Entrez
votre email :
__ABONNEMENT__
GRATUIT !
        
Ciquez-ici !
fil info
0ACCUEIL INDEX GENERAL00VILLES00INFO,,QUIZ,,VIRUS,,METEO,,TV-SAT-CINE,,ASTRO,,AJOUTER FAVORIS !,,CONTACTS SOUMETTRE UN SITE0
 
Accès correspondants de PRESSE
 
 
Les pages infos, cliquez ici !

Offre n° 2

PAGE INFO "Basse Normandie" + de liens dans Régions, Basse-Normandie
 
Offre n° 1




REGIONS : BASSE-NORMANDIE



De notre correspondante à Caen, Martine Labonde


A Falaise, une policière municipale porte plainte contre son supérieur - 21 juin 2012


Elle s'appelle Sabrina Sage. Elle est policière municipale à Falaise (Calvados) depuis 10 ans et titulaire depuis 5 ans. Dans le cadre de sa promotion, un entretien est organisé le 7 juin dernier. Tous les directeurs des services de la ville assistent à l'entretien ce qui implique, à mon sens, une forte pression sur une femme seule comme c'est souvent le cas dans un entretien, face à des mâles machos, mais tout se passe bien, sauf à la fin, où le directeur général adjoint demande à la jeune femme : "Cela vous fait quoi d'être dans la Police avec de telles initiales"(SS)? La surprise est de taille. La jeune femme bouleversée juge la question intolérable : "Des milliers de personnes ont été déportées et je ne veux pas être assimilée par mes initiales à ces faits" dit-elle offusquée. Le maire Eric Macé, reconnaît "qu'elle s'est sentie blessée mais il n'y a pas d'arrière pensée blessante" et d'ajouter : « C'est un trait d'humour de mauvais goût. Il manie aussi bien le 1er degré que le 3ème degré ". La policière dépose plainte, "ce qui est tout à fait légitime", ajoute le maire, et demande la démission du directeur adjoint de la police, qui entre-temps présente ses excuses verbales. La jeune femme les demande par écrit, mais la plainte est sur le bureau du Procureur qui décidera de la suite à donner.

Ce genre de réflexion désagréable ayant pour but de mettre en état d'infériorité une femme, n'est pas rare dans les bureaux des instances administratives. L'Education Nationale détient, à mon sens, le triste record de ces allusions déplacées voire graveleuses envers les femmes. Mon expérience en la matière est hélas assez fournie. Lorsque j'arrivais en 1982 sur un poste d'enseignante à Hérouville St Clair, la titulaire que je remplaçais avait eu les avances du sous-directeur de SES (Section d'Education Spécialisée). Lorsqu'un jour elle dit qu'elle serait seule un week-end en raison du déplacement professionnel de son mari, le sous-directeur en question, Jean-Marc B., proposa de lui tenir compagnie. Ce qu'elle refusa en argumentant qu'à son âge elle se passait de ce genre de propositions. Jean-Marc B répondit : " On fait toujours de bonne soupes dans de vieilles marmites ". Avisée de cette histoire, une enseignante du même collège ajouta : "à condition d'avoir de jeunes carottes".

Dans ce même collège d'Hérouville, un instit de la SES eu une idée digne d'un cochon. Alors que l'enseignante en cuisine remarquait que les bouteilles d'alcool réservées aux cours de cuisine diminuaient pendant les inter-classes, l'enseignant Bernard D. proposa d'en vider une et de pisser dedans. Puis, faisant le gué avec Jean-Marc D., ils surprirent le fautif qui se mit à boire dans la bouteille d'urine. Voilà à quoi se distraient les profs de collège qui ont la charge des enfants.

Les raisons de tels dérapages ne sont pas très difficiles à comprendre. Certains disent que c'est depuis trente ans que cela ne va plus. Certes. D'autres remontent à 1968. C'est indéniable. Mais cela va plus loin et parfois c'est lourd de conséquences.

Un individu enseignant de ce collège d'Hérouville, Dominique L. professeur de mathématiques, tenta à mon domicile de me violer et me dit être venu pour cela. Mal lui en prit, car le type en question, bien comme il faut et au dessus de tout soupçon soi-disant, ne savait pas à quoi il s'attendait, et en fait de viol, il resta les quatre fers en l'air, les vêtements déchirés, et en fut pour ses frais. Mais le plus minable de l'affaire, c'est ce président du Tribunal de Caen, Desbordes, qui sorti des réflexions dignes d'un cochon : " Elle aurait mieux fait de se laisser faire, comme ça on aurait eu des preuves ", lança-t-il en audience publique. Bien voyons ! Et en appel, ce ne sera guère mieux : " Vous savez, avoue-t-il à mon avocat, il nous arrive de faire quelques erreurs mais on fait pour le mieux ". Encore heureux qu'il ne soit pas chirurgien celui-là. Et en plus il vous soutien que vous avez tout inventé. De cette bêtise crasse, il n'y a rien à tirer.

D'autre exemples sont à porter à la connaissance des gens honnêtes, comme ce facteur de la résidence les Edelweiss à Caen, qui y est allé de son couplet : "Y a plus moyen de mettre la main à leur machin", lançait-il dans le hall de l'immeuble en déposant le courrier. La médecine a elle aussi son lot d'indigents. Un jour que je saignais d'une oreille à cause d'une otite, Eric G. de SOS médecin, me demanda où j'avais pris ce sang là. Je répondis "de mon oreille, où voulez-vous que je le prenne ? " Il rétorqua :" Oh! il y a plusieurs possibilités". Quelques courriers en recommandé sont donc allés au Conseil de l'Ordre sans conséquence pour ce type. Sans commentaire.

"On est en République" entend-on souvent. "On fait ce qu'on veut", avec tous les débordements répugnants qui vont avec, si bien décrits par Brigitte Bardot dans son livre "Un cri dans le silence" ou par le Général Bigeard, dans son livre "Crier ma vérité" (aux éditions du Rocher). Tous les deux ont très bien traduit le ras le bol des femmes qui refusent de se laisser saloper par des puceaux, quitte à rester seules toute leur vie. Mais, quelle tranquillité!

Que faire face à cette incurie ?
D'abord, ne pas se taire. Dénoncer, ne rien garder pour soi, avec le risque d'avoir en face de soi des individus qui vont rire de toutes leurs tripes grossières. "Dire la Vérité, rien que la Vérité, même si cela dérange" disait Hubert Beuve-Méry, ... et surtout si cela dérange, pourrais-je ajouter. N'ayons pas peur de dire ce qui doit être dit, surtout dans la Presse, quitte à gêner l'establishement socialiste. Tenir tête, même si cela coûte, à ces juges imbus d'eux mêmes, Burgaud, Pavageau, Sadot, Calle , Enquebec, Chilou et les autres, bien installés dans leur fonctionariat et donc sûrs de leur convictions et de leur pseudo-science. Aujourd'hui, ce problème est récurent et touche toutes les catégories professionnelles. Du prof de latin qui pose sa main sur vos fesses, au médecin qui met une jeune mineure enceinte et qui s'enfuit dans les îles, paraît-il, il y a de quoi être dégoûtée par ces raclures de bas étages qui n'ont aucune excuse. Cela n'ira pas en s'améliorant ; la clique à DSK vient d'être élue pour cinq ans ; mais on va encore dire qu'il ne faut pas psychoter.

Le respect des femmes est loin d'être acquis et les sanctions hélas, sont trop souvent sans effets.


Martine Labonde



RETOUR SOMMAIRE REGIONS


Offre n° 3





ABONNEZ-VOUS GRATUITEMENT !

ENTREZ SIMPLEMENT
VOTRE EMAIL !

Abonnez-vous gratuitement !
En cas de difficultés : abonnes@fil-info-france.com




Accès correspondants de PRESSE

Offre n° 4


 

 

LES PAGES "INFO" vous proposent les meilleurs sites de leurs catégories !
 
 
 




COPYRIGHT © 2005

www.fil-info-france.com