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De notre correspondant
Marc CHARTIER


Constructeurs et huissiers de Justice au service des consommateurs - 7 décembre 2006



Créée en 1993, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) regroupe plusieurs centaines de petits et moyens constructeurs de maisons individuelles, représentatifs de la profession. Indépendante, elle a pour missions de promouvoir la maison individuelle et l'accession à la propriété, de défendre la profession, de protéger les intérêts des consommateurs, d'oeuvrer pour l'application de la loi du 19 décembre 1990, seul contrat légal de construction de maisons individuelles, de représenter une force de proposition face aux pouvoirs publics, notamment pour les questions de réglementation.

Pour mieux assurer la défense des consommateurs, elle est désormais soutenue par la Chambre nationale des huissiers de Justice. Une Charte de partenariat a ainsi été signée entre les deux organisations professionnelles et une triple démarche engagée afin que soient apportées aux maîtres d’ouvrage toutes les garanties prévues par la loi et le Contrat de construction de maison individuelle (CCMI).

Selon la FFC, près de 50 % des maisons individuelles construites en diffus - lorsqu’un particulier négocie lui-même l’achat du terrain et choisit les prestataires - sont réalisées en dehors du cadre légal. Mais aussi en toute impunité, car l’application de la loi n’est pas contrôlée.

La FFC va recommander aux constructeurs d'insérer dans leurs contrats une clause leur permettant de recourir à un tiers objectif en cas de problème. Ce "tiers objectif" étant l'huissier de Justice le plus proche. L’alliance ainsi constituée doit contribuer à soutenir les constructeurs de maisons individuelles qui refusent de travailler dans l’illégalité et les aider à se défendre contre une concurrence déloyale qui se permet de contourner les lois et de solliciter les maîtres d’ouvrage par le biais de publicités mensongères. Le simple fait, par exemple, de se passer de l’assurance dommage-ouvrage, rendue obligatoire dès 1978 par la loi Spinetta, leur permet de réduire le montant du devis final de 5 à 8 %.

Selon la FFC, les raisons de cette dérive sont triples :

1 - les contraintes de la loi sont telles que certains acteurs préfèrent exercer en pleine illégalité plutôt que d’y satisfaire ;

2 - d’autres sont involontairement amenés à agir dans l’illégalité dans la mesure où - compte tenu de la complexité des dossiers financiers et techniques -, ils ne parviennent pas à obtenir les garanties nécessaires à l’exercice du CCMI ;

3 - la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes a d’autres priorités.
Afin de mettre un terme à ce problème, la FFC préconise notamment que :
- les notaires refusent de procéder à la signature des actes d’acquisition de terrains et de prêts lorsqu’ils ne sont pas en présence d’un Contrat de construction répondant aux exigences de la Loi de 1990 ;
- les supports publicitaires refusent de publier les insertions trompeuses des intervenants qui ne sont pas de véritables constructeurs ;
- les banquiers prêteurs refusent d’émettre une offre de prêt s’il ne s’agit pas d’un CCMI respectant tous les points de la loi de 1990.

La FFC se tourne également vers les pouvoirs publics pour que, dans leurs dispositions légales ou réglementaires, ils impliquent les différents acteurs à exercer leur devoir de contrôle dans le cadre de l’attribution du Prêt à taux zéro, par le biais de l’organisme de contrôle de sa distribution (FNGAS), et dans la rédaction en cours de l’ordonnance réglementant l’attribution du permis de construire par l’application d’un dispositif bloquant (clause suspensive en cas de non application rendant incontournable l’obligation par le maître d’ouvrage de souscrire à l’assurance dommage ouvrage).

Dans le cadre de ce nouveau partenariat, le rôle de l’huissier de Justice est :

1) d’informer le futur maître de l’ouvrage de l’existence du cadre légal et des garanties qui y sont attachées, notamment l’assurance dommage-ouvrage et la garantie de livraison. L’huissier de Justice, dans son rôle de conseil, est à même d’exposer et d’expliquer ces garanties légales au futur maître d’ouvrage mais aussi d’apporter, par son expérience de terrain, un éclairage, un témoignage précis sur les dangers de contrats conclus avec de faux constructeurs.

2) de prévoir une clause pour un dialogue constructif entre les parties. De simples désaccords portant généralement sur des vétilles peuvent conduire à des conflits, à l’issue fréquemment judiciaire. Ce scénario aboutit à une situation de blocage, retardant la livraison de la maison, parfois de plusieurs années. Le rôle de l’huissier de justice est d’intervenir en amont de cette situation pour que le litige puisse être résolu. Il est possible de prévoir l’insertion de l’huissier de justice dès la conclusion du contrat de construction de maisons individuelles.
La clause suivante pourrait ainsi être proposée au constructeur et insérée dans le CCMI : « Le constructeur pourra à tout moment faire appel à tout huissier de Justice territorialement compétent de son choix, afin de tenter de rapprocher les parties. En contrepartie, l’huissier de Justice, ainsi requis, s’engage à intervenir, dans le cadre du présent contrat, à la demande de la société Y qualifiée de constructeur. Le constructeur pourra également faire appel à cet officier ministériel pour établir tout autre type de constat qu’il jugerait utile ».

3) avant les travaux, de sensibiliser le maître d’ouvrage et le constructeur sur l’importance de pouvoir prouver que les formalités de publicité relatives au permis de construire ont été bien accomplies.
De plus, afin de se prémunir contre une action éventuelle des riverains ou de la commune, le constructeur peut demander à l’huissier de Justice d’établir un état des lieux de l’environnement du futur chantier décrivant par exemple l’état des clôtures mitoyennes, l’état des façades des constructions voisines et des ouvertures existantes, l’état des trottoirs et de la voirie, etc.

4) durant les travaux, à titre préventif et afin d’éviter une mise en jeu ultérieure de sa responsabilité, le constructeur peut solliciter l’intervention d’un huissier de Justice afin d’établir la modification de la configuration de la maison imposée par le maître d'ouvrage.

À la fin des travaux, le constructeur peut faire établir un constat de l’état de la maison individuelle qu’il s’apprête à livrer. Il peut ainsi se protéger, avant la réception, contre toute détérioration éventuelle de la maison qui ne lui serait pas imputable.

Plus d'informations :
http://www.ffcmi.com

(source : Infinités Communications)





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