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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Procès
sous haute surveillance
aux Assises de Caen - 8
février 2010
La session de la Cour
d'Assise avait à juger
un récidiviste en
matière de viol. Connu
pour son franc parlé et
sa rébellion devant les
Tribunaux, Ramuncho
Mingo, marchand forain,
43 ans dont 18 sous les
verrous, comparaissait
pour viol et agression
sexuelle sur deux jeunes
femmes de 21 ans et 37
ans, enlèvement,
séquestration et vol en
récidive en mars 2008.
Le service de sécurité
était important au vu de
la personnalité agitée
du prévenu dont l'avocat
venait juste de prendre
connaissance du dossier.
Et pour cause.
En détention provisoire
depuis plusieurs mois,
transféré de prison en
prison, Ramuncho Mingo
avait appris le décès
de sa mère. L'homme
avale des lames de rasoir
qui le conduisent à
l'hôpital et en ressort
le jour de sa
comparution. " Trop
peu de temps pour
consulter mon
client", argumente
Me Claude Marant-Gombard,
qui demande un report
d'audience. Le certificat
précise que des lames de
rasoir sont encore dans
le corps de l'accusé qui
présente un état de
faiblesse et une "
anémie en cours de
réparation".
Au nom de l'article 6/3
de la CEDH (Cours
Européenne des Droits de
l'Homme) en référence
aux droits de la
Défense, l'avocat
réitère sa demande de
report d'audience,
acceptée par Gérald
Lesigne représentant le
Ministère Public, qui
précise toutefois que
" Mr Mingo doit
comprendre que la Cour ne
peut se plier à quelque
chantage que ce soit,
mais s'il y a d'autres
automutilations il en
prend le risque, mais le
procès se tendra".
Sur les réquisitions de
l'Avocat Général, la
Cour accorde le renvoi au
2ème trimestre 2010.
Martine Labonde
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