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De notre correspondant, Michel PALUD


Vente Elidis Boissons Services
- 26 novembre 2007



Depuis le rachat de leur société par Scottish & Newcastle en 2000, les salariés des Brasseries Kronenbourg vivent au rythme éprouvant des réformes, restructurations et autres rationalisation. Ignorant la plupart du temps de quoi sera fait leur lendemain. Ou leur surlendemain. Pourtant partie intégrante d’une très grande entreprise française, leader national du marché de la bière, ils subissent de plein fouet les lois nouvelles d’un marché mondialisé. Pour preuve : une entreprise française, propriété d’un groupe britannique, est convoitée par un consortium réunissant Danois et Hollandais, et dont le véritable enjeu est une brasserie russe.

Quant aux capitaux, difficile de déterminer qui les détient réellement. Comment avez-vous dit ? Mondialisation ?

Pas encore remis de l’offre de rachat opérée par le consortium Carlsberg-Heineken, d’ailleurs toujours en gestation, les voilà de nouveau ébranlés par l’annonce brutale de la vente d’Elidis (distribution des boissons) à la Centrale Européenne de Distribution. Le plus fou dans tout ça ? Les salariés naviguent dans un épais brouillard, aucune confirmation officielle de cette vente n’ayant encore été signifiée. Aucune infirmation non plus
.
On le sait, Elidis est déficitaire et S&N cherche à se débarrasser de cette branche qui plombe ses résultats. Et, si l’heure n’est désormais plus aux sentiments, les actionnaires préférant fouetter d’autres chats plus rentables, l’affaire apparaît d’autant plus sérieuse depuis l’annonce d’une proposition d’OPA amicale par Carlsberg et Heineken, avant peut-être une autre offre, hostile cette fois. Car S&N et Carlsberg semblent entrés dans une lutte à mort, avec pour enjeu la prise de contrôle total de la lucrative « Baltic Beverages Holding » (BBH), dont les deux protagonistes sont co-actionnaires à hauteur de 50 % chacun. Et dont les salariés de Kronenbourg et d’Elidis, sa filiale de distribution, pourraient faire les frais.

Comme beaucoup d’autres, ces derniers sont suspendus à ces sombres histoires d’actionnariat où l’on se bat à coup de milliards d’euros, de dollars, ou, comme ici, de livres sterling. Et la tempête menace toujours. Petit rappel non exhaustif des coups de tabac les plus récents : fermeture des brasseries de Rennes et Strasbourg, vente de Kanterbräu, cession de l'usine de Champigneulles, déménagement vers Paris des services commerciaux et du marketing, ainsi que du comité exécutif, projets d'externalisation du service des expéditions. Après les espoirs nés du rachat du groupe par S&N, un brasseur, le spectre d’un démantèlement est plus que jamais présent dans les esprits.

D’autant que Carlsberg et Heineken ne semblent pas disposés à lâcher l’affaire, comme Jean-François van Boxmeer, le président d’Heineken, le soulignait la semaine dernière : « …, nous invitons une nouvelle fois les actionnaires de S&N à encourager leur conseil à s'engager avec le consortium ».

L’offre d'un paiement cash de 750 pence par action tient toujours…



Michel PALUD

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