Entrez
votre email :
__ABONNEMENT__
GRATUIT !
        
Ciquez-ici !
fil info
0ACCUEIL INDEX GENERAL00VILLES00INFO,,QUIZ,,VIRUS,,METEO,,TV-SAT-CINE,,ASTRO,,AJOUTER FAVORIS !,,CONTACTS SOUMETTRE UN SITE0
  PAGE INFO "POLITIQUE INTERNATIONALE" + de liens dans Annuaire/Catégorie/Pays du monde/RDC  
 
Offre n° 1

Offre n°2
 




( ! ) Pensez à ajouter cette page à vos Favoris !)


De notre correspondant en République Démocratique du Congo (RDC), Richard KABAMBA

 


Kabila tousse, Gizenga s’enrhume, la R.D.C. sombre ! - 22 septembre 2007



Le Congo sans repères démocratiques

La situation que traverse aujourd’hui le pays de Lumumba est fort préoccupante. On a qu’à faire l’inventaire des maux qui rongent la R.D. Congo aujourd’hui pour se rendre compte de l’ampleur du drame.

A titre illustratif, l’insécurité reste toujours croissante à l’Est du pays ; la rentrée scolaire 2007 – 2008 sur l’ensemble du pays est sujet des négociations ; le retour au pays de Jean-Pierre Bemba reste hypothétique et l’opposition congolaise ne sait à quel saint se vouer ; la gestion des ambitions politiques jusqu’aujourd’hui semble dépasser l’élu (sic) de 2006 de même qu’il a du mal à démarrer ses cinq chantiers qui constituèrent le socle de sa campagne électorale.

Bref, les problèmes brûlants du Congo sont nombreux et se posent dans plusieurs domaines et les observateurs se demandent comment le pays va-t-il s’en sortir tant tous les paramètres ne signalent aucun signe de sauvetage pour l’instant.

L’Est : une poudrière !

On peut beau parler, il ne fait pas beau vivre au Congo-Kinshasa, plus particulièrement à l’Est du pays où le pouvoir actuel ne dispose pas l’effectivité de contrôle n’en déplaise à Kabila et Gizenga habitués à faire miroiter du vent au peuple Congolais.

En effet, tout le monde le sait et le reconnaît, plus particulièrement la communauté internationale par le biais de la Mission Nations Unies au Congo (MONUC), qu’un certain NKUNDA BATWARE, général dissident des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), reste l’homme fort dans le Kivu où ses hommes sèment la terreur et dictent la loi partout, sans qu’on sente la présence des hommes de Kabila.

Tout récemment, il avait fallu l’intervention énergique des éléments de la MONUC basés à Goma pour que les populations de Masisi puissent être sécurisées. Le quotidien Le Potentiel paraissant à Kinshasa, sous le titre : Reprise des hostilités au Nord-Kivu : La IIIème guerre de la RDC en marche, écrit dans son édition N°4111 du vendredi 31 août 2007 ce qui suit : « Le gouvernement est interpellé pour ne pas brandir le prétexte d’effet de surprise devant toutes ces menaces qui profilent à l’horizon. La RDC qui veut la paix doit préparer la guerre. Les FARDC, par conséquent, doivent être à même d’accomplir valablement leur mission et réserver la réplique qui s’impose. Sinon, péril est en demeure avec la reprise des hostilités au Kivu, particulièrement à Masisi, signes incontestables du début de la IIIème guerre en République Démocratique du Congo. Déjà, la population est en train de payer le prix de ces affrontements. La Société Civile du Nord-Kivu désemparée, vient d’adresser un mémorandum au Premier Ministre pour que toutes les dispositions soient prises afin de secourir cette population qui vit depuis deux jours en brousse, pendant qu’une autre bonne partie fuit vers Nyabondo et Walikale ».

Pour sa part, M. Jason Stern, spécialiste de l’Affaire centrale près International Crisis Group, organisation non gouvernemental chargée de la prévention des conflits dans le monde, a fait une déclaration sur Radio France Internationale (RFI), déclaration reprise par le journal Le Potentiel et qui continue à susciter autant d’intérêts tant il est vrai qu’elle demeure pertinente, même si elle peut frustrer certaines personnes. « La RDC n’a pas une armée capable et les moyens de faire face à la violence au Kivu ».

Mais, le pouvoir de Kinshasa refuse de négocier avec Nkunda et persiste dans la logique de la guerre comme l’a si bien démontré Kabila lors de sa conférence de presse tenue à Kinshasa, le jeudi 13 septembre courant au Palais de la Nation.

Solution pourtant facile que propose tout le monde, la communauté internationale, l’Union Africaine et l’opposition politique congolaise. Laissons faire le temps.

Bras de fer enseignants et pouvoir central

Depuis plusieurs années, la coutume au Congo-Kinshasa est que les parents prennent en charge, chaque année, les enseignants des écoles primaires et secondaires. Cette année, Kabila et son gouvernement ont décidé la suppression de cette prise en charge et promis de remédier à cette défaillance de l’Etat en assumant leur responsabilité.

Plus, Joseph Kabila avait annoncé la gratuité, dès cette année scolaire, de l’enseignement fondamental, attendez l’enseignement maternel et primaire.

Mais le 03 septembre, date de la rentrée scolaire 2007–2008, les écoles primaires et secondaires ont été, pour la plupart, fermées sur l’ensemble du pays. La cause était simple, les enseignants réclamaient l’application du fameux barème de Mbudi pour le paiement de leur salaire avant de reprendre le chemin de l’école ou encore, la continuité de paiement par les parents de ce qu’ils appellent motivation (prise en charge). Faute de trouver un terrain d’attente à ce sujet, les enseignants ont tout simplement boycotté la rentrée scolaire.

Pour l’heure, rien n’est sûr dans ce secteur aussi capital pour l’avenir du pays.

Lors de sa conférence de presse déjà évoquée plus haut, l’homme fort du Congo n’a trouvé mieux que de dire : « les enseignants doivent aussi faire des sacrifices ».

Quelle bonne réponse irresponsable !

L’opposition politique bâillonnée !

On ne le dira jamais assez. Tout au Congo-Kinshasa est fait pour que l’opposition politique n’ait pas voix au chapitre. Le charismatique leader de l’opposition républicaine Etienne Tshisekedi est aujourd’hui relégué en faveur des institutions issues des urnes. Le challenger de Kabila au second tour de l’élection présidentielle, Jean-Pierre Bemba pour ne pas le citer, est aujourd’hui forcé à l’exil. Une manière propre d’éliminer les adversaires politiques coriaces et gênants.

A Kinshasa, la famille politique de Bemba, l’Union pour la Nation (UN) ainsi que le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), parti de ce leader de l’opposition constitutionnelle, ne cessent de multiplier des signes de bonne volonté pour ne pas dire d’humilité en direction du pour actuel afin d’obtenir des garanties sur les conditions de sécurité de celui qu’on se plait à brandir comme chef de fil de cette opposition.

L’intéressé lui-même, du Portugal où il se trouve, n’a pas cessé de multiplier des signes de bonne volonté de pouvoir collaborer avec les institutions en place qu’il reconnaît du reste et s’engage à travailler pour la reconstruction du pays à côté des autres compatriotes. Mais hélas ! Rien ne semble mouvoir le tenant de l’imperium à Kinshasa qui se cache en rejetant la balle au pouvoir judiciaire et au Sénat où Bemba est membre. Toujours lors de sa dernière interview déjà évoquée, il a persisté et signé, lui n’a pas des problèmes avec Bemba. Le Sénateur n’a qu’à se retourner du côté de la justice et du Sénat.

De l’autre côté, on se plait à dire que c’est une affaire politique qui ne peut trouver la solution que sur le plan politique. Là où Kabila s’inscrit en mauvais, c’est quand il refuse le dialogue avec la famille politique de Bemba, le M.L.C. qui a sollicité une audience depuis plusieurs mois afin d’échanger avec le Chef de l’Etat sur toutes les questions préoccupantes.

Gestion des ambitions et 5 chantiers

Les conversations au Congo tournent aujourd’hui au tour des nominations des mandataires de l’Etat dans les entreprises publiques et sur la matérialisation des 5 chantiers de l’espoir que Kabila avait prôné lors de sa campagne électorale et qui sont devenus aujourd’hui les chantiers du gouvernement.

L’attente a dépassé les limites dit-on dans tous les salons de Kinshasa concernant les nominations des mandataires dans les entreprises publiques de l’Etat. Il y a eu des tests organisés par la COPIREP pour recruter les nouveaux mandataires. Mais depuis, on ne fait qu’attendre les nominations qui ne viennent pas. Des indiscrétions dans la famille politique du Chef de l’Etat font ressortir que celui-ci ne veut pas se conformer à la logique du concours organisé à cette fin. La raison est qu’il doit gérer les ambitions des membres de sa famille politique A.M.P. qui n’ont pas trouvé leur compte dans le partage des postes au niveau du gouvernement. Comme pour dire que le concours qui avait attiré autant des gens n’aura servi qu’à amuser la galerie car, comme par le passé, le Chef nommera qui il veut.

Concernant la matérialisation des cinq chantiers, l’opinion constate que Kabila a plus d’un semestre aux commandes du pays et qu’aucun signal clair ne pointe à l’horizon ! Que dire à ce sujet ? Que l’optimisme de l’initiateur du PPRD est injustifié quand à la réalisation prompt de ce programme tant attendu par tous et qui constitue le salut pour sa réélection en 2011.

Pour tout dire, la machine congolaise est grippée et le pays a toutes les chances de sombrer.



Richard KABAMBA




Offre n° 3



RETOUR SOMMAIRE

Financez vos travaux !

Offre spéciale



LES PAGES "INFO" vous proposent les meilleurs sites de leurs catégories !





Copyright 2003-2006
www.fil-info-france.com