protocole d'accord portant sur un prêt de 8,5 milliards de dollars pour la réalisation de travaux d'infrastructure et la relance de l'exploitation minière, partiellement remboursable en titres miniers.

Mercredi 13 août 2008 : Après l'ouverture de nouvelles enquêtes en mai 2008 par la Mission de maintien de la paix l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC) sur des allégations d'"exploitation et d'abus sexuels" impliquant des Casques bleus au Nord-Kivu dans l'est de la RDC, des enquêteurs du Bureau des services de contrôle interne ont révélé "un début de preuve" selon laquelle des soldats indiens ayant servi au sein de la MONUC "pourraient être liés à des cas d'exploitation sexuelle et d'abus" portant notamment "sur des jeunes filles et dans certains cas sur des jeunes garçons par au moins 100 soldats indiens de la force de paix (de la MONUC) sur une période de plusieurs années". Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, s'est dit "profondément préoccupé" par ces résultats et a rappelé "dans les termes les plus forts possibles, qu'un tel comportement, s'il est confirmé, est complètement inacceptable et que les mesures disciplinaires les plus graves autorisées par le droit indien devraient être prises dès que possible contre ceux qui sont impliqués". Les soldats incriminés auraient regagné l'Inde. Le gouvernement indien a assuré l'ONU que les accusations feraient l'objet d'une enquête complète et rapide et que, si elles sont fondées, des mesures exemplaires seraient prises.

Vendredi 15 août 2008 : Lors d'une cérémonie qui s'est tenue jeudi 14 août 2008 à Luberizi au Sud Kivu, dans l'est du pays, en présence du ministre congolais de la Défense, Chikez Diemu, la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a annoncé l'achèvement de la formation militaire de 1 800 soldats de l'armée congolaise. Cette formation, qui a duré 3 mois, était assurée par des Casques Bleus pakistanais de la MONUC et comportait des cours de tactique militaire, de maniement des armes, de logistique et d'éthique professionnelle. Les cours ont également porté sur le respect des droits de l'homme, la protection de l'enfant, les conventions de Genève et le mandat de la MONUC.

Jeudi 21 août 2008 : La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a annoncé mercredi 20 août 2008 dans un communiqué que des Casques bleus de l'ONU et des militaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont été déployés conjointement dans les provinces d'Ituri et d'Orientale, dans l'est du pays, pour protéger les civils après des attaques par des rebelles ougandais de la Lord Résistance Army (LRA).

Jeudi 28 août 2008 : Le procureur du tribunal militaire de Kinshasa a requis, mercredi 27 août 2008 la peine de mort à l'encontre de 8 accusés poursuivis pour le meurtre de Daniel Boteti, vice-président de l’Assemblée provinciale de la capitale, Kinshasa, membre du Mouvement de Libération du Congo (MLC), le premier parti d'opposition, abattu dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 juillet 2008, près de son domicile, au retour d'une fête de mariage.

Vendredi 29 août 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé jeudi 28 août 2008 la nomination de Leila Zerrougui, de l'Algérie, au poste de représentant spécial adjoint de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).

Samedi 30 août 2008 : La France et la RDC ont signé, mercredi 27 août 2008 à Kinshasa une convention dans laquelle la France offre une contribution de 1,5 millions de dollars pour soutenir la tenue des prochaines élections urbaines, municipales et locales en République démocratique du Congo (RDC). ** La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a envoyé jeudi 28 août 2008 plusieurs patrouilles blindées au nord de Goma pour faire cesser les combats qui ont eu lieu dans plusieurs localités dans la matinée du 28 août 2008, provoquant des mouvements de populations. La MONUC a appelé les parties à la retenue, à regagner leurs positions initiales et à éviter toute action susceptible d'entraîner une nouvelle escalade de violence. La MONUC rappelle aussi que toute action militaire menée par les signataires des Actes d'Engagement constitue une violation du cessez-le-feu.

Mercredi 3 septembre 2008 : Un avion humanitaire affrété par les Nations Unies avec 17 personnes à bord s'est écrasé lundi 1er septembre 2008 dans une zone montagneuse près de Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'épave a été localisée, mais en raison du relief, aucun hélicoptère n'a pu atterrir pour vérifier s'il y avait des survivants.

Mardi 9 septembre 2008 : Après la reprise des combats dans le nord Kivu samedi 6 septembre 2008, les Casques bleus de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) ont dû procéder à des tirs de sommation aux troupes du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) près de Nyanzale, dans le territoire de Rutshuru au Nord Kivu, afin d'empêcher de nouveaux mouvements de ces éléments dans cette zone. Le 28 août 2008, des affrontements avaient eu lieu entre des éléments armés du CNDP et les forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) dans le territoire de Rutshuru. La MONUC avait dépêché plusieurs patrouilles blindées pour faire cesser les combats qui avaient entraîné des mouvements de populations.

Mercredi 10 septembre 2008 : La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a indiqué mardi 9 septembre 2008 qu'elle appuyait les Forces armées congolaises (FARDC) contre les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) pour les dissuader d'attaquer les populations.

Mercredi 17 septembre 2008 : La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a indiqué que de nouveaux combats ont opposé mardi 16 septembre 2008 les troupes rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP)et les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Kirotshe, près de Goma, capitale de la province du Nord Kivu.

Lundi 22 septembre 2008 : Les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda, ont repris au Nord-Kivu dans l'est du pays. La mission des Nations unies au Congo démocratique (MONUC) n'a pas réussi à imposer un cessez-le-feu. Plusieurs milliers de personnes ont fui les combats.

Mercredi 24 septembre 2008 : Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a réclamé lundi 22 septembre 2008 la libération inconditionnelle de 90 écoliers enlevés dans leur école le 17 septembre 2008 par les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA, Lord's Resistance Army) dans la Province Orientale, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). La LRA lutte contre le gouvernement en place pour instaurer un régime théocratique fondé sur les 10 commandements de la Bible. Elle se livre à des exactions contre les populations civiles, et enlève des enfants afin de les enrôler dans leurs rangs. Cette guerre a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils. 1,6 million d'habitants ont fui les violences et vivent dans des camps de déplacés. Plus de détails : Dossier Fidès : Rapport global sur les Enfants Soldats de 2004. L'UNICEF a rappelé à toutes les parties que l'enlèvement d'enfants et leur emploi dans des groupes armés est un crime de guerre et un crime contre l'humanité.

Vendredi 26 septembre 2008 : Le premier ministre, Antoine Gizenga, 83 ans, a donné sa démission jeudi 25 septembre 2008. Il était en poste depuis février 2008. L'opposition et la société civile réclamaient depuis plusieurs mois sa démission, l'accusant "d'immobilisme". Il a demandé aux Congolais de se mettre au travail pour reconstruire la République démocratique du Congo, qui recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34 % des réserves mondiales connues de cobalt et 10 % des réserves de cuivre. Malgré les richesses du sous-sol congolais, 75 % des 60 millions d'habitants de la RDC vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de un dollar par jour.

Mardi 30 septembre 2008 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a publié lundi 29 septembre 2008 un nouveau rapport qui dénonce la recrudescence des viols et des recrutements d'enfants soldats dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon Amnesty, "chaque fois que 2 enfants soldats sont libérés, 5 sont recrutés de force". Le rapport traite également des violences physiques, et notamment sexuelles, dont continuent d’être victimes des femmes et des enfants dans le cadre du conflit alors que le gouvernement et les groupes armés s’étaient engagés à mettre fin à ces atrocités. Les enfants-soldats qui tentent de s’enfuir sont tués ou torturés, parfois devant les autres enfants, à titre dissuasif. L’organisation appelle notamment les groupes armés à libérer immédiatement tous les enfants intégrés dans leurs forces, et elle préconise différentes mesures pour mettre fin à la violence sexuelle dans toute son horreur. Dans un "acte d’engagement" signé le 23 janvier 2008, les groupes armés opérant dans la province du Nord-Kivu de la RDC s’engageaient à mettre fin aux homicides, viols et actes de torture à l’encontre des civils, et à ne plus recruter d’enfants-soldats. La reprise des combats dans le Nord-Kivu depuis le 28 août 2008 a provoqué le déplacement de plus de 100 000 personnes, qui sont venues s’ajouter au plus d’un million de personnes déplacées plus tôt par la violence dans cette région.

Samedi 4 octobre 2008 : Le chef de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Alan Doss, a demandé vendredi 3 octobre 2008 au Conseil de sécurité de l'ONU des casques bleus supplémentaires pour renforcer les 19 000 militaires déjà sur place pour empêcher que la RDC ne sombre à nouveau dans la guerre, après la reprise des combats dans l'est du pays.

Lundi 6 octobre 2008 : Le ministre des Affaires étrangères a accusé le Rwanda de soutenir le "mouvement de rébellion" du général Laurent Nkunda dans l'est du pays où de violents combats ont repris provoquant le déplacement des populations civiles. ** Laurent Nkunda, un général tutsi entré en rébellion qui refuse de désarmer et de s'intégrer au sein des Forces armées de la RDC (FARDC), les accusant d'être appuyées par des rebelles hutus rwandais "génocidaires", au nom de la défense de sa communauté, a justifié samedi 4 octobre 2008 la transformation de son mouvement, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), en un "mouvement de libération totale de la République", par la "trahison" du peuple par "un gouvernement qui arme les forces négatives étrangères contre son peuple, un gouvernement qui forme une armée qui se comporte très mal contre son peuple, un gouvernement qui ne répond à aucune revendication de son peuple, mais c'est une trahison".

Mardi 7 octobre 2008 : Plusieurs centaines d'écoliers ont manifesté lundi 6 octobre 2008 devant le ministère de l'Enseignement primaire et secondaire, pour protester contre la grève de leurs enseignants qui a été lancée le 1er septembre 2008, jour de la rentrée, par le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) et le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) pour des revendications portant sur une revalorisation des salaires conformément à un accord conclu en février 2004 avec le gouvernement, une harmonisation des traitements au niveau national et la régularisation du statut des vacataires.

Jeudi 9 octobre 2008 : L'ambassadeur de la RDC à l'ONU, Atoki Ileka, a annoncé mercredi 8 octobre 2008 que la République démocratique du Congo (RDC) a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU portant sur une attaque imminente des forces rwandaises contre la ville congolaise de Goma, accusant le Rwanda "de vouloir masquer cette opération en une attaque du CNDP" (le Congrès national pour la défense du peuple de général Laurent Nkunda, général tutsi entré en rébellion. Des combats ensanglantent depuis le 28 août 2008 l'armée régulière aux soldats de Laurent Nkunda, provoquant d'importants déplacements des populations civiles.

Mardi 14 octobre 2008 : Le président Joseph Kabila a nommé vendredi 10 octobre 2008 au poste de premier ministre, Adolphe Muzito, ministre du Budget, en remplacement d'Antoine Gizenga qui a démissionné le 25 septembre 2008. L'opposition et la société civile réclamaient depuis plusieurs mois la démission d'Antoine Gizenga, l'accusant "d'immobilisme". Ce dernier a demandé aux Congolais de se mettre au travail pour reconstruire la République démocratique du Congo, qui recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34 % des réserves mondiales connues de cobalt et 10 % des réserves de cuivre. Malgré les richesses du sous-sol congolais, 75 % des 60 millions d'habitants de la RDC vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de un dollar par jour.

Samedi 18 octobre 2008 : Plusieurs députés et élus locaux du Nord-Kivu dans l'est du pays se sont ralliés vendredi 17 octobre 2008 au cours d'une cérémonie officielle organisée à Bunagana, près de la frontière ougandaise, au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mouvement rebelle du général Laurent Nkunda. Les députés du Nord-Kivu ont accusé jeudi 16 octobre 2008 "certains" membres de l'assemblée et du gouvernement de cette province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) de "pactiser" avec la rébellion de Laurent Nkunda et exigé une enquête sur l'"enrichissement sans cause" de certains responsables de l'armée congolaise dans cette province ainsi que de certains humanitaires et "même de certains membres du gouvernement central". Des combats opposent régulièrement depuis le 28 août 2008 l'armée congolaise à la rébellion de Laurent Nkunda, en violation d'un cessez-le-feu consécutif à l'accord de paix de Goma, signé par les différentes parties au conflit en janvier 2008.

Lundi 20 octobre 2008 : Environ 6 000 Congolais ont fui l'est de la République démocratique du Congo (RDC) pour se réfugier en Ouganda. De violents combats opposent l'armée régulière aux combattants de l'ancien général Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui a rejeté l'accord de paix de Goma, signé par les différentes parties en conflit le 23 janvier 2008.

Lundi 27 octobre 2008 : Les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) menés par le général dissident Laurent Nkunda ont pris le contrôle de la base militaire de Rumangabo, située sur un axe stratégique dans l'est du pays, à une cinquantaine de kilomètres de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu après de violents combats avec les Forces Armées de RDC débutés vendredi 24 octobre 2008. Les hommes du CNDP ont également investi le siège du Parc national de Virunga, le plus vieux parc d'Afrique crée par décret royal en avril 1925. Le parc est classé patrimoine mondial par l'UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture. La mission des Nations Unies en RDC (MONUC) a confirmé l'information. Elle a appelé "toutes les parties à revenir sur leurs positions initiales afin de faciliter les opérations de désengagement". Des troupes de la MONUC ont été déployées sur l'axe routier entre Rutshuru et Goma, pour "sécuriser les déplacements" des civils fuyant les combats. Des combats opposent depuis le 28 août 2008 le CNDP du général déchu Laurent Nkunda à l'armée congolaise dans les collines du Nord-Kivu, en violation d'un cessez-le-feu issu de l'accord de paix de Goma, signé en janvier 2008.

Mardi 28 octobre 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a appelé lundi 27 octobre 2008 à un cessez-le-feu immédiat dans le Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), et a dénoncé les attaques délibérées menées par les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduits par le général dissident Laurent Nkunda contre les Casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). Selon la MONUC, un convoi de casques bleus qui assuraient la sécurité des civils sur l'axe Goma-Rutshuru a essuyé 5 tirs de roquettes sur 2 des blindés aux environs de Kalengera. A Goma, plusieurs centaines de manifestants ont lancé des projectiles contre les installations et les véhicules de la MONUC, détruisant le matériel des Nations Unies. Des éléments de la police nationale congolaise et des Casques bleus ont dû empêcher des manifestants d'entrer dans les installations de la MONUC. Au cours de ces violentes manifestations, un civil a été tué. Ces combats, qui ont débuté en août 2008, ont provoqué le déplacement de 250 000 personnes. Lire l'édition de Fil-info-France du lundi 27 octobre 2008 ** Le commandant de la force de la MONUC, le lieutenant général espagnol Vicente Diaz de Villegas y Herreria, nommé à ce poste lundi 25 août 2008, a annoncé qu'il n'était plus en mesure d'assurer ses fonctions pour des raisons personnelles. L'intérim sera assuré par le général ghanéen Ishmeel Ben Quartey, en attendant que soit nommé un remplaçant au général Diaz par le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO).

Jeudi 30 octobre 2008 : Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduit par le général dissident Laurent Nkunda, a annoncé mercredi 29 octobre 2008 dans un communiqué "sa décision de proclamer un cessez-le feu unilatéral dans les affrontements qui l'opposent actuellement à la coalition gouvernementale et à la MONUC, (NDLR. Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo) dans la périphérie du chef-lieu de la province du Nord-Kivu", Goma, après 4 jours de combats qui ont provoqué la fuite de dizaines de milliers de personnes, "dans le but de ne pas paniquer la population de Goma ainsi que celle qui se trouve dans les camps des déplacés aux environs immédiats de la ville". Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), 45 000 déplacés regroupés dans un camp à Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, ont pris la fuite dans la panique. ONU : Edmond Mulet, sous-secrétaire général chargé des opérations de maintien de la paix, a été chargé mercredi 29 octobre 2008 par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui se trouve en visite officielle aux Philippines, à se rendre au Rwanda et en RDC, avec Haïlé Menkerios, sous-secrétaire général pour les affaires politiques chargé de l'Afrique, afin "d'exhorter les chefs à cesser les hostilités, puis de tenter de réconcilier les dirigeants des deux pays, la RDC et le Rwanda" selon le communiqué de Ban Ki Moon. Il a également appelé "à la fin de toutes les menaces contre la ville de Goma et ses environs, à l'arrêt des attaques contre le personnel des Nations Unies et les travailleurs des organisations humanitaires et à un accès immédiat des organisations humanitaires aux populations en danger".

Vendredi 31 octobre 2008 : Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, John Holmes, a réclamé jeudi 30 octobre 2008 un accès humanitaire d'urgence dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), où s'affrontent les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduit par le général dissident Laurent Nkunda, et les forces armées congolaises. Il a espéré "que le cessez-le-feu déclaré mercredi (29 octobre 2008) aidera à restaurer rapidement des conditions de sécurité minimum et à permettre aux humanitaires d'évaluer la situation et de préparer des opérations d'urgence".

Samedi 1er novembre 2008 : A la suite des visites du commissaire européen à l'Aide humanitaire, Louis Michel, de la secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi E. Frazer, ainsi que des ministres français et britannique des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et David Miliband, le président congolais, Joseph Kabila, et le président rwandais, Paul Kagamé, ont accepté vendredi 31 octobre 2008 de participer à Nairobi au Kenya à un sommet, sous l'égide de l'ONU, pour "mettre fin aux causes qui minent l'est" de la RDC.

Lundi 3 novembre 2008 : L’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a investi dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 novembre 2008 le nouveau gouvernement formé le 27 octobre 2008, mené par le premier ministre, Adolphe Muzito qui a indiqué que la première tâche sera de pacifier l’est du pays en guerre civile. Le ministre des Affaires étrangères britannique, David Miliband, en visite dans le pays, a affirmé dimanche 2 novembre 2008 que "plus de 1,6 million de déplacés" dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) étaient "pris au piège de la crise" et sans accès à une aide humanitaire. Des combats opposent depuis le 28 août 2008 le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) menés par le général dissident Laurent Nkunda à l'armée congolaise dans les collines du Nord-Kivu, en violation d'un cessez-le-feu issu de l'accord de paix de Goma, signé en janvier 2008.

Mardi 4 novembre 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé lundi 3 novembre 2008 son intention de nommer le lieutenant-général, Babacar Gaye du Sénégal au poste de commandant par intérim de la force de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) en remplacement du lieutenant-général, Vicente Diaz de Villegas y Herreria, qui a démissionné le 27 octobre 2008 "pour des raisons personnelles". Il était en poste depuis le 25 août 2008. Babacar Gaye, qui a été commandant de la force de la MONUC de mars 2005 à octobre 2008, a été chef d'état major des forces armées du Sénégal de mai 2000 à août 2003 et chef de région militaire de novembre 1997 à mai 2000. Il a servi en tant que chef du contingent sénégalais de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) d'août 1979 à mars 1980. ** A l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a offert lundi 3 novembre 2008 ses bons offices pour mettre fin à la crise dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) et annoncé la nomination de l'ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, en qualité d'Envoyé spécial.

Mercredi 5 novembre 2008 : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, s'est dit "inquiet" mardi 4 novembre 2008 de la situation au nord Kivu dans l'est da la République démocratique du Congo après la reprise des combats. Le Procureur a rappelé que la CPI a compétence pour enquêter et poursuivre les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide commis sur le territoire de la République démocratique du Congo ou par des ressortissants congolais depuis le 1er juillet 2002. Il a déclaré : "Les crimes doivent cesser. La population des 2 provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu n'a que trop souffert. Les viols et les déplacements forcés sont des crimes graves qui ne sauraient rester impunis". Le Bureau du Procureur a commencé son examen des crimes qui auraient été commis dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ces dernières années par des personnes appartenant à tous les groupes impliqués dans la région, que ce soit le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) elles-mêmes, ou d’autres groupes armés basés dans la région. ** Malgré l'entrée en vigueur depuis le mercredi 29 octobre 2008 d'un cessez-le-feu décrété unilatéralement par le général dissident Laurent Nkunda, qui dirige le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), des combats ont éclaté mardi 4 novembre 2008 entre le CNDP et des miliciens Ma¨-Maï, après 5 jours de trêve, près de Rutshuru, à 80 km au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. ** Le nouveau premier ministre Adolphe Muzito est arrivé mardi 4 novembre 2008 à Goma pour une tournée de 3 jours dans l'est dans le but de "réconforter" la population. ** L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé un appel mardi 4 novembre 2008 visant à obtenir plus de moyens "pour répondre aux besoins de 2,5 millions de déplacés et d'habitants" dans la province du Nord Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), "menacés par une flambée épidémique de choléra, de rougeole et de coqueluche et à qui il faudrait apporter soins et vaccinations en 72 heures", selon le communiqué de l'OMS. ** Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué mardi 4 novembre 2008 qu'environ 100 000 personnes, dont 60 % d'enfants, ont fui leurs maisons à cause des violents combats entre groupes armés la semaine dernière et sont dans une situation "désespérée. L'UNICEF a également précisé qu'au cours des 2 derniers mois, 250 000 personnes ont dû abandonner leurs maisons portant le nombre total de déplacés autour d'un million, soit 20 % de la population du Nord-Kivu.

Jeudi 6 novembre 2008 : Le président Joseph Kabila a annoncé mercredi 5 novembre 2008 sa participation à un sommet international qui s'ouvrira à Nairobi au Kenya vendredi 7 novembre 2008 et qui sera consacré à la crise dans l'est de la République démocratique du Congo, après la reprise des combats le 27 août 2008 entre le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda et l'armée régulière congolaise. ** La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a appelé mercredi 5 novembre 2008 à la cessation immédiate des hostilités dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Les troupes du CNDP et des éléments de la milice des patriotes résistants congolais (PARECO) et d'autres groupes Maï Maï, s'affrontent à l'arme lourde dans les environs proches de la ville de Rutshsuru, en violation d'un cessez-le-feu décrété unilatéralement mercredi 29 octobre 2008 par le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduit par le général dissident Laurent Nkunda.

Vendredi 7 novembre 2008 : Les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont pris le contrôle jeudi 6 novembre 2008 de Nyanzale, localité située à 80 kilomètres au nord-ouest de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, malgré le cessez-le-feu qu'ils ont décrété unilatéralement le 29 octobre 2008.

Lundi 10 novembre 2008 : De nouveaux combats se sont déroulés dimanche 9 novembre 2008 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à Ngungu, localité à la frontière entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, entre les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP)de Laurent Nkunda et des groupes armés pro-gouvernementaux. Selon le porte-parole militaire de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC), le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, ces combats ont impliqué "de façon manifeste" des rebelles hutu rwandais.

Mardi 11 novembre 2008 : Une équipe multidisciplinaire de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) envoyée dans le village de Kiwanja, près de la ville de Rutshuru, pour enquêter sur des informations concernant des massacres de civils, a indiqué avoir obtenu "des informations crédibles sur des massacres de civils commis par des groupes armés au Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC)" lors de combats qui se sont déroulée les 4 et 6 novembre 2008 le mouvement des Patriotes résistants du Congo (PARECO) et les rebelles de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Le représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC, Alan Doss, a indiqué lundi 10 novembre 2008 que "les meurtres de civils par des groupes armés sont une violation des droits de l'homme et du droit humanitaire international" et "constituent des crimes de guerre".

Mercredi 12 novembre 2008 : Dans une interview diffusée mardi 11 novembre 2008 par la chaîne belge RTBF, le général dissident Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), a affirmé qu'il "était de son devoir" de renverser le gouvernement car "les Congolais sont menacés" par l'actuel gouvernement, qui ne défend pas, selon lui, la population des groupes armés hutus rwandais installés dans l'est de la RDC.

Vendredi 14 novembre 2008 : 41 officiers de police de la République démocratique du Congo (RDC), et leurs familles, se sont réfugiés en Ouganda afin de fuir les miliciens de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui ont mené des attaques dans la localité de Kiwanja, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, où une cinquantaine de civils auraient été tués. Un porte-parole ougandais a précisé que l'armée entendait remettre ces déserteurs au Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR). ** Les combattants de Laurent Nkunda sont entrés dans la ville stratégique de Kanyabayonga, située à une centaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, où convergent toutes les routes principales du Nord-Kivu. La Mission des Nations unies en RDC (MONUC), qui dispose d'une base à Kanyabayonga, n'a pas confirmé ses informations. ** Les autorités congolaises ont promis de "châtier" les soldats qui se sont livrés à des pillages dans la région de Kanyabayonga dans l'est du pays, lundi 10 et mardi 11 novembre 2008. Selon l'ONU, les soldats congolais, mal payés et indisciplinés, étaient responsables de 40 % des violations des droits de l'Homme enregistrées en RDC dans les 6 derniers mois de 2006.

Samedi 15 novembre 2008 : L'ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, nommé le 3 novembre 2008 émissaire spécial des Nations Unies par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour résoudre la crise dans l'est de la RDC, est arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa la capitale où il a rencontré le chef de la MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, Alan Doss. Il devait rencontrer le président congolais Joseph Kabila et se rendra samedi 15 novembre 2008 à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu où les troupes de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ont entrés dans la ville stratégique de Kanyabayonga, située à une centaine de kilomètres au nord de Goma. ** Le Commissaire de l'Union africaine à la paix et la sécurité, l'Algérien Ramtane Lamamra, est arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa pour des entretiens consacrés à la crise dans l'est de la République démocratique du Congo. Il rencontrera samedi 15 novembre 2008 le président congolais Joseph Kabila et le premier ministre Adolphe Muzito. Il doit ensuite accompagner l'envoyé spécial de l'ONU pour la crise en RDC, Olusegun Obasanjo, arrivé lui aussi vendredi dans la capitale congolaise, à Goma, dans l'est du pays. Ramtane Lamamra se rendra ensuite au Rwanda, accusé par la RDC de soutenir la rébellion de Laurent Nkunda.

Lundi 17 novembre 2008 : Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), a rencontré dimanche 16 novembre 2008 pendant près de 2 heures à Jomba, ville située dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Olusegun Obasanjo, nommé le 3 novembre 2008 émissaire spécial des Nations Unies par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour résoudre la crise dans l'est de la RDC. Laurent Nkunda s'est dit prêt "à rencontrer la partie adverse pour trouver un cessez-le-feu" et à accepté la création d'une commission tripartite chargée de faire respecter un cessez-le-feu bilatéral.

Mardi 18 novembre 2008 : Le président Joseph Kabila a nommé lundi 17 novembre 2008 un nouveau chef d'Etat-major, le général Didier Etumba Longomba, en raison de l'avancée importante des troupes du général dissident, Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). ONU : La France a déposé lundi 17 novembre 2008 auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, conjointement avec plusieurs autres Etats membres dont la Belgique, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, un projet de résolution qui prévoit "une augmentation temporaire d'un maximum de 2785 hommes des effectifs militaires de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC) et de 300 hommes au maximum de ses effectifs de police" en raison de la reprise des combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Jeudi 20 novembre 2008 : La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a confirmé mercredi 19 novembre 2008 un "retrait visible" du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dans les zones de Kanyabalonga-Nyanzale et de Kabasha-Rutshuru et l'ouverture d'un corridor humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Vendredi 21 novembre 2008 : Une chaîne de télévision privée émettant de Kinshasa, Raga TV, est sans signal depuis mercredi 19 novembre 2008, peu après avoir diffusé une interview du député national de l’opposition, Roger Lumbala, sur l’installation d'un bureau du président Joseph Kabila au Palais du peuple, siège du Parlement. Selon un source proche de Raga TV, des hommes armés de l'Agence nationale de renseignement (ANR) ont fait irruption dans les bâtiments de la chaîne peu après la diffusion et confisqué le support de l'interview de Roger Lumbala. Le directeur des programmes, Mbuyi Bwebwe, ainsi que 2 régisseurs d'antenne, Jules Mpata et Faustin Bwana Kawa, ont été arrêtés en attendant que le journaliste Jules Mwamba qui avait réalisé l’interview, se présente. On n'est sans nouvelles de Jules Mwamba depuis cette date. La directrice de l'information, Rosette Mamba, et un journaliste, Robert Muila, ont été interpellés jeudi 20 novembre 2008 à la rédaction de la chaîne.

Samedi 22 novembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi 20 novembre 2008 une résolution qui autorise une augmentation temporaire des effectifs du personnel militaire et des unités de police, les portant à 3 000 hommes. Il autorise le déploiement immédiat de "ces ressources supplémentaires jusqu'au 31 décembre 2008 et entend reconduire cette autorisation à l'occasion de la prorogation du mandat de la MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo", soulignant que "la durée du séjour des forces supplémentaires dépendra des conditions de sécurité dans les Kivus". (Reproduction interdite)

Lundi 24 novembre 2008 : Didace Namujimbo (32 ans), journaliste à la radio Okapi, gérée par la Fondation Hirondelle, en partenariat avec l'ONU, a été abattu d'une balle dans la tête par des inconnus dans la nuit du vendredi 21 novembre 2008 à Bukavu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) alors qu'il regagnait son domicile. La MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, s'est dite prête à collaborer avec les services sécuritaire et judiciaire de la RDC "pour mettre la main, le plus rapidement possible, sur les auteurs de ce crime" et espéré que les "autorités de ce pays vont faire diligence pour poursuivre le ou les auteurs de cet acte ignoble, qu’ils seront rattrapés et qu’ils subiront les rigueurs de la loi". L'organisation congolaise "Journaliste en danger" (JED) a demandé aux autorités "de prendre leur responsabilité pour trouver et punir les commanditaires de cet assassinat". Le secrétaire général du JED, Tshivis Tshivwadi, a déclaré : "Cela fait 7 journalistes assassinés en l’espace de 3 ans. Pour cela, nous avons eu droit à des simulacres de procès juste pour masquer les véritables assassins et les commanditaires. Nous espérons, et nous demandons encore une fois que la justice, les autorités de ce pays, puissent prendre leur responsabilité, que des enquêtes sérieuses soient menées pour connaître les circonstances, parce que, jusqu’à présent personne ne sait dire exactement les circonstances dans lesquelles Didace a été assassiné. Nous pensons qu’il est temps qu’on arrête cette machine de mort qu’on a déclenché contre les journalistes". (Reproduction interdite) ** Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), a dénoncé samedi 22 novembre 2008 l'envoi de 3 000 Casques bleus supplémentaires dans l'est du pays suite à une résolution adoptée jeudi 20 novembre 2008 par le Conseil de sécurité de l'ONU.(Reproduction interdite) ** Un convoi de la MONUC qui se rendait à Goma, dans l'est du pays, pour y accompagner une dizaine de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au processus de démobilisation, "a été arrêté par des éléments des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) qui ont demandé qu'on leur remette ces personnes", selon le porte-parole de la MONUC, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. La foule a alors jeté des pierres et a insulté les Casques bleus. (Reproduction interdite)

Mercredi 26 novembre 2008 : Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le gouvernement de Kinshasa s'est dit opposé au déploiement "de certaines troupes" au sein des 3 000 Casques bleus supplémentaires qui doivent être déployés dans l'est de la RDC, suite à une résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 20 novembre 2008. Dans cette lettre il est indiqué qu'au "regard des nombreuses exactions fort malheureuses commises par certaines troupes au sein de la MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, la population comprendrait mal que des contingents de même origine viennent renforcer les effectifs de la MONUC". 90 % des troupes onusiennes stationnées dans le Nord-Kivu (est), province la plus instable, sont indiennes, et les Indiens fournissent la totalité des hélicoptères d'assaut de la MONUC. Le 14 août 2008, une enquête interne de l'ONU avait révélé qu'une centaine de Casques bleus indiens membres de la force internationale de maintien de la paix au Congo, la MONUC, auraient commis des violences sexuelles contre des populations locales lors de leur mission. (Reproduction interdite)

Vendredi 28 novembre 2008 : Le gouvernement a lancé le mardi 25 novembre 2008 une campagne de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite pour plus d'un million d'enfants de 0 à 59 mois dans la Province Orientale et la Province de l'Equateur. Plus d'un million de moustiquaires sera également distribué. Cette campagne de 5 jours a coûté 15 millions de dollars. La RDC est l'un des pays où le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est le plus fort, avec 205 décès pour 1 000 naissance. La principale cause de décès est le paludisme. Vient ensuite la rougeole qui cause la mort de 50 % des enfants de moins de 5 ans. (Reproduction interdite) ** La MONUC, Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, a condamné mardi 25 novembre 2008 sous le couvert "d'opérations de police et de pacification", la reprise des combats par les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP)dans la province du Nord-Kivu. Ces combats ont semé la panique au sein des populations civiles qui ont fui leur maison. La MONUC a "appelé instamment les parties à respecter strictement le cessez-le-feu en revenant sur leurs positions du 29 octobre 2008 et à respecter également les zones de séparation. La force de la MONUC continue à patrouiller les zones de séparation mais le maintien de ces zones demandera la bonne foi et la coopération de tous". (Reproduction interdite) ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé des discussions jeudi 27 novembre 2008 à son siège à New York aux Etats-Unis, sur la possibilité de modifier le mandat de la MONUC après l'examen de la situation en RDC sur la base du rapport spécial du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, en présence du ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht. Ce dernier a indiqué qu'il y a "absence quasi totale de toute autorité de l’Etat" estimant que ce "déficit politique provenait de l'abondance des richesses naturelles et leur exploitation à des fins de guerre". (Reproduction interdite)

Mardi 2 decembre 2008 : Julien Paluku Kahongya, gouverneur de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à la guerre civile depuis plus de 3 mois, s'est dit prêt, lundi 1er décembre 2008, à "négocier directement, au niveau provincial" avec l'ancien général, Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui lui, a réaffirmé qu'il voulait "l'ouverture de négociations directes" avec le gouvernement de Kinshasa, principale revendication du CNDP pour arrêter la lutte armée. Le gouvernement a rejeté cette demande souhaitant des négociations avec tous les groupes armés congolais actifs au Nord et au Sud Kivu. (Reproduction interdite)

Samedi 6 décembre 2008 : La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sont parvenus à un accord jeudi 4 décembre 2008, élaboré par des officiers des 2 pays, visant à démanteler les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, une milice hutue qui combat de l'est de la RDC. (Reproduction interdite)

Mercredi 24 décembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé jusqu'au 31 décembre 2009 le mandat de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC). Il a demandé à la MONUC de se concentrer sur la protection des civils, du personnel humanitaire et du personnel et des installations de l'ONU. (Reproduction interdite)

Jeudi 25 décembre 2008 : L'ONU a dénoncé les attaques de plus en plus fréquentes contre son personnel humanitaire principalement au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). 100 attaques ont été recensées en 2008 au cours desquelles 2 travailleurs humanitaires ont été tués. (Reproduction interdite)



 
 
 


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