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De notre correspondant en Guadeloupe, Franck de la Salette


LA CHASSE AUX ARMES EST OUVERTE - ENCORE UN GUADELOUPEEN TUÉ D'UN COUP DE FUSIL... - 22 août 2009


Pierre Cozéma, un Abymien de 25 ans, a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi par trois impacts de plombs, près des terrains de tennis de Dugazon/Les Abymes.

À l'arrivée de la police, il était toujours vivant. Pierre Cozéma, 25 ans, a succombé à ses blessures quelques minutes après sa prise en charge par les secours. C'était dans la nuit de jeudi à vendredi, peu avant 23 heures. Son corps était étendu à terre, rue des Bégonias, aux Abymes, à proximité des terrains de tennis. Le jeune homme, venait d'être la cible d'au moins un coup de feu, tiré par un fusil de chasse.

Son thorax et son ventre présentaient trois impacts de plombs de gros calibre (chevrotine). L'enquête a été confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire. L'autopsie devra fournir plus de renseignements sur le crime. Aucun témoin direct de la scène ne s'est présenté au commissariat.

Ce meurtre s'ajoute à la triste liste d'homicides par armes à feu, qui ne cesse de s'allonger depuis le début des grandes vacances. Chaque jour connaît son lot de violences depuis le début du mois de juillet.

Jeudi soir, des coups de feu ont également retenti à Capesterre-Belle-Eau. Un homme de 29 ans a été la cible d'un coup de fusil vers 22 heures, tandis qu'il marchait près du parc Paul-Lacavé. Il s'en est sorti avec deux éraflures au visage, causées par des plombs. Ce qui laisse supposer que le coup a été tiré de très loin. Il a quitté les urgences de l'hôpital au bout d'une heure, mais n'avait pas encore porté plainte hier. Selon la police, cet homme est très connu au commissariat, mais pas en tant que victime. Il vient de sortir de prison pour des violences. Il pourrait donc s'agir d'un règlement de comptes.

Braquages et règlements de comptes se banalisent

Braquages, règlements de comptes, menaces : toutes les occasions sont bonnes pour dégainer un fusil à pompe et/ou à canon scié, ou encore un pistolet d'alarme trafiqué.

La police tombe parfois sur des armes de poing et il est arrivé que la justice saisisse une Kalachnikov (fusil-mitrailleur). Mais les armes à feu les plus répandues en Guadeloupe restent le fusil à pompe, le fusil de chasse à canon scié et le pistolet d'alarme trafiqué. « On note clairement une tendance à la hausse depuis deux ou trois ans » , estime Jérôme Gauthey, directeur départemental de la sécurité publique.

Ces équipements ont fait des dégâts depuis le début des grandes vacances. Chaque jour des cambriolages, braquages et diverses violences avec armes à feu sont en ce moment commis chez nous.

Le 9 juillet, un adolescent de 16 ans est arrêté à Basse-Terre armé jusqu'aux dents. Il a un coutelas dans la main et un fusil caché dans le pantalon.

Cinq braquages en un week-end

Sept jours plus tard, à Pointe-à-Pitre, un homme d'une trentaine d'années est atteint de deux balles cour Zamia. Il est gravement blessé à la jambe et au ventre. Cinq braquages avec armes à feu sont commis durant le week-end du 18 et 19 juillet. Plusieurs personnes sont blessées. On se souvient, au cours de ce fameux week-end, d'un groupe armé qui avait fait irruption dans deux supermarchés et deux stations-service à Goyave et Petit-Bourg, en moins d'une demi-heure, pour arracher quelques tiroirs-caisses.
Chez des particuliers ou dans les lieux publics, les armes circulent et sont utilisées à toutes les sauces.

Le 27 juillet, dans un restaurant d'Anse-Bertrand, un règlement de comptes à l'arme à feu ne fait heureusement aucun blessé.
Le 5 août, deux voleurs sortent un fusil dans une supérette de Belcourt pour s'emparer de la caisse.
Dans la nuit du 11 au 12 août, une série d'agressions à main armée donne du fil à retordre aux gendarmes de Sainte-Anne, Saint-François, Morne-à-l'Eau et Petit-Canal. Des particuliers sont détroussés et bousculés.

LA CHASSE AUX ARMES EST OUVERTE

En riposte à la série de violences par arme à feu, les forces de l'ordre lancent des opérations coup-de-poing et ciblent les lieux festifs. La première du genre a eu lieu tôt vendredi matin, à la sortie des discothèques du morne Vergain.

Vers 3 h 30 hier, la police boucle le secteur des discothèques du morne Vergain (Blue Night, Cabaret et Instant), aux Abymes. Des fonctionnaires en civil avec des brassards rouge « police » . D'autres en uniforme avec des chasubles. Mais aussi des hommes encagoulés, fusil à la main.

Le procureur leur a donné les réquisitions nécessaires pour contrôler les noctambules, à pied ou en voiture, et pour fouiller les véhicules (coffres et habitacles).

Objectif : trouver des armes. Des couteaux, des coutelas... mais surtout des pistolets, fusils et autres calibres. Quelques heures avant cette opération coup-de-poing, un homme de 25 ans était abattu (lire ci-dessus).

Les policiers ne sont pas non plus à l'abri des balles. Avant de lancer l'opération, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Jérôme Gauthey, rappelle à ses hommes que, pas plus tard que mardi, la Brigade anticriminalité (Bac) de Basse-Terre a essuyé des tirs de 9 mm. Alors pas question de lésiner sur la sécurité : « Brassards police pour être identifiable et gilet pare-balles pour tout le monde. »

Le DDSP reconnaît que ce n'est peut-être pas le jour le plus approprié pour ce genre de contrôle. D'autant que la pluie, qui s'est invitée, risque de faire fuir bon nombre de fêtards. Mais l'important, c'est de se montrer et d'occuper le terrain.

Fouilles au corps

Le terrain est occupé très rapidement. À 3 h 40, les accès sont bouclés, côté morne Vergain et côté Le Raizet. Personne ne passe sans être contrôlé. Dans la foule, qui s'égaye à l'arrivée de la police, certains s'étonnent : « Qu'est ce qui se passe, c'est la guerre ? » D'autres y vont de leur commentaire : « Ce n'est pas ici qu'il faut venir, ils sont tous à Baie-Mahault. »

Un homme est arrêté. Les policiers ont trouvé un couteau, une machette et vingt-cinq cartouches sous le siège conducteur de sa voiture. « Je suis chasseur » , se défend-il. Il s'expliquera au poste, en garde à vue. Après dégrisement, car il avait 1,5 g d'alcool dans le sang. Il est convoqué au tribunal.

Les contrôles s'enchaînent. Des personnes sont fouillées au corps. Quelques-uns grognent : « Je n'ai rien sur moi. » D'autres approuvent : « Si c'est pour notre sécurité. »

À 4 h 15, la plupart des véhicules ont été contrôlés. Parkings et stationnements se sont vidés. À 5 heures, il n'y a plus guère que quelques couche-tard devant la station-service. Sans doute parlent-ils du contrôle... Et des contrôles de ce type, il y en aura encore et encore.

Le directeur de cabinet du préfet, Etienne Desplanques, prévient. La chasse aux armes est ouverte.

Six meurtres depuis le début des vacances

Depuis le début des vacances, quatre personnes sont mortes, victimes des armes à feu. Un homme a été tué à coups de poing et un autre à l'arme blanche.
Raphaël Bazil, 25 ans, est retrouvé mort à Vieux-Bourg/Les Abymes dimanche 19 juillet, à 6 heures. Son corps gît à proximité d'une station-service. Il a reçu une balle en pleine tête.

Didier Petit, 45 ans, reçoit des plombs en pleine tête au Kawane Café, à Saint-François, dans la nuit du 8 au 9 août. Des jeunes Saintannais qui n'ont pas pu entrer dans la discothèque dégainent le fusil et visent la porte. La victime est au mauvais endroit, au mauvais moment.

Yasmine, 18 ans, est tuée par son petit ami à Capesterre-Belle-Eau, dans la nuit du 15 au 16 août. Elle est atteinte à l'oreille par un tir de fusil à pompe. Le tireur, 21 ans, soutient que c'était un accident. Il explique qu'ils s'amusaient à imiter un clip de rap (débile).

Pierre Cozéma, 25 ans, est atteint par trois plombs de gros calibre, jeudi soir, aux Abymes. Etendu à terre à proximité des terrains de tennis de Dugazon, le jeune homme succombe à ses blessures très rapidement. Le ou les auteurs du crime n'ont pas encore été interpellés. Deux autres meurtres ont été commis pendant les vacances : un homme a été tué à coups de poing à Basse-Terre. Un autre a perdu la vie à cause d'un coup de couteau au Gosier, lors d'une soirée privée à Dunoyer.

JEROME GAUTHEY, DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DE LA SECURITE PUBLIQUE
L'objectif de cette opération, c'est de lutter contre la présence de plus en plus marquée des armes sur la zone pointoise. Nous avons eu un certain nombre de faits à déplorer, notamment des homicides, d'où les opérations qu'on mène depuis la semaine dernière et que l'on va intensifier sur les secteurs les plus sensibles. Ce soir, on a eu une présence remarquée et appréciée de certaines des personnes contrôlées. Elles nous l'ont dit en tout cas. D'autres opérations sont prévues, qui vont cibler d'autres lieux festifs et essayer de coller à la réalité de la délinquance.

ETIENNE DESPLANQUES, DIRECTEUR DE CABINET DU PRÉFET

Cette opération s'inscrit dans une série que l'on va mener, avec la police et la gendarmerie, pour lutter contre la présence d'armes et la multiplication des agressions (...) On ne peut pas tolérer l'intolérable.


Franck De La SALETTE
http://guadeloupe-decharge-geante.over-blog.com


Source : France Antilles, police, préfecture


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