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De notre correspondant
Marc CHARTIER


Tous les secrets d'un compostage réussi - 12 mars 2007



Réaliser son compost est un excellent moyen de participer à la réduction des déchets, tout en profitant des avantages d’un fertilisant gratuit et naturel.

Pratique traditionnelle en France, le compostage domestique représente un enjeu important de la réduction des déchets. La quantité de biodéchets (déchets de cuisine et de jardin) qu’un ménage pratiquant le compostage prend en compte est de l’ordre de 150 à 200 kg/hab/an (dont 80 kg/hab/an de déchets de cuisine). Aujourd’hui, une collectivité impliquant 30 % de la population dans le compostage domestique peut escompter jusqu’à 10% de réduction du tonnage global d’ordures ménagères.

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) rappelle quelques conseils pratiques pour la réalisation du compostage domestique.

Les ménages possédant un jardin peuvent réaliser leur propre compost à partir d’une partie de leurs biodéchets (tontes, épluchures, restes de repas, feuilles mortes ...). Le produit obtenu est comparable à de l’humus, très utile en agriculture et en jardinage. D’un aspect comparable à du terreau, il provient de la transformation de déchets organiques en présence d’eau et d’oxygène, par le biais de micro-organismes (champignons microscopiques, bactéries).

Fabriquer son compost est un geste écologique, car il permet de limiter la quantité d’ordures ménagères jetées et de les recycler. Mais fabriquer son compost est aussi un geste économique, car le compost peut se substituer aux fertilisants du commerce.

On peut composter pratiquement tous les déchets organiques. Ces ingrédients se classent en trois catégories : les déchets de cuisine (épluchures, coquilles d’oeufs pilées, marc de café, filtres en papier, sachets de thé, restes de repas, pain, laitage, croûtes de fromage, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, coquilles d’huîtres et de moules pilées), les déchets de jardin (tontes de gazon, feuilles mortes, fleurs et plantes fanées, mauvaises herbes non montées en graine, branchage et petites tailles de haies, écorce d’arbres, paille et foin) et les déchets de maison (essuie-tout, serviettes en papier, cendres de bois, sciure et copeaux de bois non traités, plantes d’intérieur).

Deux méthodes existent pour fabriquer son compost : le compostage en tas ou le compostage en bac.

Pour réaliser le compostage en tas, il suffit de choisir un coin de jardin bien drainé, à mi-ombre, à l’abri du vent et de préférence à l’abri de la vue des voisins. Reste à dresser un tas qui peut avoir une hauteur de 0,5 à 1,5 mètre en moyenne. Cette méthode peut se passer d’une surveillance spécifique et est plus souple d’utilisation qu’un bac. Le compostage en tas convient à ceux qui disposent de place et n'ont pas beaucoup de temps à consacrer au compostage.

Pour le compostage en bac, il faut se munir d’un composteur. On peut soit le fabriquer soi-même, soit l’acheter dans les jardineries, quincailleries ou les grandes surfaces. Plus esthétique que le compost en tas, le composteur nécessite une surveillance régulière pour éviter des dérives (sécheresse, pourrissement nauséabond). Il convient bien à de petites quantités.

Quelle que soit la méthode choisie, le compost se fabrique toujours de la même façon et selon les mêmes principes simples.

Il faut tout d'abord mettre un peu de tout. Pour que les matières compostent, il faut les mélanger entre elles, car chaque type de déchet apporte ses spécificités dans le processus de compostage. Pour réaliser ces mélanges, on peut soit brasser les déchets dès le départ, soit les disposer en couches minces et alternées.

Au cours du compostage, le mélange a besoin d’oxygène. Il faut donc au départ ajouter au mélange en compostage des matières grossières, qui permettent une aération passive, sans oublier de brasser régulièrement le compost, surtout au début, puis tous les 1 à 2 mois.

Le compost ne doit être ni trop, ni pas assez humide, au risque de voir le processus s’arrêter. En conséquence, il est nécessaire de le surveiller pour pouvoir, si nécessaire, l’arroser ou au contraire l’assécher.
D’une façon générale, la réussite du compost repose sur une surveillance régulière, complétée de quelques interventions faciles et rapides.

En fonction de l’utilisation souhaitée, la récolte du compost se fera à des moments différents :
après 3 à 12 semaines, le compost est très peu décomposé : on peut alors l’utiliser sous forme de paillage, c’est-à-dire en couche, au pied des plantes cultivées, pour protéger la structure de la terre et limiter la croissance des mauvaises herbes ;
après 3 à 6 mois, le compost est au stade frais : sous cette forme, il peut être épandu, à l’automne et éventuellement légèrement mélangé aux tout premiers centimètres du sol par un binage léger ;
enfin, après et au delà 6 à 8 mois, le compost est au stade mûr : il peut être incorporé au sol ou utilisé comme support de culture en mélange avec de la terre et du sable.

Les déchets peuvent être classés en sous-catégories qui ont des caractéristiques complémentaires dans le compostage. Connaître ces catégories et bien mélanger les contraires, à parts égales, est la garantie d’un compost réussi.

Ainsi, les déchets carbonés (brindilles, écorces, feuille mortes, herbes sèches, carton) s’opposent aux déchets azotés (déchets de cuisine, tonte de gazon). Les premiers compostent très lentement, tandis que les autres se dégradent très rapidement et, seuls, ont tendance à pourrir.

De la même façon, les déchets humides (gazon, fruits, épluchures) s’opposent aux déchets secs (branche, papier, sciure, paille). Les déchets humides se tassent et s’asphyxient, générant des odeurs désagréables, alors que les déchets secs seuls compostent très lentement.

Les déchets grossiers (branches, tailles, coquilles de noix ) doivent être mélangés aux déchets fins ou denses (restes de repas, fruits abîmés, marc de café, tontes de gazon). Si les premiers sont utiles pour l’aération, trop nombreux, ils risquent d’assécher le compost. Les déchets fins se tassent facilement, et seuls, ils empêchent l’air de passer.

Certains déchets se dégradent plus difficilement, tels les déchets ligneux (tailles, branches) ou certains restes végétaux (graines de tomate ou de potiron, trognons de choux, pelures d’agrumes) ou animaux (coquillages, coquilles d’oeufs). Ces déchets particuliers doivent d’abord être fragmentés ou broyés. On peut aussi leur faire subir plusieurs cycles de compostage afin de les réduire complètement.

Le tamisage permet d’affiner un compost, en éliminant les éléments grossiers qui n’ont pas encore complètement composté. Les éléments qui ne passent pas au tamis peuvent ensuite subir un nouveau cycle de compostage.

Plus d'informations :
http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/compost/index.htm



Marc CHARTIER


http://surlaroutedesbatisseurs.hautetfort.com/
http://surlaroutedesbatisseurs.over-blog.net/


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