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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Concours
de Plaidoiries des
Lycéens: la Bretagne se
distingue - 1er
février 2010
La finale du Concours de
plaidoiries des lycéens
s'est déroulée vendredi
au Mémorial de Caen.
Organisé depuis treize
ans en partenariat avec
la MGEN, Amnesty
International, Reporters
sans frontières et,
depuis cette année le
journal l'Actu, il était
présidé par le
dessinateur du journal Le
Monde, Jean Plantu.
Portées par une jeunesse
enthousiaste, 14
plaidoiries sur des
sujets divers étaient
défendues avec
conviction et
détermination. Les
femmes vitriolées au
Bengladesh, les
réfugiés de Sangatte,
les difficultés à se
faire accepter par la
société quand on est en
surpoids ou, au contraire
l'anorexie, sont les
thèmes traités sans
concession par les
garçons et les filles
dont certains venaient de
fort loin. Sensibles aux
problèmes qui les
touchent de près ou à
ceux infligés par des
tortionnaires sans
scrupules dans des pays
éloignés de l'Europe,
les lycéens ont par leur
verve juvénile mais
déjà très affirmée,
pris fait et cause pour
les opprimés, les
persécutés et les
femmes agressées
Faisant écho à des
dessins exposés dans une
salle voisine et
inaugurés la veille par
Plantu, le difficile
sujet des fillettes
excisées sans
anesthésie entre 4 et 12
ans,en Mauritanie, au
Soudan, Burkina-Faso,
Centrafrique, Côte
d'Ivoire, Gambie, Guinée
et Guinée-Bissau, Kenya,
Liberia, Sénégal,
Tchad, Djibouti, Egypte,
Ethiopie, Erythrée,
Mali, Sierra Léone et
Somalie.Tout ces pays se
reconnaîtront dans leurs
actes les plus odieux qui
portent atteinte à
l'intégrité de la
femme. Ce refus machiste,
expliquent Justine
Audouard et Lucie
Giraudou du lycée
Michelet de Marseille,
" d'éliminer tout
plaisir sexuel chez la
femme". Cette
tradition africaine est
bien ancrée dans la
tête de l'homme qui
dispose de sa femme comme
il l'entend sans se
soucier des lois
existantes. "Au
moment où nous nous
cultivons, où nous nous
amusons avec nos amies,
l'excision rappelle aux
adolescentes qui la
subissent les contraintes
de la vie d'épouse,
l'obéissance et
l'enfer-mement. C'est
pourquoi nous voulons
nous engager pour que ces
filles de notre âge ne
soient plus marquées au
fer rouge de la
domination des
hommes".
Le Jury composé de
membres de la MGEN,
France Bleu,
Ouest-France, Amnesty
International et de
Xavier Onraed, bâtonnier
au barreau de Caen,a
décerné le Prix
Engagement citoyen à
Cécile Goujon de l'Eure
pour, la Délinquance du
miroir ainsi que le Prix
du public. Le 3ième Prix
a été décerné à
Grégory Rabaud de Cognac
pour, En Afrique:
liquidation des Albinos.
Il eut la délicate
attention d'inviter sur
le podium une concurrente
non voyante de l'Institut
des jeunes aveugles de
Paris, ayant traité le
même sujet. Le 2ième
Prix est revenu à Hugues
Boiteux, de Besançon,
pour " Attention
défense de pleurer! Zone
d'entraînement
intensif". Le Prix
du concours a été
décerné à Enora Naour
du lycée Victor et
Hélène Basch de Rennes
pour, Les réfugiés de
la Jungle ne sont pas des
animaux. Elle reçoit une
invitation pour aller à
New-York où elle
visitera, entre autre, le
siège de l'ONU.
Martine Labonde
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