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De notre correspondant en République Démocratique du Congo (RDC), Richard KABAMBA

 


RDC : le pouvoir kabiliste le dos au mur - 25 avril 2007

Plus d’un trimestre après la mise sur pied des institutions de la 3ème République au Congo-Kinshasa rien ne semble marcher et le pouvoir en place donne une réelle impression d’être déconnecté des réalités du pays.

Au regard de la de la détérioration très grave de la situation politico socio-économique sur l’ensemble du pays, les Congolais ne se posent qu’une question, celle de savoir à quand le démarrage effectif de cinq chantiers de Joseph Kabila, lesquels chantiers sont considérés comme des canons de sauvetage par les passagers du grand bateau Congo aujourd’hui à bord du naufrage.

En effet, le miroir du Congo qui est Kinshasa la capitale, vit aujourd’hui dans une insécurité constante. Les Kinois vivent sans eau ni électricité des jours durant comme si ils étaient au village ! Plusieurs maladies épidémiques ont refait surface et on assiste à l’augmentation du taux de mortalité dans tous les grands centres urbains où les populations vivent avec des revenues en dessous de la moyenne permise car, dix dollars américains par mois est une fortune pour tout Congolais moyen.

D’où, il est même difficile d’enterrer un mort à Kinshasa car, il faut recourir à la contribution de toute la famille, voir des personnes extérieures de bonne volonté pour faire face aux frais funéraires hors porté du Congolais moyen.

Que dire des routes ? Sinon qu’elles sont inexistantes en ville comme à la campagne. L’état de dégradation est indescriptible et il faut une fortune importante pour arriver à réhabiliter les routes congolaises. Il y a aussi le problème d’habitat qui est loin de trouver une bonne solution dans les jours d’aujourd’hui partout à travers le pays.

Une petite enquête menée dans quelques villes du pays (Kinshasa, Kananga, Mbuji-Mayi et Lubumbashi) nous renseigne qu’une pièce, sans toilette ni cuisine et qu’on appelle là bas studio, coûte 30 et 50$ US par mois et le bailleur exige 10 à 12 mois de garantie locative, voir plus. Somme qui représente plus d’un an de salaire d’un fonctionnaire de l’Etat. Signalons qu’un huissier touche à peine 10$ par mois et que le directeur a 30 ou 40 dollars par mois. Quand on sait que la Rdc a un taux de chômage très élevé, on comprend aisément comment vivent les Congolais d’aujourd’hui.

D’aucuns ne voient l’avenir du Congo en rose. Beaucoup disent même qu’ils étaient mieux sous la 2ème République du dictateur Mobutu que maintenant sous le régime Kabila qu’ils n’arrivent pas encore à qualifier. Les méchantes langues vont jusqu’à dire que Kabila et Gizenga ne sont pas capables de sauver le bateau Congo de son naufrage qui, disent-ils, est programmé.

Ici, on fait allusion à la situation trouble du pays aujourd’hui. Les récentes tueries massives à l’arme lourde en pleine capitale Kinshasa et celles d’il y a plus d’un mois intervenues dans plusieurs villes de la province du Bas-Congo et qui ont fait, comme nous avons eu à l’écrire déjà, plusieurs morts inutiles, les Congolais trouvent que les responsables actuels du pays ont le sang sur les mains et sont loin de répondre à leurs attentes tant ils sont habités par l’esprit de répression et hostiles à toute contestation.

On ajoute à cette liste noire, la situation toujours critique qui prévaut dans quelques contrées des provinces de Nord et Sud-Kivu où les exécutions sommaires et arrestations arbitraires sont légions rapporte la Monuc dans son rapport mensuel de mars ainsi que dans l’Uturi où le pouvoir n’a toujours pas le contrôle effectif de la situation. On n’oublie pas aussi l’occupation récente d’une partie du territoire de Kahemba, dans la province du Bandundu, par les forces armées angolaises et de Moba par l’armée régulière de la Zambie qui alimente les conversations à Kinshasa et qui démontre clairement l’incapacité du pouvoir actuel de faire face à la situation.

Dans ce contexte pour le moins critique que vit le Congo de Lumumba, le pessimisme gagne tout le monde quant au démarrage des 5 chantiers de Kabila qui, il faut le souligner, ont donné lieu à toutes les ironies dans les quartiers populaires où l’on lit le désespoir chez tout le monde, présageant un avenir sombre pour ce pays qui n’en aura pas fini avec ses malheurs de plus 45 ans d’indépendance.

Les observateurs de la scène politique congolaise trouvent anormal qu’un régime qui se veut démocratique recoure toujours à l’usage de la force pour réprimer toute contestation au lieu de privilégier le dialogue qui du reste, est l’expression de la démocratie par excellence.

Le Phare, quotidien paraissant à Kinshasa, dans sa livraison du mercredi 18 avril dernier, sous le titre : « C’est bien l’impasse ! », réconforte notre opinion quand il écrit nous citons : Fait significatif, el malaise est aujourd’hui ressenti jusque dans les rangs de la majorité. Où l’on s’en prend de plus en plus au gouvernement pour inefficacité. Mais aussi et surtout, parce qu’il n’arrive plus à jouer au fusible, obligeant du coup le Président de la République à monter en première ligne, à s’exposer et donc à encaisser les coups.

Bref, l’impasse est réelle. Au niveau moral, la confiance dans les institutions s’est effritée plus vite qu’on pouvait l’imaginer. Au plan politique, si le gouvernement n’arrive toujours pas à afficher une grande ambition et à déployer son action, les derniers événements survenus dans le Bas-Congo et à Kinshasa ont malheureusement apporté la preuve que les élections n’ont résolu aucun problème de fond mais, par contre, qu’elles ont davantage creusé les antagonismes exacerbé les frustrations. Même les partenaires les plus irréductibles ont dû réviser leurs positions et les bailleurs de fonds se montrer plus réserver, rappelant ainsi l’urgence politique et sociale d’un retour rapide et assumé au rassemblement et au dialogue. Fin de citation.

Bien que partageant ce point de vue du journal «Le Phare », nous ne sommes pas d’accord quand il dissocie Kabila du Gouvernement en faisant endosser au Premier ministre toute la responsabilité. Et pourtant, c’est le Président de la République qui en est le véritable chef puisqu’il nomme ses membres (le Premier ministre compris), convoque et préside ses réunions. Le Premier ministre ne joue-t-il pas le rôle de coordonnateur ?

Pour nous, que Joseph Kabila assume toute la responsabilité de la réussite ou de l’échec de l’action gouvernementale car, les 5 chantiers qui en constituent le socle ne sont que les promesses électorales de l’homme fort de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle, AMP en sigle, envers qui le peuple congolais demande des comptes. C’est clair comme l’eau de la source n’en déplaise aux courtisans qui font du sur place au régime kabiliste qui, plus d’un trimestre après son installation, a difficile d’entrer en action.

Richard KABAMBA




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