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De notre correspondant à Brest,
Michel PALUD



La Légion étrangère - 21 avril 2008

Alors que se profile la commémoration annuelle de la bataille de Camerone à Aubagne (Bouches du Rhône) le 30 avril prochain, un petit rappel s’impose sur la Légion étrangère, le plus prestigieux des corps de l’armée française.

Le 9 mars 1831, une ordonnance du roi de France Louis-Philippe créé la Légion étrangère. La vocation de ce corps à servir « hors du territoire du royaume » est clairement spécifiée par le texte, disposition levée depuis. Formée d’anciens membres de la Garde suisse et du régiment Hohenlohe encadrés par des officiers français, la Légion étrangère participe à la conquête de l’Algérie, avant d’être cédée à l’Espagne en 1835. Parallèlement, le 16 décembre 1835, une 2ème Légion est créée. Engagée en Crimée en 1855, la Légion étrangère se distingue notamment à Magenta en Italie sous les noms de 1er et 2ème régiments étrangers.

Le 25 mars 1863, la Légion étrangère entame une campagne au Mexique. 31 officiers et 1917 sous-officiers et légionnaires mourront sur cette terre.

Le 30 avril 1863 constitue le jour de gloire de la Légion étrangère, pieusement commémoré chaque année, mais jour terrible de sang versé.

En ce 30 avril donc, au matin, 3 officiers et 62 soldats sont retranchés sous le commandement du capitaine Danjou dans l’hacienda de Camerone. Dès le début du combat, Danjou a fait jurer à ses légionnaires de se battre jusqu’à la mort. Ces quelques dizaines d’hommes vont résister une journée entière aux 1200 cavaliers et 800 fantassins mexicains du colonel Milan (soit un rapport d’environ 3 pour 100). Les légionnaires tuèrent 300 mexicains et en blessèrent autant. Danjou fut tué à midi et le sous-lieutenant Vilain, l’un de ses adjoints, tomba vers 16h00. Au soir, les 6 derniers légionnaires chargèrent à la baïonnette. Trois d’entre eux survécurent : le caporal Maine, Français, et deux légionnaires d’origine belge, Constantin et Wensel. Le sacrifice de ces soixante-cinq hommes a permis le passage du convoi qu’ils devaient protéger.

Amputé de la main gauche en 1853 à la suite de l’explosion de son fusil, Danjou portait une prothèse articulée en bois qui fut retrouvée le lendemain sur les lieux du combat. Elle fut ramenée à Sidi-Bel-Abbès et est depuis conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne. Elle est présentée aux troupes chaque année lors de la commémoration de Camerone, portée par un ancien valeureux que la Légion veut honorer. Le nom de cette bataille est inscrit sur chaque drapeau de ces régiments d’élite.

La Légion étrangère, de nouveau nommée ainsi après 1875, a depuis été engagée sur tous les théâtres d’opérations où flottèrent nos couleurs.

Parmi tant d’autres, citons son action en 1883 au Tonkin où elle fut envoyée pour protéger la population et où 600 légionnaires résistèrent à 20 000 Chinois à Tuyen-Quang. Evoquons encore les 36 644 volontaires étrangers et 6329 Français passés dans ses rangs lors des 52 mois de la première guerre mondiale ; 5 régiments furent engagés, mais les pertes les réduisirent à la fin des combats au seul Régiment de Marche de Légion Etrangère (RMLE), premier régiment de l’armée française à recevoir la Médaille militaire en 1919, puis décoré de la Légion d’honneur et honoré de multiples citations. Citons toujours la participation de la 13ème demi-brigade à l’expédition de Narvik en 1940 ou les combats de Bir Hakeim en Libye en 1942. Puis le débarquement en Provence et la remontée vers le nord. Et encore l’Indochine où 10 000 hommes périront, et, bien entendu, Diên Biên Phu, où la Légion représentait environ 50 % des troupes (pour mémoire, en leur mémoire, 1500 morts et 4000 blessés dont peu reviendront des camps). Et, enfin, l’Algérie et ses 20 000 légionnaires participants aux « opérations de maintien de l’ordre » ; rallié au putsch d’Alger d’avril 1961, le 1er Régiment Etranger Parachutiste (REP) fut dissout le 30 avril de la même année.

Le 24 octobre 1962, la Légion étrangère quitte Sidi-Bel-Abbès qu’elle avait fondée en 1842, brûle le pavillon chinois pris à Tuyen-Quang et qui ne devait pas quitter la ville algérienne, emporte la main de bois du capitaine Danjou et les reliques du musée du Souvenir, et exhume les cercueils du général Rollet, « père de la Légion », du prince Aage de Danemark, petit-fils du roi Christian IX tué en 1940 et, symboliquement, celui du dernier légionnaire tué en Algérie, Heinz Zimmermann. Ces corps seront transférés à Puyloubier, près de Marseille, où ils reposent toujours.

Corps d’élite, corps de traditions, la Légion étrangère porte le képi blanc depuis 1925, mais officiellement depuis le 14 juillet 1939. Autres signes distinctifs, la Légion porte la cravate verte, le gilet vert, la grenade à sept flammes (depuis 1868) et, depuis 1874, les épaulettes vertes et rouges, symbole ancien des compagnies d’élite.



Michel PALUD



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