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De notre correspondant en Allemagne, Aristide VIALA



La difficulté d’être Noir - 15 septembre 2005

On s’en rend bien compte aujourd’hui qu’être Noir est une terrible équation à résoudre. Avoir le « malheur » d’avoir une peau noire veut tout simplement dire, qu’on fait partie d’une classe subalterne.

L’incendie du 25 août 2005 survenu à Paris, et qui a ravagé les bicoques où vive la dizaine de familles africaines, traduit le système d’Apartheid dans lequel vivent les immigrés africains. Ce drame vient mettre en exergue, le comportement raciste qu’affichent les autorités françaises vis-à-vis des Africains Ce triste phénomène a de quoi réveiller la conscience européenne toute entière face à la précarité dans laquelle vivent ces milliers de Noirs à qui, on a ôté le droit de vivre assez décemment. Une vingtaine de morts en quelques heures calcinés ou étouffés par les flammes dans une métropole à l’instar de Paris, il y a de quoi se poser des questions.

Comment peut-on imaginer un seul instant qu’on peut contraindre ces pauvres fils d’Afrique à vivre dans ces habitations à la fois vétustes et onéreuses ?

Si les Africains ont de la peine à vivre humainement dans l’Hexagone, les expatriés français ou européens de l’Afrique vivent dans un confort sans pareil.

Pour être africain et bien vivre aujourd’hui en France, il faut se nommer Zinédine Zidane ,Thuram ou Dzibril Cissé… C’est de la discrimination à l’état pur quand on sait que la plupart de ces victimes ont normalement droit à un loyer digne de ce nom, quand on sait que la majorité de ces familles sont détentrices d’un permis de séjour, on a toujours du mal à comprendre pourquoi on attend à ce qu’ils soient décimés par le feu avant d’agir ?

Ces pauvres gens ont-ils torts de fuir les régimes sanguinaires imposés à eux par cette même France ou encore ont-ils péché de fuir la grande misère du Sud ?

Les Noirs sont bien lésés, négligés et traités comme des moins que rien ; la triste scène de désolation qu’on observe de l’autre côté de l’Atlantique quelque part au Sud des Etats-Unis, dans la vallée du Mississipi à la Nouvelle Orléans, et en Alabama est indigne d’une Amérique multiraciale. Le cyclone dévastateur nommé KATRINA et qui a frappé le sud des USA le 30 août dernier a fait des dégâts monstres et a causé d’innombrables pertes en vies humaines.

Quand on analyse un peu comment s’est fait la gestion de ce drame qui a touché essentiellement la majorité noire qui n’a pas eu les moyens de se sauver faute moyens et de négligence de la part des autorités on se dit, que les officiels américains ont maille à partir avec ces petits-fils d’esclaves !

Le spectacle est affreux et dépasse tout entendement humain, des milliers de familles laissées à leurs tristes sorts, des maisons submergées par l’eau, tout un Etat coupé du reste du monde.

Georges Bush a sous-estimé au prime abord l’ampleur de la situation laissant la Louisiane, Biloxi comptés leurs morts… C’est inimaginable d’un pays considéré comme la première puissance du monde.

Si l’Amérique est capable d’envoyer des hommes sur la lune, si elle est assez forte pour envahir d’autres nations à son gré pourquoi, ne s’est-elle pas dès lors préparée face à ce cyclone dont la météo avait fait part à maintes reprises ? Pourquoi l’administration s’est entêter de renforcer les digues de protection ? D’autre part, on se demande pourquoi l’assistance aux sinistrés, a pris du temps ?

Devant ce spectacle funèbre, l’on se dit que Bush et les siens ont péché par négligence, on est choqué de constater dans cette Amérique de grands cossus qu’il n’y a un tiers monde, des sans-voix qui ne savourent pas « au rêve américain »

Plus de deux millions de personnes en Alabama vivent en-dessous du seuil de pauvreté ; là encore les Noirs paient le plus lourd tribut et sont les laissés pour compte.

À l’inverse, si ce phénomène se produisait dans un état à forte majorité blanche, la mobilisation serait plus perceptible voilà qui met en évidence cette inégalité dans laquelle est plongée la société américaine.

Une chose est aujourd’hui sûre, avec cette inégalité de plus en plus institutionnalisée, avec ce fossé qui sépare les Noirs et les Blancs, le monde ne côtoiera jamais la paix, et cette triste réalité ne fera que naître de pires tensions entre les différentes races.




Aristide VIALA






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