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Correspondance
suisse de Cedric
Morgenstern
LA JUSTICE SUISSE
EST-ELLE ENCORE CREDIBLE
? -
7décembre 2008
Quatre pelés et trois
tondus hilares s'étaient
déplacés dans le cadre
de trois "soirées
d'information publiques
sur la justice",
organisées
respectivement les 11, 18
et 25 novembre 2008 à
Nyon, Yverdon et Vevey
sur le thème
"Causons
justice!", trois
soirées animées par
Serge Gumy, journaliste
à "24 Heures"
la feuille de chou du
peuple vaudois.
Drapé dans sa dignité
toute helvétique,
l'appareil judiciaire
suisse avait pour la
circonstance délégué,
à Nyon, Madame Mireille
Vuillemin, présidente
âu Tribunal
d'arrondissement de la
Côte, Monsieur
Jacques-André Nicod,
premier juge de paix du
district de Morges et
Monsieur Jean-Marie
Ruede, premier juge
d'instruction à l'Office
d'instruction pénale de
la Côte. A Yverdon, la
désormais célèbre
Françoise Dessaux,
élevée au rang de
présidente du Tribunal
d'arrondissement de la
Broye et du Nord vaudois
après
"l'exploit" de
son instruction
arbitraire ayant abouti
au non moins célèbre
"procès-bidon
truqué"
d'Appel-au-Peuple,
Monsieur Lionel Guignard,
premier juge de paix des
districts du Jura-Nord
vaudois et du
Gros-de-Vaud et Monsieur
Antoine Landry, juge
d'instruction à l'Office
d'instruction pénale du
Nord vaudois. A Vevey
enfin, Madame Julie
Jéquier, premier juge de
paix du district de la
Riviera-Pays-d'Enhaut,
Monsieur Philippe
Goermer, président au
Tribunal d'arrondissement
de l'Est vaudois et
Monsieur Hervé Nicod,
juge d'instruction à
l'Office d'instruction
pénale de l'Est vaudois.
C'est la deuxième fois,
depuis le bien-nommé
"procès-bidon
truqué"
d'Appel-au-Peuple, que
ces conférences
publiques sont
organisées conjointement
par le Bureau cantonal de
médiation en matière
d'administration
judiciaire - médiateur :
M. de Rougemont - et
l'ordre judiciaire
vaudois.
Hélas, une fois de plus,
le constat d'échec est
évident. On assiste à
un lamentable dialogue de
sourds avec des
"paons" qui
s'auto-proclament
"professionnels de
la justice" et qui,
usant de la langue de
bois, sont finalement
incapables de convaincre
qui que ce soit. Ces
"baladins"
délégués du pouvoir
judiciaire, ne sont donc
pas sortis grandis de
leur tentative de se
rendre crédibles par
"trois séances
d'information"
devant un maigre public
qui s'est surtout payé
leur tête.
En effet si ces
"guignols de la
loi" connaissent
toutes les ficelles pour
la contourner, à leur
profit ou à celui de
leurs petits copains
corrompeurs, ils ne sont
aujourd'hui plus du tout
respectés ni pris au
sérieux par le grand
public.
Cedric
Morgenstern
Correspondant www.fil-info-france.com
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