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De notre correspondant
Marc CHARTIER


Le bois "avance" vraiment - 26 octobre 2006



Le dernier salon Maison-Bois d'Angers (octobre 2006) l'a démontré : comparativement aux autres matériaux de construction, le bois a de multiples atouts à faire valoir dans le secteur de l'habitat, notamment individuel.
La preuve avec quelques réalisations primées à Angers.

Pourquoi le bois ? Pourquoi peut-on être amené à le préférer à d'autres matériaux dans la construction d'habitats individuels ou collectifs, que ce soit en ossature ou en composants ?

Meilleur confort ? Esthétique plus affirmée ? Sans doute. Mais encore ?

Le Comité national pour le développement du bois (CNDB) a conduit, en 2002, une étude de cas portant sur quatre opérations de logements collectifs en bois sur divers départements français. Ses principales conclusions furent les suivantes : le bois permet d'atteindre plus facilement que d'autres matériaux certaines cibles HQE (Haute Qualité Environnementale) ; il peut faciliter les opérations de financement des projets (obtention de subventions) ; il permet, vu la légèreté des structures mises en place, l'implantation d'habitations sur des terrains difficilement constructibles (forte pente, anciens remblais, ruine industrielle...) ; il offre d'excellentes performances en confort acoustique ou thermique et dans la résistance au feu ; il est doté de qualités environnementales incontestables ; il permet la préfabrication en usine, d'où des gains de productivité (avec des éléments préfabriqués, une maison de 120 m² peut être construite en moins de cinq jours)...

Qu'en est-il alors, dans notre pays, du marché de la construction en bois ? Toujours selon une étude du CNDB, il a connu une croissance de plus de 46 % depuis 2001, alors que celle du nombre total de maisons individuelles (traditionnelles + maisons bois) n'était que de 18 %. En 2005, ce sont ainsi près de 9 000 maisons à ossature bois (MOB) qui ont été construites en France, pour 224 000 maisons en maçonnerie traditionnelle.

L'un des objectifs du CNDB pour la maison bois est de porter sa part de marché à 20% de l'ensemble des maisons individuelles construites en France. En d'autres termes, de passer de 7 900 à plus de 30 000 unités par an. Cet objectif aura sans nul doute, à court terme, une incidence sur les techniques de fabrication, en privilégiant notamment la production industrielle, celle-ci offrant tous les avantages de la filière sèche, dont la réduction des temps d'intervention sur site et la non sujétion aux intempéries. « La demande de produits semi-finis, voire finis ? charpentes, panneaux-murs, sous-ensembles préfabriqués ? à destination de la maison bois et plus largement de tout le secteur de la construction est montée en puissance, affirme Pierre Piveteau, président d'Atlanbois et de l'entreprise Piveteau Bois. Cette évolution tire à la hausse l'utilisation du bois en même temps qu'elle entraîne les industriels à pousser plus loin leur process. »

« Quelques grands groupes de maisons individuelles traditionnelles, poursuit le CNDB, se sont risqués sur le marché de la maison bois en les intégrant à leur catalogue. Ces essais se sont soldés par des échecs avec généralement moins de 40 ou 50 maisons bois vendues l’année passée. La commercialisation de ce type de maison, hors d’un marché de masse, ne peut bénéficier des mêmes modes opératoires que les maisons individuelles traditionnelles. Il paraît évident à l’heure actuelle qu’un constructeur traditionnel ne peut remplacer une gamme de maisons traditionnelles par des maisons bois, cependant il peut ajouter une gamme à son catalogue sans que celles-ci viennent concurrencer l’existant. »

Différents modes constructifs

La construction bois répond à toutes les contraintes, qu'elles soient esthétiques, architecturales ou topographiques.
Elle fait place à quatre techniques principales :
l'ossature bois (MOB) : né de la technique américaine de la platform frame, ce procédé est le plus répandu. Il repose sur l'utilisation de cadres de bois de sections optimisées et disposées pour former une trame serrée. Un isolant thermique est placé dans le vide entre les montants. Des panneaux de contreventement permettent de rigidifier l'ensemble. Les murs peuvent être assemblés sur site ou préfabriqués en atelier. Outre un bardage bois, les murs-panneaux peuvent recevoir des parements en brique, pierre, béton ou enduit.

le poteau-poutre : issu du principe constructif à colombages, ce système consiste en une structure porteuse apparente et rigide, composée de poteaux et de poutres de fortes sections. Grâce au maillage de sa trame, variant de 2,5 m à 5 m, ce mode constructif permet de grandes portées, offrant un volume intérieur libre et généreux.
le bois empilé : les murs autoporteurs sont composés de rondins ou madriers calibrés superposés ou ajustés verticalement.

les panneaux massifs : ces panneaux de structure en planches contrecollées sont utilisés comme éléments de murs extérieurs, murs de refend, planchers ou supports de toiture pour les maisons individuelles ou les bâtiments collectifs industriels et commerciaux.

« Une longère dans la prairie »

Lauréate du Palmarès 2006 du salon Maison-Bois d'Angers dans la catégorie grands espaces, la "Maison SLM" a été construite à Plomeur (Finistère) par Jean-Charles Castric, architecte DPLG (Quimper).

Le terrain sur lequel elle a été bâtie est une vaste prairie de 8 760 m², près d'un hameau ancien et de sa chapelle. Le volume simple de la maison est bardé de châtaigner posé verticalement à couvre-joint ; il se décolle du sol sur deux longrines pour flotter au ras des prés.

La maison, semblable à une longère traditionnelle, est orientée Sud Sud-Est. La façade Nord est fermée et protégée. La façade Sud est ouverte, donnant sur la prairie et exposée au soleil. Deux pignons épais percés de deux fenêtres panoramiques encadrent une longue terrasse en bois, prolongement naturel du séjour et des chambres.

Les longrines sont en maçonnerie de parpaings avec enduit ciment.

L'orientation et la qualité thermique de l'enveloppe (ossature bois, isolation laine minérale, couverture zinc à joint debout) assurent un très faible besoin énergétique, celui-ci étant couvert par un simple poêle à bois central.

Coup de cœur

La "Maison dans un champ" de Jean-Baptiste Barache (Paris) a obtenu le prix "coup de coeur du jury" dans la catégorie grands espaces.

Dans un volume qui pourrait être une grange, une boîte à mi-hauteur partitionne l’espace sans le cloisonner et génère un lieu pour chaque usage: repas, bain, bibliothèque sous la boîte, séjour et prise de soleil devant, couchage dedans, espace de travail dessus.

Les écailles de cèdre rouge qui recouvrent l’enveloppe extérieure du sol au faîtage permettent de s’abstraire de l’image classique de la maison. Elles se transforment selon qu’elles sont soumises à la pluie (oranges et brillantes), au soleil (argentées) ou aux multiples événements climatiques qui ponctuent chaque journée normande.
Les menuiseries sont en sapin de pays, brûlées sur les parties extérieures, claires de l’autre coté du verre. La terrasse est couverte d’un platelage de mélèze. L’intérieur est uniformément recouvert de panneaux de pin, excepté le sol qui est laqué blanc. Un poêle de masse en brique d’argile contient et canalise le feu, deuxième source de chaleur de la maison après le soleil.

Les fondations sont constituées de 20 plots de béton armé, sans longrine. Quatre fermes en lamellé-collé de sapin du Nord constituent l’ossature primaire. Le pignon vitré est orienté plein Sud et prolongé par une terrasse. L’été, deux larges portes donnent une relation directe avec le paysage ; l’incidence du soleil du Sud sur le volume habitable est faible et l’effet de serre, limité. L’hiver, la maison est entièrement inondée de soleil et chauffée par l’effet de serre.
La maison n’est pas alimentée en électricité. Ce choix met en évidence les lumières naturelles (aube, crépuscule, lune, étoiles) et implique l’utilisation d’éclairage par flamme : bougie, lampe à huile. Les personnes et les objets se révèlent alors dans l’ombre mouvante d’une manière toute différente.

Comme dans les vieilles maisons de campagne, l'entrée donne sur une grande cuisine-salle à manger (40m²), avec au milieu une épaisse table de bois, la seule de la maison. Deux paillasses de 15m de long sur les deux côtés de la maison permettent d’y concentrer tous les rangements et de laisser l’espace libre de tout mobilier. Les boîtes de lit donnent sur un espace commun et se ferment avec un rideau. La baignoire est escamotée dans un placard lorsqu’elle n’est pas utilisée. Lorsque les portes s’ouvrent, une partie de l’espace commun (12 m²) est annexé pour le bain.
Après le montage par des charpentiers des 4 fermes en lamellé-collé de sapin du Nord sur des plots de fondation, la maison a été réalisée par un seul homme. Elle a coûté 70 000 euros. Le chantier a duré 18 mois.

Bioclimatique

La "Maison solaire" construite à Chisseaux (Indre-et-Loire) par Adelgund Witte (agence d'architecture AWI - Orléans) a obtenu, au salon Maison-Bois, le premier prix dans la catégorie petits espaces.

Le souhait du maître d'ouvrage était de faire construire une maison bioclimatique en structure bois, intégrée à l'environnement, sur un terrain exposé Sud. La forme de la maison et la disposition des baies sont en effet optimisées pour fournir de meilleurs apports solaires passifs. Le projet prévoit une séparation entre la serre, implantée au Sud de la maison, et le séjour en forme de mur "trombe" (mur capteur-accumulateur comportant des orifices dans ses parties basse et haute).

La structure en ossature bois de 60/140 mm permet une isolation de 15 cm pour les murs. Quant aux rampants de la toiture, ils sont isolés sur une épaisseur de 24 cm. La ventilation mécanique double flux est couplée avec un puits provençal. Un poêle à bois, au centre de la maison, assure le chauffage nécessaire en appoint à la VMC double flux en hiver.

La toiture principale intègre des capteurs solaires thermiques pour la production d'eau chaude sanitaire.
Le bois a été utilisé pour la structure (panneaux et poteaux-poutres), la charpente (lamellé-collé), le bardage (en mélèze traité à l'huile de lin), les menuiseries (mixtes bois-alu), la serre (bois-alu), les plafonds (lambris et plaques de plâtre), l'habillage des murs (lambris, panneaux OSB et plaques de plâtre), l'escalier et l'aménagement des terrasses extérieures.

Réappropriation d'une architecture devenue désuète

L'extension de la "Maison Javaudin" (centre de Rennes), premier prix en catégorie extensions et surélévations au salon Maison-Bois d'Angers, est l'oeuvre de David Juet (Ken En So - Nantes).

La configuration des lieux était particulièrement intéressante, notamment pour sa densité (maisons mitoyennes organisées en alignement sur rue) et l'intégration d'un espace jardin, véritable îlot de verdure et de calme.
L’extension, invisible depuis l’espace public, insuffle une nouvelle vie à cette maison, en dissociant la "suite" parentale de l’espace enfants. Elle constitue un entre-deux permettant une meilleure communication entre les espaces de vie et le jardin situé deux mètres plus bas. Accessibles, les toits terrasse offrent un prolongement évident et fonctionnel de l’intérieur vers l’extérieur.

Cette réalisation s’inscrit pleinement dans la démarche de développement durable (HQE), par la réappropriation d’une architecture devenue désuète dans un contexte de redensification urbaine et par le principe constructif mis en oeuvre : ossature bois, travail sur l’orientation (apports d’énergie passive et luminosité).
Le volume enterré de 75 cm, pour des raisons de gabarit autorisé, de raccords avec l’existant et d’habitabilité des espaces créés, met le jardin au niveau d’une tablette/bureau filant le long de la façade et dans chacune des pièces. D'où l'"interaction" entre intérieur et extérieur. Il présente aussi l’avantage d’une forte inertie thermique et d'une isolation très performante.

La base du bâtiment est constituée d’un cuvelage, mis en oeuvre après reprise en sous-oeuvre des murs de pierre de la maison existante. Le reste du volume est fabriqué à partir d’une ossature bois classique, les planchers étant en solivage bois massif. Le bardage est constitué de panneaux de résine synthétique noirs . Les toitures terrasse sont en lames de bois (IP) et les sols intérieurs , en parquet massif collé. Le chauffage est assuré par une chaudière gaz à condensation et complété par une cheminée bois..

« Construire humain »

Lutte contre l'effet de serre, participation à la vie de la forêt, utilisation d'une ressource en forte croissance, priorité donnée à la qualité de l'environnement : toutes les raisons sont bonnes pour (faire) construire en bois. Tel est l'argumentaire développé par le Comité national pour le développement du bois. Et cet organisme de compléter en multipliant les illustrations. Seul matériau qui apaise et respire, le bois « offre le confort le plus complet ». Performant contre le froid, il est également très bien adapté, pour ses qualités d'isolation, aux régions chaudes. « Lorsque toutes les règles de l'art sont respectées », il « résiste à tout », en tout premier lieu au feu et aux insectes xylophages. Comme la pierre, il dure longtemps, s'inscrivant ainsi dans l'histoire de l'architecture et la constitution d'un patrimoine solide. Et ainsi de suite...
Bref! Comment ne pas être convaincu ? D'autant que la conclusion du CNDB prend des allures péremptoires : « Vous connaissez sa douceur, sa chaleur, sa beauté... Mais saviez-vous que le bois soutient largement la comparaison avec l'acier en termes de résistance, avec la pierre en termes de longévité ? Que ses performances physiques sont souvent supérieures à celles des autres matériaux ? Et puis, à la différence de tous, il se renouvelle en permanence (nos forêts ne cessent de croître depuis deux siècles !). Ecologique, technologique et beau, le bois est sans rival. C'est lui qui, depuis toujours, donne sa dimension humaine à l'architecture. »

Sans rival ! Voilà, tout est dit. Sinon que les promoteurs d'autres matériaux (à commencer par le béton et l'acier) sont évidemment prêts pour la parade. L'excellence est-elle nécessairement exclusive ? La question mérite, pour le moins, d'être posée.





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