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De notre correspondant
Marc CHARTIER


L'irrationnel dans l'acte d'achat immobilier - 31 janvier 2007



Dans le cadre du Salon national de l'immobilier qui se déroulera du 22 au 25 mars 2007 au Palais des Congrès de Paris - Porte-Maillot, l'organisateur a commandé au Docteur Jacques-Antoine Malarewicz (médecin psychiatre, spécialiste de la thérapie de couple et de la thérapie familiale) une étude sur l'irrationnel dans l'acte d'achat immobilier.

Comment expliquer que 90 % des Français, à un moment ou à un autre de leur vie, placent en tête de leurs priorités l’accession à la propriété et qu’ils cèdent à ce besoin impérieux de plus en plus tôt ?

Comment comprendre qu’ils acceptent de s’endetter, parfois pour 25, 30 ou même 50 ans, en sacrifiant souvent leur confort immédiat ?

En réponse à ces questions, la réponse du Dr Malarewicz est la suivante :
« Face à une appréhension du temps totalement bouleversée, face à des liens affectifs fragilisés par l’augmentation de l’espérance de vie et le consumérisme relationnel, l’acquisition d’un espace personnel correspond au besoin de se réfugier dans une certitude tangible. Plus exactement, le besoin archaïque de trouver sa place au sein d’un espace sécurisé est supposé répondre à des incertitudes et à des peurs d’un tout autre ordre. La stabilité d’un espace sert d’assurance face aux instabilités relationnelles et aux incertitudes du temps et de l’époque.

C’est bien le terme «archaïque» qui convient ici. Il explique l’apparente irrationalité de certaines décisions au sens où un besoin de ce type ne s’explique pas, ne se justifie pas et ne s’encombre pas de la crainte d’avoir à assumer des sacrifices.

L’habitation est à la fois un bien à transmettre, elle accompagne la filiation, en même temps qu’un espace d’accueil privilégié pour le clan, elle devra probablement de plus en plus répondre aux exigences de cette forme de lien social.

Ce que nous demandons d’un lieu de vie, c’est qu’il soit à la fois symbole de stabilité, de solidité et point de référence.

Ainsi, une maison semble être un espace plus rassurant qu’un appartement, plus de la moitié des Français ont choisi la première possibilité. De même, quand ils le peuvent, ils cherchent à la construire de leurs propres mains. Ces mêmes Français déménagent de moins en moins fréquemment : selon les chiffres des recensements, ils étaient 94 % à le faire entre 1975 et 1982 et seulement 81 % entre 1990 et 1999. Ils restent en moyenne 14 ans dans le même logement.

Non seulement l’occupation d’un lieu de vie tend à se stabiliser dans le temps mais il permet, paradoxalement, de se disperser dans l’espace. En effet, avec les avancées de la technologie, le logement peut se transformer en un point d’ancrage à partir duquel se développent des comportements nomades de plus en plus complexes. La voiture spacieuse, elle-même havre de paix, l’ordinateur portable et le téléphone mobile deviennent les prolongements «naturels» de la maison. L’éparpillement dans l’espace se fait dans la multiplication des liens technologiques, maintenant ainsi les relations affectives et professionnelles.

L’investissement dans un logement n’est pas seulement financier mais également affectif. C’est ce qui fait que dans les procédures de divorce et de séparation, tout ce qui concerne l’habitation est souvent l’objet de conflits importants, aussi bien pour des raisons matérielles que symboliques. Il est parfois plus difficile de vendre un bien, surtout lorsqu’il a une histoire trans-générationnelle, que de divorcer. Comme si se séparer d’une maison devenait plus douloureux que de quitter un conjoint ou une conjointe. D’ailleurs, le temps du divorce proprement dit est généralement bien plus bref que celui de la liquidation des biens communs, lorsqu’ils existent.

Ainsi, pour de nombreux Français, un investissement à long terme pour un ancrage hautement symbolique dans l’espace est donc devenu une évidence. Dans leur décision interviennent aussi bien des éléments rationnels, surtout d’ordre financiers, que des facteurs qui relèvent de nouvelles formes de liens sociaux et de leur façon de se situer dans le temps et la durée. Surtout, la pérennité qu’apporte la propriété immobilière tend à remplacer les différentes formes de contrat qui peuvent lier les individus entre eux. »






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