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REGIONS : BASSE-NORMANDIE



De notre correspondante à Caen, Martine Labonde


Le journaliste colombien, Hollman Morris, en visite à Caen
- 7 octobre 2009


Journaliste sur la Uno avec une émission intitulée CONTRAVIA ( à contre sens), en Colombie, Hollman Morris a répondu à l'invitation de l'Association LIBERTAD mardi soir au Mémorial de Caen.

Attaché aux droits de la population paysanne de son pays, le journaliste était venu présenter le film TEMOIN INDESIRABLE retraçant son parcours dans l'enfer quotidien que subissent ses concitoyens. Opérant difficilement sur place, et toujours accompagné de gardes du corps armés, le journaliste, pris pour cible et recevant des menaces de mort, dénonce depuis quinze ans le conflit avec les FARC, auxquels se joignent les paramilitaires, les élus corrompus, et les narco-trafiquants.

"Notre pays, à cause de cela, est placé dans la cible du Tribunal Pénal International", explique Hollman Morris. Dans ce pays où règne la terreur, il y a 4 millions de déplacés, un nombre inconnu de disparus, dont certains sont retrouvés dans des fosses, devant les mères de famille comme le montre le film.

Un film d'ailleurs assez horrifiant où l'on voit des personnes découpées et d'autres jouer au football avec des têtes humaines. C'est ce que dénonce les journalistes colombiens en donnant la parole aux victimes dans l'émission de télévision, très souvent reléguée à des heures impossibles par le Président Uribé. Pas étonnant que le journaliste Morris soit considéré comme terroriste par le chef de l'Etat, car il dénonce la cruauté, la violence gratuite sur laquelle le pouvoir corrompu ferme les yeux. "Le président Uribe a choisi de régler le conflit par les armes, mais ce n'est pas ce que nous voulions. Nous demandons la paix avec des négociations" . Certes, la libération d'Ingrid Betancourt a été une victoire. "La première chose à dire, c'est que ce qui se passe n'est pas de sa faute. Pour l'instant elle s'occupe de reconstruire sa vie, précise Hollman Morris, et elle s'occupe toujours du conflit".

Dans cette guerre, il n'y a pas de liberté de la presse, et les journalistes sont le point de mire de la guérilla. "Nous sommes signalés par le Président comme étant des cibles", ajoute Hollman Morris. " Uribe nous disqualifie, nous stigmatise comme étant des soutiens aux terroristes bien que l'on parle de paix ".

Ne pas être indifférents.

Ce que le journaliste attend des Français, c'est qu'ils se mobilisent comme ils l'ont fait pour Ingrid Betancourt. La solidarité avec le peuple colombien est urgente. "On demande une solidarité internationale pour une sortie négociée du conflit. Le ministre français Kouchner avait promis de travailler pour l'obtention de la paix et il a reçu une claque du président colombien".

De leurs côtés, les Etats-Unis lui décernent un prix prestigieux pour son combat envers les Droits de l'Homme, et continuent d'installer des bases militaires en Bolivie, au Vénézuela, Guatemala, Mexique, pour soi-disant surveiller les mouvements de troupe.

Pour le moment, Hollman Morris poursuit sa route à travers la France et l'Europe, aujourd'hui à Lille puis en Irlande, pour porter plus haut et plus loin la flamme de l'espoir.

Contact en France : www.infolibertad.com



Martine Labonde



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