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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Un
grand Résistant
disparait -23 août
2012
On a appris le décès de
Jacques Vico, Résistant
de la première heure en
1940. Décédé à Caen
le dimanche 5 août
dernier à l'âge de 89
ans, Jacques Vico
participait encore
quelques semaines avant
à des enregistrements
sur la Résistance dont
il fit partie.
En juin 1940, Jacques
Vico a 17 ans. L'âge de
toutes les audaces,
surtout en temps de
guerre. Il entre dans le
groupe Robert, puis dans
le réseau Hector et
distribue des journaux
clandestins. Au
Débarquement, il rejoint
la Compagnie Fred
Scamaroni puis la 2ème
Division blindée Leclerc
qu'il suivra jusqu'en
Allemagne à
Berchtesgaden, où il
délivrera son père
déporté dans les camps.
Revenu à la vie civile,
il oeuvre pour les
Assedics de
Basse-Normandie dont il
est le directeur pendant
29 ans. Son besoin
d'aider les plus démunis
et son esprit humaniste
de Secrétaire National
des Scouts de France, le
poussent vers la
création des Foyer de
Jeunes Travailleurs et
les MJC.
En 1988 il prend sa
retraite et commence
alors une infatigable
route qui le conduit
d'écoles en lycées pour
répéter inlassablement
son discours de Paix :
" La Résistance est
éternelle et
universelle. Il faut
refuser l'inacceptable
jour après jour "
disait-il. Il répondait
toujours présent à
l'invitation du Mémorial
de Caen pour des débats
sur la Résistance dont
il a su transmettre
l'esprit de l'époque et
les difficultés qu'elle
rencontrait, suivis de
représailles.
Sa disparition laisse un
grand vide dans la
région, mais l'Histoire
des Résistants et leur
mémoire ne s'éteindra
pas; " Ami si tu
tombes, un ami sort de
l'ombre à ta
place..." dit le
chant des Partisans ; il
s'adresse aujourd'hui à
Jacques Vico.
Martine Labonde
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