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Offre n° 1
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R.D.
Congo: de confusion en
confusion - 21
juillet 2007
C’est devenu coutume
en République
Démocratique du Congo.
Jamais les contours des
choses n’ont été
bien clairs. On va
toujours de confusion en
confusion, comme pour
dire que le noir et le
blanc, c’est
toujours la même chose !
Nous pouvons nous
expliquer là dessus avec
des faits probants. Tenez
:
L’insécurité dans
l’Est
C’est depuis le
règne de Mobutu que l’Est
du Congo vit toujours
dans l’insécurité.
C’est d’ailleurs
là bas où est parti le
mouvement de rébellion
qui a renversé le
régime du vieux
Maréchal. C’est
toujours là bas qu’est
parti la seconde
rébellion qui a secoué
le régime de M’Zee
Kabila. C’est encore
là bas que Nkunda et les
rebelles rwandais ne
cessent de narguer le
régime de Joseph Kabila.
Ce fut toujours à l’Est
où naissa la rébellion
«muleliste» et l’insurrection
du très célèbre
mercenaire belge Bob
Denard.
Tout ce rappel c’est
pour dire que les
provinces de l’ancien
Kivu aujourd’hui
scindé en trois (Nord
Kivu, Sud Kivu et
Maniema) ainsi que l’actuelle
province Orientale
(ex-Haut Zaïre) qui
détiendrait le record
des victimes de toutes
les rébellions connues
en RDC, n’ont jamais
connu de paix et l’insécurité
reste leur compagne de
tous les jours.
Témoignages crédibles
Le Ministre belge des
Affaires Etrangères,
Monsieur Karel De Gucht,
a effectué récemment
une tournée en Afrique
Centrale. Il n’a pas
manqué de stigmatiser la
situation tendue dans les
provinces du Nord et du
Sud Kivu, toujours à l’Est
de la RDC.
L’homme d’Etat
belge a souligné que
plus de 130.000 personnes
ont fui des combats entre
rebelles hutus rwandais
des Forces Démocratiques
de Libération du Rwanda
(FDLR) et militaires
congolais des brigades
dites «mixées»
constituées de soldats
réguliers et d’anciens
insurgés congolais d’ethnie
tutsi.
Ce qu’il faut
souligner ici est que,
toutes ces forces s’en
prennent impunément aux
civils dans les deux
provinces concernées. M.
De Gucht a indiqué qu’il
allait plaider pour que
la mission des Casques
bleus de Nations Unies en
RDC, la MONUC,
intervienne davantage
pour apaiser les tensions
dans la région.
Soulignons encore ici que
les Forces Armées de la
République Démocratique
du Congo (FARDC), ne sont
pas capables de
maîtriser la situation
tant elles ne sont pas
organisées et manquent d’encadrement
efficient. La preuve est
qu’à chaque attaque
ennemie, elles ont été
toujours mises en
déroute et on a toujours
eu à recourir à l’aide
extérieur pour
récupérer la situation.
Les interventions de la
France, du Maroc et autre
ONU dans ce pays ne sont
pas à compter de 1960 à
ce jour.
Suite au précédent
Un autre témoignage
aussi crédible que le
précédant, vient de la
Mission des Nations Unies
pour le Congo (MONUC). Le
porte parole de cette
mission, le major Gabriel
de Brosses a, dans son
point de presse tenu le
mercredi 18 juillet 2007,
déclaré que de nombreux
soldats de nouvelles
brigades de l’armée
de la République
Démocratique du Congo
(RDC) au Nord Kivu,
portent des uniformes de
l’armée rwandaise,
dépourvus d’insignes
de nationalité alors qu’un
lot important d’uniformes
en dotation dans les
Forces Armées de la
République Démocratique
du Congo est disponible,
à en croire le major
Gabriel de Brosses.
A cet effet, le quotidien
«Le Palmarès»
paraissant à Kinshasa
écrit: «La Mission des
Nations au Congo émet le
souhait de voir, sans
plus tarder, cette
confusion être évitée
et que les unités
utilisent leurs tenues
réglementaires comme
cela est d’ailleurs,
de coutume dans toutes
les forces armées».
Combien de fois la MONUC
a dénoncé les actes d’insécurité
perpétrés par les
éléments des FARDC bien
identifiés dans l’Est
du pays ? Y a-t-il déjà
eu une réaction de la
part des autorités de
Kinshasa ? Jamais à
notre connaissance. Tout
laisse croire que c’est
le pouvoir en place qui
entretient toutes les
situations déplorables
que vivent les
populations congolaises
qui, au jour d’aujourd’hui,
sont plus tentées à
vivre hors de la mère
patrie à cause de l’insécurité
généralisée il faut le
reconnaitre.
Comme on peut bien le
constater, ce tableau n’est
pas reluisant après les
six premiers mois du
mandat de Kabila. Le
rythme de travail du
gouvernement du tandem
Kabila - Gizenga est pour
tout observateur,
inacceptable pour faire
face à la situation du
pays et on est tenté d’affirmer
sans crainte de se
tromper qu’on est
loin de réaliser le
quart des promesses
électorales du Général
- Président.
Puisque le vin est tiré,
il faut le boire dit un
adage. Kabila est là. Sa
préoccupation aujourd’hui
est bien connue de tous,
faire obstruction à
toute contestation
interne ou toute
velléité démocratique
afin de mieux pérenniser
son pouvoir qu’il
considère comme
coutumier d’autant
plus qu’il l’a
hérité de son défunt
père comme si on était
dans une monarchie, à 28
ans alors qu’il n’était
pas dans la politique.
Bizarre n’est-ce pas
? J’ai tout dit.
Richard KABAMBA
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