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Correspondance suisse de Cedric Morgenstern
.



LE PRESIDENT DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LAUSANNE EST RENVOYE A SA COPIE


– 9 février 2007





Tandis que l’année 2007 s’ouvre sur le retentissant procès de SWISSAIR où le silence semble être, à quelques exceptions près, la règle d’or des 19 accusés, vraisemblablement en vue de limiter les conclusions civiles, l’ année 2006 aura été marquée, en Suisse, par le trop médiatisé procès intenté à APPEL AU PEUPLE, l’Association qui dénonce les dysfonctionnements de la justice.

Accusés et plaignants ont fait recours mais la presse n’en n’a soufflé mot. Le jugement du Tribunal correctionnel de Lausanne du 24 novembre 2006 n’a donc satisfait personne. Auteur d’un pavé de quelques 260 pages, lacunaire à plus d’un titre, le Président Pierre-Henri Winzap est aujourd’hui renvoyé à sa copie et c’est très bien, au vu des irrégularités, des inexactitudes et des omissions qui lui sont reprochées.

L’Ordre des Avocats serait aussi sur la sellette puisqu’au nombre de ces irrégularités, on souligne notamment, comme déjà dit, que tous les condamnés ont été nantis contre leur gré d’avocats du choix personnel du Président Winzap, avocats appartenant tous à l’Ordre des Avocats (notamment Vaudois (OAV) et par conséquent, collègues, confrères, et / ou amis voire cousins des plaignants.

Les accusés avaient donc de bonnes raisons de vouloir récuser dès le début ces avocats qui leur étaient imposés contre leur gré et de demander à choisir eux-mêmes leurs défenseurs, indépendants et/ou hors canton, ce qui leur a été refusé.

Certes, les accusés ont pu parler lors de ce « procès » mais rien de ce qu’ils ont dit pour leur défense n’a été protocolé et tout enregistrement ayant été formellement interdit par le Tribunal, il était aisé de faire disparaître, dans le jugement, tout élément permettant de les innocenter, y compris l’audition de certains témoins gênants. De plus, ni le Tribunal ni les plaignants n’ayant été capables ? comme ils en avaient le devoir - d’apporter la preuve de la culpabilité des « accusés », on ne trouve nulle trace, dans ce jugement, de la motivation justifiant une condamnation manifestement disproportionnée et abusive. Ces omissions volontaires sont extrêmement graves car elles traduisent à elles seules l’inéquité du procès mené, comme l’instruction d’ailleurs, d’une manière unilatérale et uniquement à charge.

Violation donc incontestable de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et notamment des articles 6 (procès équitable) et 6 al. 3 c (libre choix d’un défenseur) menant inévitablement à la Cour de cassation. Les dysfonctionnements de la justice sont donc bel et bien existants même si celle-ci continue à les nier avec arrogance.

Et le malaise est tel, que plusieurs avocats indépendants ne craignent plus aujourd’hui d’attaquer en justice des membres de l’Ordre des Avocats qui, comme dans le procès d’APPEL AU PEUPLE et au mépris total de la Justice, font passer les intérêts de leurs petits copains et confrères de la partie adverse, membres du même ordre, avant ceux de leurs propres clients.

Complice de cette « justice de copinage», la presse de boulevard a également causé, lors de ce « procès », des torts moraux considérables aux victimes de ces dysfonctionnements qui se sont retrouvées, du jour au lendemain, non seulement assises au banc des accusés sans comprendre ce qu’elles auraient fait de répréhensible mais également à la une de quotidiens peu scrupuleux (Le Matin, le 24 Heures, La Liberté de Fribourg, La Gruyère, notamment), salis, déshonorés, calomniés et diffamés, pour avoir osé exprimer leurs souffrances face à l’injustice subie, dans un pays où la liberté d’expression est, paraît-il, garantie par la Constitution Fédérale, mais, selon toute apparence, de nouveau à sens unique.

Heureusement, beaucoup plus nombreux sont les journaux (et notamment la très populaire « Tribune de Genève » ou « Le Courrier » et « L’Echo Illustré » de même que les journaux de la presse alémanique, « Neue Zürcher Zeitung etc?) qui n’en n’ont même pas parlé et c’est tant mieux. Il y a encore en Suisse des journalistes corrects.

Tel n’est certainement pas le cas ? et c’est regrettable ? de Georges-Marie Bécherraz, correspondant du « 24 Heures », qui a littéralement vomi sur les accusés. On rappellera que le prédécesseur de Georges-Marie Bécherraz avait été licencié sur-le-champ après avoir laissé transparaître dans un article, sa sympathie pour APPEL AU PEUPLE. Mais de là à calomnier et diffamer les accusés comme l’a fait Georges-Marie Bécherraz dans ses comptes-rendus nauséabonds, malhonnêtes et serviles, il y a un pas que ne franchira jamais un journaliste consciencieux qui se respecte.

Côté avocats, on désapprouve en coulisses ceux qui « fricotent » avec la partie adverse derrière le dos de leurs clients car ils font du tort à la profession.On rappellera par ailleurs que le tarif horaire d’un avocat suisse est de SFrs. 400.- à 600.-, ce que d’aucuns sont prêts à payer, pour autant que leur mandataire soit honnête. Or, selon certains, « l’avocat véreux » ne serait pas un mythe.

Au début de ce « procès », on a apprécié l’intervention musclée de Me Urs S., avocat d’office hors canton du Président d’APPEL AU PEUPLE et de son second qui, dès la première heure, a ouvertement menacé le Président Winzap de quitter l’Ordre des Avocats si celui-ci l’obligeait à défendre ses clients contre son gré et contre le leur. Le Président Winzap a dû céder. Quelques semaines auparavant, Me S. s’était déjà clairement exprimé à ce sujet en ces termes : « Les procédures à venir, au-delà d’un certain tapage médiatique et des audiences-fleuves devant une cour correctionnelle, (bien qu’au regard des infractions retenues, il s’agissait plutôt de matières relevant d’un tribunal de police), ainsi que la présence du Ministère public (probablement également en raison dudit tapage médiatique), ne présentent pas de difficulté particulière nécessitant la présence d’un avocat d’office (il s’agit encore et toujours d’infractions présumées contre l’honneur poursuivies sur plainte, les infractions présumées de contraintes ne reposant strictement sur rien?) ».

Chapeau ! Car aujourd’hui avec le recul on comprend que ce procès n’avait rien à voir avec la Justice. Qu’il ressemblerait plutôt à un vulgaire règlement de comptes, à un complot d’avocats du Barreau n’ayant pas digéré que des « laïcs » dénoncent haut et fort leurs pratiques malhonnêtes et les dysfonctionnements bien réels de l’appareil judiciaire dus à ce que le médiateur François de Rougemont a appelé de la « corruption morale », sans exclure la corruption tout court.

Le pourvoi en cassation devrait donc permettre aux accusés, nantis cette fois des défenseurs de leur choix, de prendre leur revanche. Et s’il apparaît qu’ils n’ont dit que la vérité ? ce qui semble de plus en plus être le cas - les plaignants pourraient tout aussi bien se retrouver à leur tour sur le banc des accusés pour dénonciation calomnieuse. Pour autant que cette fois, la justice fonctionne?..



Cedric Morgenstern
Correspondant
www.fil-info-france.com
9 février 2007



 


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