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De notre correspondant
Marc CHARTIER


Premier état de la qualité de l'air dans les logements français - 22 novembre 2006



L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), créé par les ministères en charge de la construction, de la santé et de l’écologie, l’Ademe, le CSTB et l’ANAH, a présenté, le 21 novembre 2006, les résultats de la première campagne nationale sur la qualité de l’air dans les logements en France. Cet état de la qualité de l’air, ciblé sur une trentaine de polluants chimiques, physiques et microbiologiques, est la première référence disponible sur la pollution dans le parc de logements français.

La qualité de l’air que nous respirons dans les différents lieux intérieurs que nous fréquentons tous les jours 22 heures sur 24 - logements, bureaux, écoles, transports, espaces de loisirs?- est reconnue aujourd’hui comme un enjeu de santé publique. La pollution de l’air intérieur est suspectée de jouer un rôle significatif dans l’accroissement de diverses pathologies chroniques et les allergies respiratoires.

Produits de construction, de décoration, d’ameublement, d’entretien ou de bricolage, équipements de chauffage et de production d’eau chaude, présence humaine et activités liées aux besoins essentiels (cuisine, hygiène, lavage) ou autres (tabagisme, utilisation de bougies, d’encens, cosmétiques, présence de plantes et d’animaux domestiques), air extérieur..., sont autant de sources et vecteurs des pollutions observées.

Après une phase pilote portant sur 90 logements, la campagne nationale dans les logements conduite par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur sur la période 2003-2005 autorise aujourd’hui à dresser un premier état de la qualité de l’air intérieur représentatif de la situation des 24 millions de résidences principales en France métropolitaine continentale.

Les paramètres ont été choisis en fonction de leur impact sur la qualité de l’air ou sur le confort, de leur dangerosité et de leur fréquence d’apparition : monoxyde de carbone, composés organiques volatils, particules, radon, allergènes de chien, de chat ou d’acariens, rayonnement gamma, dioxyde de carbone, température, humidité relative, débit d’air? Pour la plupart, ce sont des paramètres différents de ceux retenus habituellement pour caractériser la qualité de l’air extérieur, car ils sont le reflet de la présence de multiples sources de pollution intérieures : matériaux, équipements, mobilier, produits ménagers, activité humaine, environnement extérieur, etc.

Des informations détaillées ont également été collectées sur les caractéristiques techniques des logements et leur environnement ainsi que sur les ménages, leurs activités et le temps passé au contact de la pollution.

Ces données seront exploitées ultérieurement. Les données ont été recueillies dans 567 résidences principales (1 612 individus enquêtés) réparties sur 55 départements et 74 communes de la France continentale métropolitaine, sur une durée d’une semaine, à l’intérieur des logements, dans les garages attenants lorsqu’ils existaient et à l’extérieur.

Il existe une spécificité de la pollution à l’intérieur des logements par rapport à l’extérieur, qui s’exprime en particulier par la présence de certaines substances non observées à l’extérieur ou par des concentrations nettement plus importantes à l’intérieur. Les polluants visés sont présents à des niveaux quantifiables dans la majorité des logements du parc. La répartition de la pollution chimique organique n’est pas homogène dans le parc. Seule une minorité de logement (9 %) présente des concentrations très élevées pour plusieurs polluants simultanément ; à l’inverse, 45 % des logements présentent des niveaux de concentrations très faibles pour l’ensemble des polluants mesurés. Selon le polluant, de 5 à 30 % des logements présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc.

Hormis pour le radon et l’amiante (non mesuré dans cette étude), il n’existe pas encore de valeurs guides établies en France, auxquelles comparer les concentrations retrouvées dans les logements. Les rares recommandations comparables sur le même pas de temps de mesurage, disponible à l’échelon international ou à l’étranger peuvent parfois être dépassées dans des proportions variables de logements, en particulier : quelques % pour le monoxyde de carbone, de quelques % à jusqu’à près d’un quart pour le formaldéhyde, la moitié pour les allergènes d’acariens.

Les résultats de cette campagne sont actuellement exploités par les agences sanitaires et seront utilisées par les autorités pour mieux établir les risques sanitaires associés à la pollution de l’air intérieur et définir les éventuelles mesures à prendre pour la protection de la population.

Plus d\'informations :
http://www.air-interieur.org





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