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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Le
crack Ourasi fête ses 32
ans - 14 avril
2012
Ils étaient plus d'une
centaine, samedi 7 avril,
à se rendre au haras de
Gruchy à Saon dans le
Calvados, pour un
événement rarissime.
Ourasi, cheval
talentueux, quatre fois
vainqueur du Grand Prix
d'Amérique-Marionnaux,
avec 58 victoires en 85
courses entre 1983 et
1990, arrive à 32 ans,
un âge respectable pour
un cheval dont les
entraînements se
passaient de façon
décontractée, à tel
point qu'on l'appelait
" le roi fainéant
". Venus de Gironde,
du Nord, de Saône et
Loire et même de
Belgique, ses admirateurs
lui apportaient carottes
et pommes pour gâter cet
attachant trotteur,
propriété de Madame
Ostheimer, et bichonné
par sa nounou, Annie
Jumel. Fainéant,
peut-être, mais surtout
capricieux comme une
star, fier de son succès
auprès des humains et
très conscient de
l'admiration dont il est
l'objet, et par
conséquent facétieux
avec le public : il
suffit de tendre la main
vers lui pour qu'Ourasi
se détourne et fait un
tour devant vous pour
mieux vous regarder
malicieux, et de nouveau
s'éloigner. Il évolue
désormais dans un
herbage du haras où il
coule des jours
paisibles. " Cela
n'a pas toujours été
facile, confie Annie
Jumel. Au début de sa
retraite, il a eu une
période de reproduction
puis, du jour au
lendemain, l'ambiance des
champs de courses lui a
manqué ". Pas si
simple, en effet, de
quitter les hippodromes,
mais la limite des dix
ans étant atteinte, le
champion a dû prendre sa
retraite. L'ennui est
vite venu, partiellement
atténué par les visites
de ses nombreux fans dont
certains cherchent
l'entrée du haras,
perdus dans la campagne
normande. " C'est
bien la route du haras
où est Ourasi ?, demande
un conducteur venu en
famille voir le champion.
" Oui, vous allez le
trouver au bout de
l'allée à droite ; il
est là, toujours aussi
espiègle et plein de
malice ".
Un visiteur indélicat
Profitant de
l'effervescence autour
d'Ourasi, un visiteur
malhonnête a subtilisé
un livre d'or où Annie
Jumel conservait les
articles de presse,
photos et mots
d'admiration des
turfistes. Un larcin qui
n'honore pas son auteur
et qui, on l'espère, ne
lui portera pas chance.
Martine Labonde
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