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Larousse
du bricolage - 14
juin 2006
Chic ! me suis-je dit.
Une encyclopédie du
bricolage ! Voilà
exactement ce qu'il me
fallait pour pallier mes
nombreuses incompétences
qui s'étalent au grand
jour et à ma grande
honte dès qu'il s'agit
de rafistoler, réparer
ou changer quoi que ce
soit, dans mon havre
familial, de chancelant,
défaillant ou
détérioré. Et le
moral, tout à coup, est
revenu au beau fixe,
d'autant que tout ce que
produit la maison
Larousse est une valeur
sûre.
Et hop ! C'est parti pour
un tour de chauffe et un
premier inventaire. Une
encyclopédie de ce
genre, est-il besoin de
le souligner? n'est pas
un roman ni une thèse de
doctorat à lire, dans
l'ordre, de la première
à la dernière page. On
va à la pêche à l'info
et au conseil pratique
dont on a besoin à un
moment précis, pour
répondre à une demande
précise.
Le premier chapitre est
consacré à ce que tout
bon père de famille
(comme disaient les
générations d'hier,
pour faire la paire avec
la bonne ménagère) doit
avoir en réserve dans ce
qui lui sert d'atelier :
l'outillage de base, à
multiplier par autant de
spécificités qu'il y a
de métiers dans le
bâtiment. Faites le
calcul : ce sont les
vendeurs des GSB (grandes
surfaces de bricolage)
qui vont se frotter les
mains.
Suivent les savoir-faire,
également de base, de la
manière d'accrocher un
objet au plafond (mais
que peut-on bien
accrocher au plafond ?)
à la découpe cintrée
dans du verre. Jusqu'ici,
tout va bien. Ou à peu
près...
S'ouvre alors un chapitre
qui s'inscrit d'emblée
dans la lignée des
préoccupations actuelles
de tous ceux qui font
profession de bâtir : le
bricolage écologique,
autrement dit avec
utilisation de matériaux
naturels et recours à
des astuces respectueuses
de l'environnement.
C'est, il est vrai, dans
l'air du temps. Mais qui
s'en plaindrait ?
Le corps de l'ouvrage
expose ensuite toutes les
techniques mises
habituellement en oeuvre
par les professionnels du
bâtiment : la
maçonnerie, la toiture,
les revêtements, la
menuiserie, la plomberie,
l'électricité, etc.
Sans entrer, certes, dans
trop de détails qui
risqueraient d'asphyxier
le lecteur, les auteurs
développent le b-a-ba de
ces techniques, puis
osent de-ci de-là telle
ou telle subtilité, a
priori fort utile.
Comment doubler un mur
plan, calfeutrer une
fenêtre, réaliser un
glacis à l'eau, colmater
des crevasses au plafond,
poser une chape sèche
flottante, réaliser un
collé-cloué, traiter un
bâti contre les
infiltrations, évaluer
le pH de l'eau, raccorder
des tubes en cuivre,
protéger une
installation électrique
contre la foudre,
détacher un meuble, etc.
: le pain ne manque pas
sur la planche de travail
!
Au bricoleur, bien
évidemment, de prendre
ses responsabilités pour
savoir jusqu'où il peut
pousser ses compétences.
Sans doute est-il plus
expert en tel domaine
plutôt qu'en tel autre.
Par contre, peut-être
est-il allergique comme
certains - suivez mon
regard - à tout ce qui
touche à la plomberie
(sauf, à la rigueur,
régler une chasse d'eau)
ou aux subtilités de
l'électricité. Qu'il
sache toutefois que, dans
cette volumineuse
encyclopédie
laroussienne, il aura un
allié de choix, tel un
dépanneur multi-cartes
qui l'éclairera et
viendra à son secours en
cas de flou artistique
sur telle ou telle
manière de s'y prendre.
Ultime solution en cas de
flou, non plus
artistique, mais
généralisé, sur la
panne qui vous
déconcerte ou le
chantier que vous ne
savez par quel bout
commencer : avoir recours
à de vrais pros qui, au
passage, vous
enseigneront l'art et la
manière. Une fois
encore, votre Larousse du
bricolage vous prouvera
son utilité en vous
apprenant à apprécier
le vrai savoir-faire.
Larousse du bricolage,
2006, 624 pages
- ARCHIVES
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