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Le drapeau de l'Ouzbékistan



Offre n° 1


 
 


Offre n° 2

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L'OUZBEKISTAN
 
Nom officiel
République d'Ouzbékistan.
Administration
L'Ouzbekistan est composé de 12 provinces (viloyatlar) : Andijon Viloyati, Buxoro Viloyati, Farg'ona Viloyati, Jizzax Viloyati, Namangan Viloyati, Navoiy Viloyati, Qashqadaryo Viloyati (Qarshi), Samarqand Viloyati, Sirdaryo Viloyati (Guliston), Surxondaryo Viloyati (Termiz), Toshkent Viloyati, Xorazm Viloyati (Urganch) ; 1 république autonome : Qoraqalpog'iston Respublikasi (respublika), et 1 district (shahar) : Toshkent Shahri.
Capitale
Tachkent.
Chronologie politique

Ancien empire mongol de Gengis Khan et de Tamerlan, l’Ouzbékistan est intégré à l’empier russe entre 1865 et 1876.

1917 : La révolution russe de 1917 apportent au sein du Turkistan. Les musulmans convoquent un congrès national à Kokand et établissent un gouvernement autonome sous Mustafa Chokayev, liquidé en février 1918 par l'Armée Rouge envoyée de Tashkent. Cette action provoque un mouvement de résistance prolongé connu sous le nom de révolte de Basmachi (Qorbashi).

1818 : Proclamation de la République Socialiste Soviétique Autonome (RSSA) du Turkestan, qui englobait l’actuel Ouzbékistan.

1924 : Fondation de la République Socialiste Soviétique d'Ouzbékistan, qui inclut la RSSA du Tadjikistan.

1925 : Campagne de répression contre l'Islam. Les écoles musulmanes et les mosquées ferment leurs portes.

1929 : Le Tadjikistan se retire de la RSS d'Ouzbékistan.

1936 : La RSSA de Karakalpakie, qui appartenait à la RSS de Russie, est incorporée à la RSS d'Ouzbékistan.

1941-1945 : Pendant la Seconde guerre mondiale, l'économie de l'Ouzbékistan devient florissante en raison de l'évacuation des industries en zones de combats d'URSS vers l'Ouzbékistan.

1959 : Sharf Rashidov devient premier secrétaire du Parti communiste d'Ouzbékistan (CPUZ). Il se maintiendra à son poste jusqu'en 1983.

1989 : Formation du premier parti politique non communiste, le Parti de l'Unité (Birlik). Il n'est pas enregistré officiellement.

Juin 1989 : Accrochages entre Turcs et Ouzbékhs dans le bassin du Ferghana en Ouzbékistan oriental qui font plus de 100 morts.

Octobre 1989 : Le Parti de l'Unité (Birlik) obtient l'adoption de l'ouzbekh comme langue nationale officielle.

Mars 1990 : Islam Karimov, secrétaire général du Parti communiste d'Ouzbékistan, est élu président de la République. Proclamation de la souveraineté de l'Etat. Nouveaux heurts entre Turcs et Ouzbékhs dans le bassin du Ferghana en Ouzbékistan oriental qui font plus de 300 morts.

31 août 1991 : L'ouzbékistan proclame son indépendance et devient la République d'Ouzbékistan.

14 septembre 1991 : Le Parti communiste d'Ouzbékistan change de nom et devient le Parti démocrate populaire.

8 décembre 1991 : Création de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).

21 décembre 1991 : 11 des anciennes républiques socialistes soviétiques entérinent la disparition de l'URSS et adhèrent à la Communauté des Etats Indépendants (CEI).

29 décembre 1991 : Islam Karimov est élu président avec 86 % des suffrages. Un référendum est également organisé appelant la population à se prononcer sur l'indépendance du pays. Le oui l'emporte avec 98 % des suffrages.

1992 : Adoption d'une nouvelle constitution. Tous les partis d'inspiration religieuses sont interdits.

8 janvier 1992 : Abdulhashim Mulatov est nommé premier ministre.

2 mars 1992 : L'Ouzbékistan est admis au sein de l'ONU.

15 mai 1992 : Un "Pacte de sécurité collective" est signé entre l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Turkmenistan, la Russie et l'Arménie lors du cinquième sommet de la CEI.

15 novembre 1993 : Une monnaie nationale est créée, le Soum, qui remplace le rouble.

1994 : L'Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizstan créent un espace économique commun.

26 mars 1995 : Le mandat du président Islam Karimov est prolongé jusqu'à l'an 2000 à la suite d'un référendum avec 99,6 % de oui.

31 mars 1995 : 7 membres de l'opposition, du parti Erk (Liberté) sont condamnés à de lourdes peines pour "complot contre l'Etat".

21 décembre 1995 : Oktir Sultanov est nommé premier ministre.

Février 1996 : Visite à Tachkent du secrétaire d'Etat américain à la Défense, William Perry. Plusieurs accords de coopération, notamment militaires, sont signés.

16 février 1999 : Attentat à la bombe contre le président Islam Karimov à Tachkent la capitale faisant une dizaine de morts. L'attentat est imputé au Mouvement islamique d'Ouzbékistan.

9 janvier 2000 : Election présidentielle. Islam Karimov est réélu avec 91,9 % des suffrages face à un seul adversaire, Abdulhaziz Djalalov.

6 janvier 2001 : Les troupes américaines, qui vont être déployées en Afghanistan, arrivent en Ouzbékistan.

27 janvier 2002 : Un référendum visant à prolonger la durée du président Islam Karimov de 5 à 7 ans et instituer un parlement bicaméral est organisé. Selon les autorités compétentes, le scrutin a enregistré un taux de participation de plus de 91 %, soit 12,2 des 13,2 millions d'électeurs inscrits.

L'ACTUALITE AVEC www.fil-info-france.com

ANNEE 2004

Mercredi 14 janvier 2004 : Un avion Antonov 24 d'une compagnie intérieure s'est écrasé mardi au décollage de l'aéroport de Tachkent. L'avion faisait route vers la ville de Termez près de la frontière de l'Afghanistan. Les 37 personnes à bord ont trouvé la mort. Selon les premiers éléments de l'enquête l'accident serait dû au brouillard.

Mardi 30 mars 2004 : 2 kamikazes se sont faits exploser avec les bombes qu'ils transportaient sur un important marché de la capitale Tachkent faisant 19 morts et une trentaine de blessés. Ce pays qui est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l'homme est un fidèle allié des Etats-Unis et a mis à la disposition des forces américaines engagées en Afghanistan en 2001 une base aérienne stratégique. Le ministre des Affaires étrangères Sadyk Safaïev a indiqué qu'il s'agissait de "l'oeuvre du terrorisme international, Hizb out Tahrir et wahhabites y compris. Cela porte la marque des actes terroristes auxquels nous avons assisté à l'étranger", a affirmé Sadyk Safaïev. Le Hizb out Tahrir (Parti de libération islamique), formation qui milite pour le rétablissement du "califat" sur l'ensemble du monde musulman, est interdit en Ouzbékistan.

Mercredi 31 mars 2004 : Une femme kamikaze s'est faite exploser mardi contre un barrage policier près de la capitale Tachkent. 3 autres femmes se sont enfuies après l'explosion et se sont réfugiées dans un immeuble, non loin de la résidence du président Islam Karimov, où l'assaut a été donné par les forces de sécurité faisant 23 morts dont les 3 femmes. Depuis dimanche 42 personnes ont été tuées lors de divers attentats à l'explosif. Le ministre des Affaires étrangères Sadyk Safaïev a indiqué qu'il s'agissait de "l'oeuvre du terrorisme international, Hizb out Tahrir et wahhabites y compris. Cela porte la marque des actes terroristes auxquels nous avons assisté à l'étranger". Le gouvernement accuse le parti Hizb out Tahrir (Parti de libération islamique), formation qui milite pour le rétablissement du "califat" sur l'ensemble du monde musulman, et interdit en Ouzbékistan, d'être à l'origine de ces violences. Plus de détails : Ouzbekistan : Le gouvernement mène des persécutions religieuses au nom du contre-terrorisme

Vendredi 2 avril 2004 : Une femme kamikaze s'est fait exploser avec la bombe qu'elle transportait dans un immeuble à Boukhara dans le centre du pays. Un homme a été tué et la kamikaze grièvement blessée.

Samedi 31 juillet 2004 : Un triple attentat suicide a été perpétré vendredi contre les ambassades américaine et israélienne et contre le bureau du Procureur à Tachkent, la capitale. 2 personnes ont été tuées et 9 autres blessées. Ces attentats surviennent alors que vient de s'ouvrir le procès des 15 premiers suspects jugés après la vague de violences qui avait fait au moins 47 morts en début d'année.

Mercredi 15 septembre 2004 : Le rapporteur spécial sur la torture, Theo van Boven, "regrette profondément les informations qu'il continue de recevoir sur l'exécution, en Ouzbékistan, de personnes dont les condamnations à mort auraient été fondées sur des aveux extorqués sous la torture" et déplore vivement que, dans un certain nombre de cas, "le Gouvernement n'ait pas tenu compte des demandes que lui avait adressées le Comité des droits de l'homme de l'ONU afin que les exécutions soient suspendues en attendant l'examen de ces cas". Depuis la publication du rapport de Théo Van Boven (Format pdf) sur la visite qu'il a effectuée en Ouzbékistan en novembre et décembre 2002, au moins 9 prisonniers ont été exécutés en dépit des demandes du Comité de surseoir à leur exécution jusqu'à l'examen de leurs cas. Le Rapporteur spécial lance un appel au Gouvernement ouzbek lui demandant notamment de respecter strictement ses obligations internationales dans le domaine des droits de l'homme, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de son Protocole additionnel ainsi que de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Lundi 27 décembre 2004 : Elections législatives dimanche où 26 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour renouveler la chambre basse du Parlement. L'opposition parle de "mascarade" face au "régime dictatorial du président Kharimov" qui dispose de pouvoirs illimités depuis l'ère soviétique, et habilité d'après la constitution à rester au pouvoir jusqu'en décembre 2007. Les observateurs indépendants parlent de "pure comédie", l'opposition n'ayant pas le droit de participer aux élections et 6 000 prisonniers de conscience croupissant dans les geôles ouzbèkes, où la torture est pratiquée systématiquement selon un rapport des Nations-Unies. Le Président Kharimov, lui, allié de Washington dans sa "chasse aux Talibans" parle de "lutte contre le terrorisme".

Mardi 28 décembre 2004 : L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a indiqué lundi que les élections législatives qui se sont tenues dimanche "étaient très loin de répondre aux standards internationaux pour des élections démocratiques" soulignant que l'opposition avait été interdite de se présenter ; les 5 partis en lice étaient tous liés au président Islam Karimov, qui a estimé pour sa part que "ce scrutin constituait une avancée sur la voie de la démocratisation du pays".

ANNEE 2005

Samedi 14 mai 2005 : Après une tentative de coup d'Etat vendredi à Andijan dans l'est du pays où des hommes armés ont pris le contrôle de l'administration régionale et d'une prison de haute sécurité, libérant environ 2 000 détenus, selon une organisation ouzbèke de défense des droits de l'Homme, et une manifestation de plusieurs milliers de personnes devant le siège du gouvernement en soutien aux putschistes, le Président Islam Karimov, qui s'était rendu dans la région, a ordonné aux forces de sécurité "de mater l'insurrection" et fait tirer sur la foule qui demandait "plus de démocratie" et exigeait "la démission du président Karimov". Le bilan serait lourd selon les médias locaux, citant des défenseurs des droits de l'Homme, qui parlent "de plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés". Une "tentative d'attentat contre l'ambassade d'Israël a été déjouée et le kamikaze a abattu" selon un communiqué présidentiel.

Lundi 16 mai 2005 :La ville d'Andijan, où une tentative de coup d'Etat vendredi a été réprimée dans le sang par les forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur la foule, est totalement bouclée par les blindés. Aucun accès n'y est possible. Selon des témoins directs, dont un responsable de l'organisation des droits de l'Homme Apellatsia, Lutfullo Shamssutdinov, ont déclaré avoir vu "au moins 300 cadavres, d'hommes, de femmes ou d'enfants", un chiffre 10 fois supérieur à celui d'une trentaine de morts annoncé par le président Islam Karimov. Les blessés se compteraient également par centaines. Le Président Islam Karimov a accusé samedi des groupes islamistes liés au parti interdit Hizbi Tahrir "d'être derrière l'insurrection". Face à l'afflux de réfugiés fuyant l'Ouzbékistan, le Kirghizstan a annoncé la réouverture, pour 5 jours, de la frontière fermée depuis vendredi 13 mai 2005.

Mardi 17 mai 2005 : La ville d'Andijan est toujours bouclée par les forces de sécurité après la tentative de coup d'Etat de vendredi matée par un bain de sang par la police qui a tiré sur une foule d'environ 5 000 personnes venues apporter leur soutien aux putschistes, réclamer plus de démocratie et la démission du Président Islam Kadirov faisant selon des sources officielles ouzbekhes 70 morts. Or selon les témoins sur place et les organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme, le nombre de victimes s'élèverait à au moins 600. Le nombre des blessés atteindrait les 2 000. Le ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer a demandé à ce que la Croix Rouge et les autres organisations humanitaires puissent entrer dans le pays.

Mercredi 18 mai 2005 : Le bilan de l'insurrection d'Andijan, dans l'est du pays, pourrait encore s'alourdir. Un parti d'opposition ouzbek affirme avoir déjà enregistré 745 noms de personnes tuées.

Samedi 21 mai 2005 : Le président Islam Karimov a fait savoir jeudi au Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan qu'il s'opposait à la création d'une commission d'enquête internationale chargée de faire la lumière sur la répression sanglante par l'armée d'une manifestation populaire vendredi 13 mai 2005 à Andijan dans l'est de l'Ouzbékistan et qui a 169 morts selon les autorités ouzbekhes, et plus de 700 par l'opposition. Le Président a affirmé "qu'il contrôlait la situation, qu'il prenait les mesures nécessaires pour juger les responsables, et qu'il n'avait pas besoin d'une commission internationale pour établir les faits" a indiqué le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Louise Arbour, a affirmé sur les ondes de la radio britannique BBC que "le président ouzbèke estimait que la visite-éclair d'une soixantaine de diplomates et de journalistes étrangers mercredi à Andijan était suffisante". Louise Arbour a, elle, jugé que "cette visite contrôlée ne permettait d'établir clairement ce qui s'était passé vendredi dernier".

Jeudi 29 septembre 2005 : Après une rencontre avec le Président Islam Karimov, le secrétaire d'Etat adjoint américain, Daniel Fried, a annoncé devant la presse que "les forces américaines vont quitter leur base militaire installée en Ouzbékistan et respecter la date limite qui leur a été imposée". Les forces américaines avaient reçu, le 29 juillet 2005, de la part du gouvernement ouzbek un délai de 6 mois pour évacuer la base aérienne de Karshi-Khanabad, dans le sud de pays, utilisée comme base arrière pour les opérations américaines en Afghanistan. Les Etats-Unis avaient critiqué la répression sanglante du 14 mai 2005 à Andijan, dans l'est du pays (voir notre édition du 14 mai 2005) où 600 personnes ont été tuées et plus de 2 000 blessées.

Mardi 25 octobre 2005 : Sanjar Oumarov, homme d'affaires dans le secteur pétrolier, qui a attiré des investissements étrangers, notamment des Etats-Unis, 49 ans, chef du parti d'opposition "La coalition Ouzbékistan ensoleillé" a été arrêté dimanche et placé en détention selon un communiqué du Parquet de Tachkent, la capitale. Il "est responsable d'activités criminelles réprimées par la loi ouzbèke" et accusé de "détournement de fonds". Sanjar Oumarov avait demandé la démission du gouvernement après la répression sanglante par l'armée de l'émeute du 13 mai 2005 à Andijan, dans l'est du pays, qui a fait de 500 à 1000 morts selon des témoins indépendants. Il s'était rendu en septembre 2005 en Russie et aux Etats-Unis afin de faire connaître son mouvement dans les milieux politiques et des affaires.

Mardi 15 novembre 2005 : La Cour suprême a condamné lundi à des peines de prison allant de 14 à 20 ans, 15 hommes accusés d'avoir organisé le soulèvement d'Andijan, les 12 et 13 mai 2005, et d'avoir voulu "renverser le système constitutionnel ouzbek pour mettre en place un Etat islamiste" et d'avoir commis dans ce cadre "des crimes graves". La Cour a également accusé des "forces étrangères" et notamment des ONG et les médias occidentaux de s'être servis "des droits de l'Homme comme couverture" pour diffamer l'Ouzbékistan et renverser le régime. Rappelons que le 13 mai 2005 une tentative de coup d'Etat contre le Président Karimov a été perpétrée. A l'issue de ce coup de force, une manifestation qui demandait "plus de démocratie" et exigeait "la démission du président Karimov" a été matée dans le sang par les forces de sécurité. Selon le bilan officiel, les violences ont fait 187 morts dont 60 civils mais les organisations internationales et des témoins directs, dont un responsable de l'organisation des droits de l'Homme Apellatsia, Lutfullo Shamssutdinov, ont déclaré avoir vu "au moins 300 cadavres, d'hommes, de femmes ou d'enfants", un chiffre 10 fois supérieur à celui d'une trentaine de morts annoncé par le président Islam Karimov. Les blessés se comptaient également par centaines.

Mercredi 23 novembre 2005 : L'armée américaine a retiré mardi sa dernière unité de ce pays, après 4 ans de présence. Le président ouzbekh, Islam Karimov, avait fixé le 29 juillet 2005 un ultimatum aux Etats-Unis leur ordonnant de quitter le pays dans les 6 mois. Les troupes américaines étaient stationnées sur une base située près de l'aéroport local de Khanabad, à environ 200 km de la frontière entre l'Ouzbékistan et l'Afghanistan qui servait de base logistique pour les opérations militaires américaines en Afghanistan. Les autorités ouzbèkhes n'avaient pas apprécié la prise de position de Washington lors des massacres d'Andijan les 12 et 13 mai 2005 où selon des chiffres des organisations de défense des droits de l'homme 600 personnes ont été tuées et plus de 2 000 blessées. Le bilan officiel annoncé est de 169 morts. Un responsable du Pentagone (Etats-Unis) a indiqué que "ce retrait rendrait les opérations américaines en Afghanistan plus compliquées et, dans une certaine mesure, plus coûteuses".

Samedi 26 novembre 2005 : Les autorités ont averti plusieurs pays européens dont l'Espagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique de l'interdiction du survol de son territoire pour leurs opérations en Afghanistan à partir du 1er janvier 2006. Ces pays avaient critiqué le gouvernement pour sa gestion des manifestations d'Andijan qui avaient abouti les 12 et 13 mai 2005 à une répression sanglante de forces de sécurité ouzbèkhes, où selon des chiffres des organisations de défense des droits de l'homme 600 personnes ont été tuées et plus de 2 000 blessées. Le bilan officiel annoncé est de 169 morts. Voir notre édition du 23 novembre 2005.

ANNEE 2006

Mercredi 22 mars 2006 : Dans un communiqué publié lundi 20 mars 2006 à Genève en Suisse, le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (UNHCR) a exprimé ses regrets suite à la décision du gouvernement d'Ouzbékistan, qui a donné un mois à l'UNHCR pour mettre un terme à sa présence dans ce pays d'Asie centrale, débutée il y a une dizaine d'années. La Haut Commissaire assistante pour la protection Erika Feller a indiqué que l'agence avait été informée de cette décision le 17 mars 2006 par un communiqué du ministère des Affaires étrangères déclarant que, "l'UNHCR a pleinement rempli sa tâche ; il n'y a donc plus de raison évidente pour que (l'agence) prolonge sa présence en Ouzbékistan. Par conséquent, le ministère demande à l'UNHCR de fermer son bureau à Tachkent d'ici un mois". L'UNHCR indique qu'il se conformera à l'ordre du gouvernement et cherchera d'autres arrangements pour répondre aux besoins toujours existants de quelque 2 000 réfugiés, principalement des Afghans, et des demandeurs d'asile en Ouzbékistan. L'Ouzbékistan est le seul pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants) qui n'est pas signataire ni de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, ni de son Protocole de 1967. Le pays ne dispose pas non plus de législation nationale et de procédure administrative concernant l'asile.
 
Vendredi 21 avril 2006 : L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé jeudi 20 avril 2006 avoir achevé le transfert de 63 kilos d'uranium irradié fortement enrichi, soit assez pour fabriquer plus de 2 bombes atomiques, jusqu'à Mayak, en Russie, en 4 convois séparés, afin qu'il soit retraité en Russie et ne puisse plus servir à fabriquer une bombe nucléaire, selon le communiqué de l'AIEA.
 
Vendredi 4 août 2006 : La société américaine Newmont Mining Corporation, l'une des leaders mondiaux de l'or, a annoncé que les actifs de sa filiale Zarafshan-Newmont, située en Ouzbékistan, ont été saisis par les autorités, qui ont notifié à cette société 48 millions de dollars d’arriérés d’impôts pour l’année 2002. 50 % des parts de la compagnie Zarafshan-Newmont ont été mis en vente en juin 2006 pour 94 millions de dollars. Newmont estime ne pas avoir à payer cette somme, bénéficiant jusqu'au 1er juin 2006 d'exemptions et d'avantages fiscaux.
 
Vendredi 22 décembre 2006 : Après la mort du président du Turkménistan, le porte-parole du Comité ouzbek de protection des frontières a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Turkménistan.

Climat
Climat continental. Etés très chauds et très secs.
Code ISO
UZ
Devise nationale
(officieuse, citée par le président Karimov) O'zbekiston kelajagi buyuk davlat (L'Ouzbékistan est un futur grand Etat)
Drapeau
Le drapeau de l'Ouzbékistan
Offre n° 3

Economie
Tourisme : 2e centre religieux après La Mecque pour les Musulmans. 4e plus grand lac du monde : Mer d’Aral avec 64 500 Km2. Plus grande mine d'or du monde : Murantau. Gaz naturel, pétrole, charbon, uranium. 4e producteur mondial de coton. Tabac, canne à sucre. Ovins.
Fête nationale
1er septembre 1991 (date de l'indépendance).
Langue officielle
Ouzbekh.
Liens
Bureau du Président
Le gouvernement d'Ouzbekistan
Le ministère des Affaires étrangères d'Ouzbekistan
Banque Centrale d'Ouzbekistan
Ambassade de France en Ouzbékistan
Photos d'Ouzbekistan
Médias
Censure politique et religieuse.
Hamkor (Tachkent)
Pravda Vostoka
PressBol
Syabilnosk
UzPak
Internews : Agence de presse
Muslim Uzbekistan : Agence de presse
Monnaie
Som.
Partis politiques
2 seuls partis autorisés à se présenter aux élections :
PDP : Parti démocratique du peuple
FP : Progrès de la Nation
Birlik : Parti de l'Unité
Erk : Parti démocratique d'Ouzbekistan
Population
Ouzbekhs.
27 millions d'habitants.
Ouzbekhs (80 %) ; Russes (5,5 %) ; Tadjiks (5 %) ; Kazakhs (3 %) ; Karakalpaks (2,5 %) ; Tatars (1.5 %) ; autres (2,5 %) (estimations 1996)
Principales villes
Tachkent, Chirchiq, Samarkand, Bukhoro, Marghilon, Farghona, Namangan, Almalyk, Kohand.
Offre n° 4

Religion
Musulmans (78 %) ; orthodoxes (9 %) ; autres 3 %).
Situation géographique
Pays d'Asie centrale au nord de l'Afghanistan. Frontières avec le Kazakhstan, le Turkménistan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Afghanistan.
Statut
Régime présidentiel autocratique. Président : Islam A. Karimov (depuis le 24 mars 1990). Premier ministre : Shavkat Mirziyayev (depuis le 11 décembre 2003)
Superficie
447 000 km2
Webcam
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(Voir également l'espace webcam)



Offre n° 5



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