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De notre correspondant en République Démocratique du Congo (RDC), Richard KABAMBA

 


RD. Congo: Le pouvoir en place fait craindre 2011 - 11 septembre 2008



Assassinats, banditisme, viols, vols, impunité et autre enrichissement illicite pour ne citer que ceux là, sont les lots quotidiens des Congolais.

On a qu’à lire la presse congolaise pour voir que les actes négatifs sont rapportés chaque jour comme des faits divers qui n’attirent pas l’attention des décideurs. Nous donnons quelques exemples à titre illustratif.

L’Agence Congolaise de Presse (ACP), dans sa livraison N°1658 du 20.08.08 écrit: «Un pasteur de l’Assemblée des prophètes, une église de réveil, avait été tué à bout portant par un homme en uniforme dans sa parcelle située dans le quartier Mazanga, dans la commune de Mont Ngafula». Toujours dans la même édition, l’Agence officielle de l’Etat rapporte un autre fait sur l’insécurité toujours grandissante à Kinshasa: «Les habitants de la commune urbano - rurale de Mont Ngafula sont tous les jours victimes de vols simples à main armée, entre 2 heures et 4 heures du matin de la part des hommes en uniformes et les jeunes délinquants».

Pour sa par, l’Agence Presse Associée (APA), une Agence indépendante dont le sérieux dans le traitement des information est incontesté par tous, rapporte dans son édition 2205 du 21.08.08 ce qui suit: «3.471.000 FC, salaire du mois de juin 2008 des enseignants d’Ikela, territoire de Tshela, district de la Tshuapa, dans la province de l’Equateur, ont été détournés par le chef de sous-division provinciale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de cette entité (Ikela). Bien avant ce détournement, l’auteur avait un dossier disciplinaire avec suspension préventive pour des faits similaires».

Ces quelques exemples tirés des organes qui ne font pas des articles à sensation et qui ne se limitent qu’à rapporter les fait se passent de tout commentaire. Et pourtant, la presse congolaise qui regorge un nombre important des journaux ne se prive pas l’occasion de réserver plusieurs de ses colonnes à des informations du genre avec des commentaires parfois osés.

Nous en voulons pour preuve le cas de l’assassinat de M. Boteti, député provincial élu de la Ville - Province de Kinshasa et Premier Vice-Président de cette importante institution provinciale. L’affaire avait même débordé le champ judiciaire pour embraser le terrain politique où l’opposition et le pouvoir se sont tirés des boulets pendant un long moment.

Mais dans tout ceci, le constat est que l’impunité est érigée en système dans ce pays où l’économie reste chancelante pour ne pas dire inexistante. Les observateurs estiment que le système congolais est loin de trouver des solutions aux nombreux défis auxquels le pays est appelé à faire face. Les plus critiques vont jusqu’à dire que, quelques soient les efforts que les partenaires de la RDC vont fournir, rien ne marchera tant qu’à la tête de ce pays, ceux qui sont censés les choses, sont ceux là qui les torpillent et plus, qui passent pour les plus grands malfaiteurs n’en déplaise à tous ceux qui prennent plaisir à affamer le peuple.

La plus grande crainte des Congolais est que dans trois ans, le pays doit aller à nouveau aux élections qu’on voudra libres, démocratiques et transparentes. Mais devant l’échec prévisible des vainqueurs des élections de 2006 et qui auront accumulé des fortunes illicites pendant la mandature en cours, le peuple congolais sans défense, se verra livré à la puissance d’argent et à la tricherie.

Plusieurs faits aujourd’hui montrent que la RDC est dirigée par des despotes en commençant par le Président de la République Kabila et son Premier Ministre Gizenga. Ici encore, nous allons illustrer notre propos par des cas précis. Kabila, initiateur du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) qui ne veut pas être appelé Président-Fondateur qu’il est réellement, il est cependant reconnu officiellement comme fondateur de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), plate forme qui constitue sa majorité au sein de l’Assemblée Nationale et qu’il nourrit aux mamelles de l’Etat.

La manière que les deux structures politiques sont dirigées jusqu’à ce jour, n’est pas loin de ressembler à une boutique privée qui est dirigée au grée de son Maître qui n’a pas des comptes à rendre à personne. En effet, malgré les beaux textes (statuts et règlements intérieurs bien élaborés) le pouvoir de Kabila sur le PPRD et l’AMP reste absolu. Il décide de tout et seul. Même là où les textes prévoient élections, l’homme nomme sans consulter personne. D’ailleurs, il n’a jamais assisté à une réunion quelconque d’une de ses structures. Quand il a à dire, il transmet ses ordres par l’un de ses lieutenants et le tour est joué. Ainsi, à 5 ans de vie, le PPRD qui prévoit des élections à tous les niveaux de ses organes, ne s’est jamais conformé à cette disposition statutaire car, Kabila se réservant le monopole de désignation des animateurs de son parti. L’exemple du Secrétaire Général actuel du PPRD, Evariste Boshab, désavoué par la majorité de la base de ce parti de la grande partie des cadres, ce dernier jouissant de la confiance de Kabila, ne peut pas être inquiété malgré ses capacités très limité à diriger un grand parti comme le PPRD qu’il dirige comme une boutique privée puisque sachant qu’il est dans les bonnes grâces du chef. Nous pouvons continuer avec les exemples totalitaires que vivent les membres du PPRD et de l’AMP, mais...

Au Parti Lumumbiste Unifié (PALU) d’Antoine Gizenga, la situation n’est pas meilleure que chez Kabila. Le patriarche Lumumbiste n’est pas seulement chef de ce parti politique, mais plus un Dieu dont la personne est sacrée et dont la parole à force de loi comme du temps de Mobutu Sese Seko avec son MPR - Parti Etat. Nous allons prendre un cas récent afin d’illustrer aussi les misères des militants et cadres du PALU.

Tenez: les organes compétants de PALU, ont récemment sanctionné l’un de leur en la personne de Godefroid Mayobo, actuellement Ministre Près du Premier Ministre, considéré comme l’homme de confiance du patriarche de Bandundu. Mais que ne fut pas la surprise générale de constater que malgré la motivation de la décision contre l’intéressé, Gizenga, d’une manière cavalière, a cassé cette décision tout seul. Une réaction pour le moins totalitaire pour ne pas dire dictatoriale.

Somme toute, ces agissements décriés constituent le chapelet des craintes qu’ont les Congolais sur l’avenir de leur pays après ce mandat de 5 ans qui a l’allure d’une catastrophe.



Richard KABAMBA




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