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De notre correspondant en République Démocratique du Congo (RDC), Richard KABAMBA

 


Les Congolais font les comptes des maux qui rongent la 3ème République – 26 mai 2007



Le chef de l’Etat congolais a décrété unilatéralement la date du 17 mai qui a marqué la chute du régime Mobutu il y a dix ans, comme une journée de fête nationale, au même titre que le 30 juin, anniversaire de l’accession de l’ex-colonie belge, le Congo, à sa souveraineté internationale.

C’est pourquoi, cette journée a été déclarée chômée et payée sur l’ensemble du pays. Kinshasa la capitale a organisé un défilé militaire monstre présidé par Joseph Kabila lui-même. Militaires et policiers ont exposé tout leur arsenal de guerre: chars de combats, autos blindés, canons, lances roquettes, lances missiles, mortiers, mitrailleuses... de quoi faire peur tout celui qui assistait pour la première fois à pareille démonstration.

Cette démarche a connu une réussite à la « mobutienne » en impressionnant les naïfs qui pourtant, n’ont jamais vu cette armée congolaise gagner une guerre, même devant des « petits » voisins qui ne cessent de narguer ce géant pays d’Afrique dont la superficie vaut toute l’Europe, 80 fois Belgique son ancienne colonisatrice, 60 fois la Suisse et 4 fois la France par des agressions délibérées et répétées.

L’occasion était belle pour les observateurs d’affirmer que la nouvelle République naissante hérite bien les mauvaises habitudes, non seulement de la longue transition, mais aussi de toutes les antivaleurs de la 2ème République de triste mémoire.

Voilà pourquoi, ceux qui ont le bon sens, se sont amusés à faire l’inventaire non exhaustif, des maux qui rongent la 3ème République naissante et qui, curieusement, sont l’héritage du régime pourtant décrié dans le passé et que les actuels maîtres du pays sont loin de se départir.

L’insécurité toujours à la une

Depuis la 2ème République jusqu’à ce jour en passant par la longue transition de plus de 15 ans, l’insécurité a toujours été le lot amer de tous ceux qui vivent au Congo Démocratique.

Jamais un régime n’a pu respecter les droits humains, moins encore protéger les biens de tous ceux qui vivent dans ce pays. Nombreux sont les cas des tracasseries impossibles à longueur des journées et des extorsions et autres spoliations, le tout dans la logique de la loi du plus fort et de l’impunité.

Le pouvoir « kabiliste » est non seulement incapable de sécuriser les personnes et leurs biens, mais encore d’assurer la sécurité alimentaire qui est le véritable thermomètre de la capacité du gouvernement d’assurer le bonheur de ses habitants.

A ce sujet, les statistiques sont très alarmantes. A peine 15% des Congolais peuvent prendre un repas chaque jour et quel genre de repas? Nombreux sont ceux qui mangent avec intervalle des jours! Rien d’étonnant quand on sait que le revenu mensuel moyen d’un Congolais est estimé à 20 dollars américains alors que l’on doit louer une maison et nourrir une famille, pas moins de 4 personnes en moyenne (père, mère et 2 enfants). Généralement, on est au delà de ce nombre, la coutume africaine oblige.

L’impunité et l’instrumentalisation de la justice

Pour tout celui qui connaît les grands centres de la RDC comme Kinshasa la capitale, Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Mbuji-Mayi, Muene-Ditu, Kananga, Tshikapa, Ilebo, Matadi, Boma, Bandundu, Kikwit, Kisangani, Isiro, Bunia, Buta, Butembo, Goma, Bukavu, Kindu, Mbandaka, Lisala, Bumba pour ne citer que ces quelques noms, le banditisme, la recrudescence des vols, les assassinant, les viols... bref, toutes les barbaries du sous développement ne sont pas à compter tellement que les auteurs possèdent des parapluies qui font qu’ils ne peuvent pas être inquiétés de leurs actes.

Que dire de la justice qui fait la politique de deux poids et deux mesures? Sinon qu’elle est à la solde du plus fort pour ne pas dire du pouvoir en place qui l’a tellement instrumentalisé pour qu’aujourd’hui, les gens ne se reconnaissent pas en cette justice dont l’indépendance est pourtant garantie par la constitution de la République mais qui ne joue pas son rôle qui est de dire le droit et pas plus. N’est-ce pas que l’impunité constitue un obstacle à un Etat de droit en R.D.C.?

Les véritables valeurs démocratiques

Bien que l’on parle partout de la naissance d’une nouvelle République qui consacre la rupture avec le passé congolais de triste mémoire marqué par les 32 ans de la dictature de Mobutu et 16 ans d’une transition tumultueuse qui a donné naissance à des institutions impropres au pays de Lumumba, on est loin au Congo d’être satisfait des changements intervenus jusque là.

En effet, la paix qui doit consacrer les efforts de tout le peuple congolais reste toujours menacée et il y a encore aujourd’hui à travers le pays, des poches de résistance et des foyers de tension qui font voir clairement que rien ne marche et qu’on doit faire beaucoup d’?efforts pour sauvegarder quelques acquis de la paix très chère aux Congolais.

Dans cette vision des choses, on est loin de réussir le pari tant le pouvoir actuel exclu tout dialogue et toute concertation et plus, reste hostile à la contradiction et ? la contestation. Cette attitude amène toujours à des actes délibérés comme ceux vécus dans la province du Bas Congo où des dizaine de personnes ont péri pour avoir manifesté contre la corruption lors de l’élection du Gouverneur de province. Et Kinshasa la capitale a aussi versé le sang des innocents lors du désarmement forcé de la garde du Sénateur Jean-Pierre Bemba alors que le problème aurait connu une solution pacifique, évitant ainsi les affrontements malheureux qui ont entraîné une grande perte en vies humaines et plusieurs dégâts matériels qui a entraîné à leur tour la fermeture de quelques emplois suites aux pillages de certains commerces.

Disons que le pouvoir « kabiliste » ignore tout des valeurs démocratiques. Dans moins de 6 mois d’existence, des armes crépitent à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud du pays, semant toujours la désolation dans des nombreuses familles car, l’Ituri n’a pas encore cessé de compter des morts ; de même pour le Nord et le Sud-Kivu où le calme est un vain mot et les multitudes des tensions que connaissent plusieurs coins du pays avec les agressions des pays voisins ne manquent pas de causer des dégâts. Faute de dialogue entre Congolais, on est loin de régler définitivement ce problème surtout pas avec l’usage de la force cher à Joseph Kabila.

Gouvernance et gestion

« Faites-moi une bonne politique, je vous ferai des bonnes affaires » dit-on. La R.D. Congo a besoin de se développer. Son peuple aspire au bonheur et au mieux être collectif et ne demande pas plus à ses dirigeants que de lui donner les conditions favorables pour atteindre ses rêves pour le moins légitimes.

A ce desirata des Congolais, le pouvoir en place donne des signaux forts de désespoir de par sa manière de gouverner et de gérer le pays. Bien que jouissant de la légitimité du peuple s’il faut considérer qu’il est l’émanation de l’expression démocratique (sic) des urnes, il est clairement établi aujourd’hui qu’on ne peut pas faire mieux avec les dirigeants actuels du Congo-Zaïre dont on ne connaît pas les préoccupations réelles en matière de gouvernance et de gestion.

On ne s’explique pas que régulièrement, on parle de détournements de deniers publics et autres fraudes commis par des responsables à tous les niveaux et qu’on se plaigne du sort de toutes les grandes entreprises étatiques qui sont en état de faillite non déclarée puisqu’incapables de faire face aux dépenses obligatoires qui sont: rémunération et fonctionnement pour ne pas parler du renouvellement de l’outil de travail qui entre dans la rubrique investissement. Les cas des Lignes Aériennes Congolaises (LAC ex Air Zaïre), Office National de Transports (ONATRA), Agence Maritime Congolaise (AMC), Régie des Voies Maritimes (RVM), Régie des Voies Fluviales (RVF), Régie des Voies Aériennes (RVA), Régie de Distribution d’Eau (REGIDESO), Société Nationale d’Electricité (SNEL), Générale des Carrières et des Minerais (GECAMINES), Société Congolaise de Commercialisation des Minerais (ex SOZACOM), Minière de Bakwanga (MIBA), Société Nationale des Chemins de FER (SNCC), Société Nationale d’Assurance (SONAS)... confirment bien nos propos.

S’il faut considérer que le Gouvernement de la République navigue à vue depuis son installation voici 6 mois sans thermomètre de gestion, n’utilisant que des crédits provisoires et faisant tourner la planche à billet pour les dépenses ostentatoires et non d’investissement, il y a de quoi être pessimiste pour les 5 ans de mandat des élus Congolais.

Devant une gouvernance aussi mauvaise et irresponsable ainsi qu’une gestion peu orthodoxe et calamiteuse, les Congolais sont désabusés et ne savent pas à quel saint se vouer!

La consécration

Au regard de ce tableau peu reluisant, un doute persiste quant à la volonté du pouvoir « kabiliste » de sortir la République Démocratique du Congo du gouffre où il se trouve voici des décennies. Au contraire, les Kabilistes l’y enfoncent de plus belle.

Qu’il plaise aux fanatiques et autres courtisans qui ne partagent pas nos opinions de nous laisser la liberté d’affirmer que ça ne va pas au Congo-Zaïre et que la cause n’est autre que la mauvaise politique appliquée hier par Mobutu, aujourd’hui par Kabila comme pour dire que le « Kabilisme » égal le « Mobutisme rénové ».

C ‘est donc la consécration de tous ces maux qui rongent le Congo Démocratique et son peuple et que nous ne cessons de dénoncer tous les jours dans nos écrits qui nous font dire que le défilé pompeux et la démonstration des armes de guerre n ‘intéressent pas le peuple congolais qui n’y trouve pas une moindre solution concrète aux maux que nous dénonçons ci-dessus et qui font parti de sa vie quotidienne.

C’est d’ailleurs pour cette raison que plusieurs haut responsables du régime comme le Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo (deuxième personnalité du pays au regard de la constitution), le 1er Vice-Président de la même institution Edouard Mokolo wa Pombo et le Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture Zanga Mobutu qui en préséance au Congo, vient juste après le Premier Ministre Gizenga pour ne citer que ceux-là à titre illustratif, n’ont pas voulu assister à ce défilé où le protocole d’Etat les avait pourtant convié. Leurs sièges sont restés vides à la tribune jusqu’à la fin du défilé.

A ce propos, les langues indiscrètes affirment que les Mobutistes requièrent la décision unilatérale du Président Kabila qui a fait de la date du 17 mai une fête nationale sans consultation ni décision des organes compétentes du pays.

Nos écrits sont à prendre où à laisser. Rendez-vous en 2011 où le souverain primaire aura à dire son dernier mot. Pourvu qu’il n’y ait pas encore tricherie aux urnes.

Ciao.



Richard KABAMBA




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