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Le drapeau du Soudan




Offre n° 1



 
 



Offre n° 2

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La situation géographique du Soudan
SOUDAN
 
Nom officiel
République du Soudan (Jumhuriyat as-Sudan).
Administration
Le Soudan est divisé en 26 états fédérés (wilayat, singulier : wilayah) : A'ali an Nil, Al Bahr al Ahmar, Al Buhayrat, Al Jazirah, Al Khartum, Al Qadarif, Al Wahdah, An Nil al Abyad, An Nil al Azraq, Ash Shamaliyah, Bahr al Jabal, Gharb al Istiwa'iyah, Gharb Bahr al Ghazal, Gharb Darfur, Gharb Kurdufan, Janub Darfur, Janub Kurdufan, Junqali, Kassala, Nahr an Nil, Shamal Bahr al Ghazal, Shamal Darfur, Shamal Kurdufan, Sharq al Istiwa'iyah, Sinnar, Warab. Chaque état a son propre gouvernement et son propre gouverneur (wali). Voir la carte administrative du Soudan. Le 9 juillet 2011, le Sud-Soudan est devenu le 193e pays du monde suite à la proclamation de son indépendance.
Capitale
Khartoum
Chronologie politique
1821 : Le Soudan est envahi par l'armée de Méhémet Ali, vice-roi d'Egypte.

1823 :
Fondation de Khartoum, au confluent des deux Nil. Une vaste partie de la Nubie est rattachée à l'Egypte sous le nom de Soudan égyptien. La domination égyptienne (qui va durer 60 ans) s'étend progressivement au sud, soutenue par les Britanniques qui veulent compter l'Egypte parmi leurs possessions d'Afrique australe. A l'ouest, le Sultanat de Darfour conserve son indépendance jusqu'en 1916.

De 1877 à 1880 :
Alors que le Soudan égyptien est gouverné, au nom de l'Empire ottoman, par le général et administrateur britannique Charles George Gordon, des efforts sont déployés pour supprimer le commerce des esclaves.

1882 :
La démission de Gordon puis l'instauration d'un protectorat britannique en Egypte aggravent les tensions internes au Soudan.

19 janvier 1899 :
Instauration d'un condominium anglo-égyptien sur le Soudan qui durera jusqu'en 1956.

1er janvier 1956 :
Indépendance du Soudan.

1965 :
L'arabe remplace progressivement l'anglais.

1958-1964 :
Dictature militaire du régime du général Abboud qui impose l'arabisation et l'islamisation dans tout le Sud Soudan : l'enseignement de l'arabe et de l'islam devient obligatoire.

1964 :
Révolution populaire qui met fin à la dictature. Gouvernement de coalition qui ne parvient pas à la paix avec le Sud Soudan.

1969 :
Coup d'Etat militaire mené par le général Gaafar Mohammed Nimeiry. Instauration d’un régime socialiste.

1972 :
Signature entre la rébellion sudiste et le gouvernement de Khartoum de l'accord d'Addis-Abeba, qui confére un statut d'autonomie au Sud Soudan. Cet accord instaure un État fédéral au Soudan, ainsi que, pour le Sud, une Assemblée régionale élue au suffrage universel et un Haut-Conseil exécutif, tous deux installés à Juba, qui devenait la capitale de la région autonome du Sud. Les forces rebelles du Sud furent intégrées dans l’armée nationale.

Septembre 1983 :
Proclamation de la loi islamique. L'autonomie du Sud Soudan est suspendue provoquant une nouvelle guerre civile qui durera jusqu'en 2003 et fera plus d'un million de victimes. John Garang, colonel dissident, prend le maquis et fonde l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA).

1984 :
La sécheresse provoque une famine sans précédent.

18 janvier 1985 :
L'opposant libéral au général Nimeiri, le chef musulman Mahmoud Mohamed Taha (76 ans), surnommé le Ghandi africain, est exécuté publiquement.

6 avril 1985 :
Coup d'Etat militaire dirigé par le général Souwar ad-Dahab. Le général Nimeiry part en exil en Egypte de 1985 à 1999.

1986 :
Gouvernement d’union nationale de Sadek El Mahdi. ). John Garang refuse de participer au gouvernement civil de Sadek al-Mahdi.

1987 :
Massacres de plusieurs centaines de civils au su par l'armée soudanaise qui procède à des ventes d'esclaves.

1988 :
La famine s’accroît. Le Front national islamique entre au gouvernement. La guérilla du sud, soutenue par l’Ethiopie et le Kenya, lutte pour l’abrogation de la loi islamiste.

Août 1988 :
Pluies diluviennes faisant plus de 2 millions de sans-abri.

12 mars 1989 :
Démission du gouvernement. Le premier ministre Sadek El Mahdi forme un nouveau gouvernement sans les Islamistes qui refusent la paix avec les Chrétiens du sud. La Charia est abolie.

30 juin 1989 :
Renversement de Sadek El Mahdi au profit du général Omar El Béchir qui restaure la Charia.

1990 :
Le Fonds monétaire international (FMI) déclare le Soudan non coopératif et bloque les prêts au Soudan.

1990 :
La SPLA rejoint l'Alliance nationale démocratique (AND), qui regroupe les principales forces d'opposition du nord et du sud.

Janvier - février 1991 :
Le Soudan soutient l'Irak pendant la guerre du Golfe.

22 mars 1991 :
Nouveau code pénal fondé sur la Charia applicable au nord du Soudan.

13 décembre 1991 :
Le président de la République islamique d'Iran, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, effectue une visite officielle au Soudan pour soutenir le régime.

1992 :
Génocide de la communauté chrétienne du sud du pays.

Mai 1992 :
Création d'une nouvelle monnaie, le dinar.

1993 :
Après 6 mois d’enquête, le gouvernement américain inscrit le Soudan sur la liste des pays soutenant le terrorisme.

16 octobre 1993 :
Le général Omar El Béchir est nommé président par le Conseil de commandement de la Révolution, organe politique de la junte militaire au pouvoir, qui s'auto-dissout.

6 décembre 1994 :
L'Erythrée rompt ses relations diplomatiques avec le Soudan accusé d'aider les opposants islamistes érythréens.

23 avril 1995 :
L'Ouganda accuse le Soudan de soutenir des opposants et rompt ses relations diplomatiques.

6 au 17 mars 1996 :
Premières élections législatives depuis le coup d'Etat militaire de juin 1989. Le général Omar El Béchir est élu président.

1er avril 1996 :
L'Assemblée de transition est remplacée par un Parlement dont Hassan Tourabi est nommé président.

6 mai 1998 :
Le gouvernement soudanais et l'APLS concluent un accords qui reconnaît l'autodétermination du Sud Soudan.

30 juin 1998 :
Promulgation d'une nouvelle Constitution approuvée par référendum le 24 juin 1998 avec 96,7 % des voix.

Janvier 1999 :
Adoption d'une loi restaurant le multipartisme, interdit en 1989.

2 mai 1999 :
Accord avec l'Erythrée pour normaliser les relations bilatérales.

26 novembre 1999 :
Le président Omar el-Béchir signe avec Sadek El Mahdi, chef du parti Oumma (interdit), et secrétaire général de l'Alliance nationale démocratique (AND), un accord visant à mettre fin à la guerre civile.

12 décembre 1999 :
Omar el-Béchir décrète l'état d'urgence et dissout le parlement pour mettre fin à l'influence de l'opposant Hassan el-Tourabi, accusé de fomenter un coup d'Etat.

Décembre 2000 :
Elections générales boycottées par l'opposition. Omar el-Béchir est réélu président avec 86,5 % des voix.

25 février 2001 :
L'opposant Hassan el-Tourabi est arrêté pour avoir conclu une alliance avec l'APLS.

Mardi 9 avril 2002 :
Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Khartoum scandant des slogans anti-israéliens et anti-américains pour protester contre leur politique au Proche-Orient. Ils ont déposé dans les bureaux de l'ONU une lettre de soutien au peuple palestinien. Source : Fil-info-France

Jeudi 16 mai 2002 : EGYPTE : Le président soudanais Omar El Béchir a rencontré le président Moubarak pour tenter de mettre fin à la guerre civile qui déchire le Soudan depuis 1983 et qui a fait plus de 2 millions de morts sur une proposition d'un émissaire spécial des Etats-Unis qui propose le partage des revenus pétroliers entre Khartoum et les rebelles de l'ALS (Armée de Libération du Soudan). Source : Fil-info-France

Mercredi 31 juillet 2002 : Alors que le président soudanais Omar El Béchir rencontrait pour la première fois dimanche dernier le chef des rebelles de l'Armée Populaire de Libération du Soudan, John Garangue, à Kampala en Ouganda, pour des entretiens qualifiés d'historiques, les forces gouvernementales ont lancé une offensive militaire d'envergure contre les rebelles dans l'état du Haut-Nil Occidental. Selon un porte-parole du SPLA, 300 personnes auraient été tuées lors de cette offensive et 100 000 autres jetées sur les routes pour fuir les combats. Source : Fil-info-France

20 juillet 2002 : Signature d'un accord entre le gouvernement soudanais et l'APLS, sous l'égide des Etats-Unis, qui prévot une période d'autonomie de 6 ans pour le Sud Soudan suivi d'un référendum d'autodétermination.

Lundi 19 août 2002 :
Selon l'agence de presse soudanaise SUNA, le président el-Béchir a reconduit pour 1 an renouvelable l'assignation à résidence de l'opposant islamiste Hassan al-Tourabi arrêté en février 2001, assigné à résidence en octobre "pour raison de sécurité, en dépit de l'accord de paix signé le 20 juillet avec le SPLA et qui vise à mettre un terme à 19 ans de guerre civile. Rapelons qu'un deuxième round de négociations s'est ouvert le 12 août à Machakos au Kenya. Source : Fil-info-France

Vendredi 26 septembre 2003 :
Après plus de 4 mois d'âpres négociations, un accord sécuritaire qui prévoit le retrait des forces gouvernementales du sud du pays a été signé entre le gouvernement de Khartoum (à majorité musulmane) et les rebelles de l'ALPS (Armée de Libération du Peuple du Soudan, chrétiens et animistes qui revendiquent la création d'un état indépendant dans le sud Soudan) mettant un terme à une guerre civile de 20 ans qui a fait 1 million de morts et plus de 4 millions de déplacés. Source : Fil-info-France

Mardi 14 octobre 2003 : L'opposant Hassan al-Tourabi, président du Congrès National Populaire (CNP, islamiste), arrêté en août 2001 pour crimes contre l'Etat à la suite d'une lutte pour le pouvoir avec le président Bachir, a été libéré lundi avec d'autres prisonniers politiques. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un engagement pris par le Soudan pour libérer tous les détenus politiques et d'un processus de négociations visant à mettre un terme à 20 ans de guerre civile. Les interdictions frappant les activités du parti ont été levées. Les bureaux du CNP et son journal pourront à nouveau ouvrir. Source : Fil-info-France

4 décembre 2003 :
Signature à Djeddah en Arabie saoudite d'un accord de paix entre le gouvernement et l'opposition nordiste du Parti unioniste démocratique dirigé par Mohammad Osmane Al-Mirghani.

Samedi 20 décembre 2003 : Le bureau de la chaîne d'information arabe Al-Jazira basée à Khartoum a été fermé par les autorités pour "préserver la sécurité, les intérêts nationaux et la stabilité du pays". Le correspondant local de la chaîne a été arrêté pour interrogatoire. Source : Fil-info-France

Lundi 22 décembre 2003 : Le gouvernement de Khartoum et les rebelles de l'APLS (Armée Populaire de Libération du Soudan) qui étaient parvenus à un accord de partage à parts égales des revenus du pompage du pétrole du sud du pays, prélude à un accord de paix global qui mettrait un terme à 20 ans de guerre civile, qui a fait 2 millions de morts et 4 millions de déplacés, ont décidé d'en reporter la signature de 48 heures estimant que le texte "devait être encore amélioré". Le Soudan produit 300 000 barils de brut par jour. Les revenus pétroliers pour 2001 ont atteint 580 millions de dollars. Source : Fil-info-France

Jeudi 1er avril 2004 : Les forces de sécurité soudanaises ont arrêté à Khartoum, dans la nuit de mardi à mercredi, le chef de l'opposition islamiste Hassan Tourabi, (72 ans), chef du Congrès populaire (CP). Aucune information n'a été communiquée quant aux raisons de cette arrestation. Le fils d'Hassan Tourabi accuse le gouvernement soudanais "d'inventer des accusations et de vouloir lier Hassan Tourabi à une prétendue tentative de coup d'Etat, car mon père est le seul opposant à l'intérieur du pays et le pouvoir ne peut supporter cela". Selon Issameddine Tourabi, "plus de 27 officiers des forces armées, tous originaires de l'ouest du Soudan (Darfour et Kordofan) ont été arrêtés et accusés d'être impliqués dans une tentative de coup d'Etat". Source : Fil-info-France

Mardi 1er juin 2004 : Le gouvernement et la rébellion de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) ont renouvelé pour 3 mois, jusqu'au 31 août 2004, l'accord de cessez-le-feu signé entre les parties en octobre 2002. Source : Fil-info-France

Jeudi 1er juillet 2004 : Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell est arrivé mercredi à Khartoum. C'est la première visite d'un haut responsable américain depuis 25 ans. Il s'est rendu au Darfour, région en proie depuis près de 15 mois à une guerre civile qui a fait près de 10 000 morts, 1 million de déplacés et plus de 100 000 réfugiés au Tchad. Les organisations humanitaires ont lancé de nombreux appels à l'aide internationale pour venir en aide à ces réfugiés et parlent "de pire crise humanitaire au monde à l'heure actuelle". Colin Powell s'est dit déçu par les autorités de Khartoum après avoir sommé ces dernières de désarmer les milices pro-gouvernementales qui commettent des exactions dans le nord du pays contre les populations civiles. Selon un haut responsable américain, "Ils (les membres du gouvernement) sont dans une situation de dénégation. Ils sont dans une situation d'évitement. Ils essaient d'embrouiller la situation et d'en éviter les conséquences". Les Etats-Unis ont proposé mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York une résolution qui vise à instaurer un embargo sur les armes et une interdiction de voyager pour les milices arabes pro-gouvernementales sans toutefois prévoir de mesures contre le gouvernement de Khartoum. Source : Fil-info-France

Lundi 12 juillet 2004 : Le président Omar El Béchir s'est rendu en visite samedi dans la région du Darfour en proie à une guerre entre milices pro-gouvernementales et mouvements rebelles qui a fait depuis février 2003 environ 10 000 morts, un million de déplacés et 100  000 réfugiés au Tchad. Il a rencontré à Geneina, principale ville du Darfour-ouest, à la frontière avec le Tchad, son homologue tchadien Idriss Déby pour un mini sommet. Les 2 présidents ont convenu de mettre sur pied une force commune à la frontière et ont conclu un accord sur la mise en place d'une commission de sécurité et une autre d'évaluation et de contrôle des biens pillés ou détruit de chaque côté de la frontière. Source : Fil-info-France

Jeudi 5 août 2004 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Khartoum, la capitale, mercredi pour dénoncer la résolution 1556, adoptée le vendredi 30 juillet 2004, du Conseil de Sécurité de l'ONU qui donne 30 jours au Soudan afin de désarmer les milices arabes Janjawid, accusées d'exactions au Darfour. Voir notre édition du 31 juillet 2004 Source : Fil-info-France

Lundi 10 janvier 2005 : KENYA : La paix a été signée dimanche entre le vice-président soudanais Ali Osman Taha et John Garang, chef de la rébellion sudiste de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA), mettant fin, au cours d'une cérémonie officielle dans l'un des 2 plus grands stades de Nairobi, la capitale, le Nyayo Stadium, devant 5 000 personnes et une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains et de représentants de la communauté internationale, dont le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, à une guerre civile de 21 ans qui a coûté la vie à plus de 70 000 personnes. L'accord a été contresigné par le président kenyan Mwai Kibaki et son homologue ougandais Yoweri Museveni, président de l'Autorité régionale intergouvernementale de développement (IGAD), groupe de 7 pays qui a organisé la médiation dans le processus de paix. Source : Fil-info-France

Lundi 21 mars 2005 : Le gouverneur du Darfour-sud, Al-Hajj Atta al-Mannan, a dénoncé dimanche dans une interview publiée par le quotidien indépendant "Al-Sahafa" que près de 90 % des sommes allouées à l'aide aux sinistrés du Darfour ne leur parviennent pas. Elles sont utilisées pour régler les frais administratifs et les salaires des employés internationaux déclarant que près d'1 milliard de dollars ont déjà été dépensés. Les habitants du Darfour n'ont perçu que 12 % de ces fonds. Il a affirmé que le gouvernement soudanais était responsable de l'aggravation de la crise du Darfour, en raison du nombre réduit des troupes gouvernementales déployées dans la région. Le gouverneur a également demandé au secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, Jan Egeland, de fournir des "preuves" concernant ses "allégations selon lesquelles 180 000 personnes ont été tuées au Darfour depuis 18 mois". Source : Fil-info-France

Mardi 7 juin 2005 : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a annoncé lundi dans un communiqué que la CPI va ouvrir une enquête sur les crimes commis au Darfour après la réception d'une liste scellée de 51 noms de personnes accusées de crimes de guerre au Darfour par une commission d'enquête internationale. Le procureur a indiqué que "cette enquête sera impartiale et indépendante et se concentrera sur les individus qui portent la plus grande responsabilité pour les crimes commis au Darfour". Selon des estimations de l'ONU et des organisations humanitaires internationales, la guerre civile qui ensanglante la région du Darfour depuis février 2003, a fait entre 180 000 et 300 000 morts et quelque 2,4 millions de déplacés. Source : Fil-info-France

Jeudi 30 juin 2005 : Le gouvernement a levé jeudi 30 juin 2005 l'interdiction contre le parti du Congrés populaire et libéré son leader Hassan Al Tourabi placé en détention depuis mars 2004 accusé d'avoir des relations avec les rebelles de la région du Darfour (ouest) et de participer à une tentative de coup d'Etat contre le président soudanais Omar Hassan el-Bechir. Le 18 juin 2005, le gouvernement a signé un accord de réconciliation avec l'Alliance démocratique nationale (opposition). Source : Fil-info-France

Samedi 2 juillet 2005 : L'opposant islamiste Hassan Al Tourabi, 75 ans, chef du Congrès populaire (CP), placé en détention depuis mars 2004 accusé d'avoir des relations avec les rebelles de la région du Darfour (ouest) et de participer à une tentative de coup d'Etat contre le président Omar Hassan el-Bechir, a été libéré jeudi 30 juin 2006 par les autorités. Cette libération intervient le jour du 16e anniversaire du coup d'Etat qui porta au pouvoir le général Omar El-Béchir, actuel président, avec l'aide d'Hassan Tourabi, longtemps éminence grise du chef de l'Etat, et évincé du pouvoir en 1999. ** A l'occasion du 16e anniversaire de la révolution nationale de salut, le président Omar al-Béchir a annoncé jeudi 30 juin 2005 que l'état d'urgence imposé depuis 1999 dans le pays serait levé le 9 juillet 2005. Le président a ajouté que "tous les prisonniers politiques seraient libérés avant le 9 juillet". Source : Fil-info-France

Jeudi 22 septembre 2005 :Un gouvernement d'union nationale a été formé mardi 8 mois après la conclusion d'un accord de paix signé le 9 janvier 2005 à Nairobi au Kenya et qui a mis un terme à 21 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du pays et qui a fait environ 1,5 million de morts et 4 millions de déplacés. Source : Fil-info-France

Mardi 13 décembre 2005 : L'ONU a suspendu une partie de ses vols humanitaires et fait évacuer son personnel d'une partie du Darfour en raison de l'escalade de la violence dans cette province de l'ouest du Soudan. Source : Fil-info-France

Vendredi 7 avril 2006 : La commission internationale chargée d'enquêter sur la mort de l'ancien chef de la rébellion sudiste, John Garang, a publié jeudi 6 avril 2006 ses conclusions. John Garang serait bien mort accidentellement et n'aurait pas été assassiné. Une erreur de pilotage serait à l'origine de l'accident. John Garang est devenu samedi 9 juillet 2005 vice-président du Soudan qui avait mis un terme à 21 ans de guerre civile, qui a fait plus d’1,5 million de morts et près de 4 millions de déplacés. John Garang a été tué le 1er août 2005 dans l'écrasement de l'hélicoptère de l'armée ougandaise près de la frontière entre l’Ouganda et le Soudan, "à cause du mauvais temps" selon un communiqué officiel. Sa disparition avait provoqué d'importantes émeutes dans tout le pays qui ont fait 80 morts et des centaines de blessés. Source : Fil-info-France

Lundi 26 juin 2006 : Le gouvernement a ordonné samedi 24 juin aux autorités locales du Darfour de suspendre les activités de la Mission préparatoire de l'ONU au Soudan (UNMIS, United Mission in Sudan) qu'il accuse d'avoir évacué dans un avion de l'ONU "dans la journée du 24 juin, (...) un leader des mouvements armés d'al-Fashir à Masbad, puis à Kadugli" ajoutant que "l'UNMIS est allé au-delà de ses autorités et des missions qui sont stipulées dans un accord conclu entre le gouvernement soudanais et l'ONU". Source : Fil-info-France

Mercredi 20 septembre 2006 : Le président Omar el-Béchir a réitéré mardi septembre 2006 devant la 61e Assemblée générale de l'ONU qui s'est ouverte à New York aux Etats-Unis, son opposition au déploiement d'une force de l'ONU au Darfour, mais s'est dit en faveur du maintien de l'actuelle force de l'Union Africaine (UA) et même de son renforcement. Source : Fil-info-France

Samedi 30 septembre 2006 : Le président soudanais Omar el-Béchir a nommé le chef d'une faction rebelle, Minni Minnawi, président de l'Autorité transitoire du Darfour, en application de l'accord de paix du 5 mai 2006. Source : Fil-info-France

Mercredi 18 octobre 2006 : L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé avoir attribué un contrat de 700 millions de dollars US à la firme américaine Louis Berger Group, pour l'amélioration des infrastructures, y compris les routes, dans la région semi-autonome du Sud-Soudan. Avec un total de 855 millions dollars pour l'exercice 2005, le Sud-Soudan représente le plus important programme de l'USAID en Afrique sub-saharienne. L'agence américaine a dépensé 84,2 millions de dollars depuis 2004 pour l'amélioration des infrastructures au Sud-Soudan, y compris la construction de routes, les activités de déminage, et les travaux d'aménagement, de cartographie et d'électrification des villes. Source : Fil-info-France

Vendredi 22 décembre 2006 : Les Etats-Unis ont lancé, mercredi 20 décembre 2006 un ultimatum au gouvernement de Khartoum, jusqu'au 1er janvier 2007, pour accepter une force de paix de l'ONU au Darfour. Sinon "une action coercitive de la communauté internationale pour mettre fin aux violences dans la région" sera mise en place. Source : Fil-info-France

Vendredi 23 février 2007 : Le chef d'un des principaux groupes rebelles du Darfour, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM, Justice and Equality Movement), a annoncé mercredi 21 février 2007 qu'il était prêt à ordonner à un cessez-le-feu si le gouvernement soudanais cesse de mener des attaques contre les civils et accepte de renégocier l'accord de paix. Source : Fil-info-France

Jeudi 3 mai 2007 : La Chambre préliminaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) a lancé mercredi 2 mai 2007 des mandats d’arrêt pour crimes contre l’humanité et des crimes de guerre à l'encontre de 2 responsables soudanais, Ahmad Muhammad Harun, ancien Ministre d’Etat chargé de l’intérieur au sein du Gouvernement soudanais et actuellement Ministre d'Etat chargé des affaires humanitaires, et à Ali Muhammad Al Abd-Al-Rahman (dit "Ali Kushayb"), un dirigeant des milices Janjawids. Source : Fil-info-France

Lundi 28 mai 2007 : Pour la première fois depuis son déploiement en décembre 2006, un Casque bleu des Nations Unies a été abattu vendredi 25 mai 2007 par des hommes armés qui pillaient sa maison à El-Facher, la capitale de l'Etat du Darfour-Nord. Source : Fil-info-France

Jeudi 12 juillet 2007 : La Grande-Bretagne et le Ghana ont déposé mercredi 11 juillet 2007 devant le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution autorisant le déploiement au Darfour d'une force de paix "hybride" ONU/Union Africaine, baptisée "UNAMID", composée de 26 000 hommes, dont la chaîne de commandement sera confiée à l'ONU. Cette nouvelle force de paix remplacera les 7 000 soldats de l'Union africaine déployés au Darfour. Source : Fil-info-France

Lundi 23 juillet 2007: Le président Omar el Béchir a débuté samedi 21 juillet 2007 une visite de 3 jours au Darfour, région déchirée depuis février 2003 par une guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts et plus de 2 millions de déplacés. Il a appelé à Nyala, capitale de l'Etat du Darfour sud à "une paix globale" demandant aux "rebelles armés à se joindre au processus politique pour qu'on puisse, ensemble, reconstruire le Darfour". Il a présidé dimanche 22 juillet 2007 un conseil des ministres exceptionnel à Al-Facher, capitale de l'Etat du Darfour nord, et a accusé le président américain George W. Bush et le premier ministre britannique Gordon Brown d'exagérer la situation au Darfour afin de "cacher leurs exactions" et "leur échec en Irak". Source : Fil-info-France

Vendredi 12 octobre 2007 : Les anciens rebelles sudistes du Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM) ont annoncé jeudi 11 octobre 2007 après une réunion qui s'est tenue à Juba, dans le sud Soudan, qu'ils suspendaient leur participation au gouvernement central de Khartoum en raison de retards dans l'application de l'accord de paix global signé en 2005 qui avait mis un terme à 21 ans de guerre civile et fait près de 1,5 millions de morts Source : Fil-info-France

Lundi 12 novembre 2007 : La Cour criminelle de Khartoum a condamné à la peine de mort par pendaison 10 personnes du Darfour, âgés entre 16 et 45 ans, après avoir été reconnus coupables d'avoir décapité le journaliste Mohamed Ahmed Mohamed Taha, directeur de la rédaction du journal Al Wifaq, pro islamiste. Son corps avait été retrouvé le mercredi 6 septembre 2006 dans un quartier de Khartoum la capitale, un jour après son enlèvement à son domicile par des hommes armés. Source : Fil-info-France

Lundi 26 novembre 2007 : Les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) ont menacé dimanche 25 novembre 2007 d'attaquer le contingent de 135 soldats chinois du génie, arrivé samedi 24 au Darfour, dans la perspective du déploiement, en 2008, de la force de paix mixte Nations unies/Union africaine (UNAMID). Un haut responsable du JEM a indiqué que "la Chine est complice dans le génocide perpétré au Darfour et les Chinois sont ici pour protéger leurs intérêts pétroliers dans le Kordofan", région située à l'est du Darfour, ajoutant : "La Chine est le plus grand vendeur d'armes au régime soudanaises et les armes que nous avions saisies en grande quantité en sont la preuve. Elle soutient Khartoum à l'ONU et sa présence au Darfour peut être considérée comme une tentative de coloniser notre région". Source : Fil-info-France

Lundi 12 mai 2008 : Le président Omar el-Béchir a annoncé dimanche 11 mai 2008 la rupture des relations diplomatiques entre le Soudan et le Tchad, accusant le Tchad d'avoir aidé à lancer une attaque des combattants du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) du Darfour contre la capitale Khartoum, samedi 10 mai 2008, où un couvre-feu avait été instauré. Le Soudan a offert en récompense plus de 120 millions de dollars à quiconque permettrait de capturer le chef du JEM, Khalil Ibrahim. Source : Fil-info-France

Mardi 13 mai 2008 : Le chef de l'opposition islamiste, Congrès Populaire, Hassan al-Tourabi, a été arrêté lundi 12 mai 2008 à Khartoum par les forces de sécurité, ainsi que 3 autres membres importants de son parti. Les raisons de cette arrestation n'ont pas été communiquées et intervient 2 jours après une attaque avortée contre la capitale Khartoum menée par les combattants du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le plus puissant des groupes rebelles du Darfour, d'un point de vue militaire. Source : Fil-info-France

Mardi 15 juillet 2008 : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno Ocampo, a réclamé aux juges de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour "génocide" au Darfour estimant que des "forces et des agents" contrôlés par le président Omar el-Béchir ont tué au moins 35 000 civils et causé la "mort lente" de 80 '000 à 265 000 autres, contraints de fuir leurs foyers devant les combats. Selon le document de la CPI, "Béchir a commis, à travers d'autres personnes, un génocide contre les ethnies Fur, Masalit et Zaghawa au Darfour, en utilisant l'appareil d'Etat, les forces armées et les milices djandjaouides". Le Soudan a rejeté dans la minute ces accusations et a menacé d'une "réaction" si l'affaire était portée devant les Nations unies. ** Après la demande de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre le président Omar el Bechir, la Force conjointe ONU/Union Africaine (MINUAD) a indiqué qu'elle allait évacuer temporairement son personnel non essentiel. Source : Fil-info-France

Jeudi 5 mars 2009 : La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi 4 mars 2009 qu'un mandat d'arrêt international a été lancé à l'encontre du président Omar el-Béchir pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Omar el-Béchir a rejeté les accusations de la CPI qu'il présente comme "le fruit d'une conspiration occidentale". Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a critiqué la décision de la CPI déclarant : "Le Sénégal est le premier pays africain à signer l'accord" instituant la CPI, "mais nous avons l'impression que ce tribunal ne juge que des Africains". ** Après l'annonce de la CPI, les autorités soudanaises ont ordonné à l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) d'évacuer tout son personnel humanitaire du Darfour. Plusieurs pays, dont la Chine et la Russie, ont estimé que la décision de la CPI "pourrait déstabiliser la région ou aggraver le conflit au Darfour". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 6 mars 2009 : Le président Omar el-Béchir a ordonné jeudi 5 mars 2009 l'expulsion d'une dizaine d'organisations non gouvernementales (ONG) internationales qui travaillaient au Darfour, après le lancement d'un mandat d'arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Le président soudanais les accusent de "collaborer" avec la CPI et d'être les "instruments" d'un "nouveau colonialisme" visant à placer le Soudan et ses ressources sous tutelle. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a estimé dans un communiqué que ces expulsions risquaient de "causer des dommages irréparables aux activités humanitaires" au Darfour, touché par la guerre civile depuis février 2003. Cette guerre a déjà fait 300 000 morts selon l'ONU, 10 000 selon Khartoum, et déplacé 2,7 millions de personnes. Lire l'édition de Fil-info-France du jeudi 5 mars 2009 Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 15 août 2009 : Le chef des services de renseignements, Salah Gosh (de son vrai nom Salah Abdallah), en poste depuis 1990, a été limogé vendredi 14 août 2009 à la demande du président Omar el-Béchir qui l'a nommé "conseiller présidentiel". Les raisons de ce limogeage n'ont pas été précisées. Il a été remplacé par son bras droit au sein de la sécurité nationale, Mohammed Atta al-Moula. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Jeudi 20 août 2009 : Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé mercredi 19 août 2009 à Khartoum la capitale pour une visite de 2 jours, la première visite d'un président palestinien dans un pays africain. Le président palestinien a été accueilli à l'aéroport par le président Omar el-Béchir qui a rappelé "les relations proches et historiques" qui unissaient les 2 pays. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 26 décembre 2009 : Le parlement, qui avait adopté mardi 22 décembre 2009 une loi fixant les modalités du référendum portant sur une éventuelle sécession du Sud Soudan, prévu en 2011, a annoncé vendredi 25 décembre 2009 que cette loi serait votée à nouveau lundi 28 décembre 2009, suite à un accord intervenu avec le Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes) et les autres partis du Sud, portant sur un article de cette loi. Les Sudistes, qui avaient quitté la séance de vote de mardi, demandaient la suppression d'un article qui stipulait que les Sud-Soudanais ayant quitté leur région avant 1956, date de l'indépendance du Soudan, devaient voter sur leur lieu de résidence. Les partis du Sud Soudan, qui avaient en premier lieu, accepté ce point, réclament que tous les Sud-Soudanais s'inscrivent et votent dans le Sud pour éviter d'éventuelles fraudes ou manipulations. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 4 janvier 2010 : Hassan Tourabi, chef du parti islamiste du Congrès populaire (opposition) a annoncé samedi 2 janvier 2010 que son parti avait choisi son candidat pour l'élection présidentielle qui doit se dérouler en avril 2010, en la personne du numéro 2 du parti, Abdullah Deng Nial. Un seul candidat a présenté sa candidature en tant qu'indépendant, un universitaire, Abdullah Ali Ibrahim. Les candidats ont jusqu'au 22 janvier 2010 pour déposer leur dossier. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 8 février 2010 : Mohamed Salihein, candidat du Parti du congrès national (NCP, parti du président Omar el-Béchir au pouvoir) pour les élections législatives d'avril 2010, a été poignardé à mort vendredi 5 février 2010 par des inconnus dans sa résidence dans la banlieue sud de la capitale Khartoum, dans la circonscription électorale de Halfa el-Gedida dans l'Etat de Kassala dans l'est du Soudan. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 8 février 2010 : Mohamed Salihein, candidat du Parti du congrès national (NCP, parti du président Omar el-Béchir au pouvoir) pour les élections législatives d'avril 2010, a été poignardé à mort vendredi 5 février 2010 par des inconnus dans sa résidence dans la banlieue sud de la capitale Khartoum, dans la circonscription électorale de Halfa el-Gedida dans l'Etat de Kassala dans l'est du Soudan. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 23 février 2010 : Le président Omar el-Béchir a annoncé samedi 20 février 2010 la signature par son gouvernement d'un accord avec le Mouvement justice et égalité (JEM, Justice and Equality Movement), important groupe rebelle armé encore actif au Darfour. Aucune information n'a pas été donnée quant au contenu de cet accord. Omar El-Béchir a toutefois précisé qu'il annulerait les peines de mort prononcées contre des membres du JEM détenus par les autorités soudanaises et à relâcher immédiatement 30 % des membres du groupe actuellement détenus. L'accord devrait être signé mardi 23 février 2010 à Doha, capitale du Qatar, en présence notamment du président tchadien Idriss Deby Itno, qui a favorisé le dialogue entre les parties en conflit. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 12 avril 2010 : Les électeurs étaient appelés aux urnes de dimanche 10 à mardi 13 avril 2010 pour des élections générales, boycottées par l'opposition. Le parti d'Omar El-Béchir est assuré de la victoire. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Lundi 19 avril 2010 : Les observateurs internationaux de la Fondation Carter et de l'Union européenne ont indiqué samedi 17 avril 2010 que les élections qui s'étaient déroulées à partir du dimanche 11 avril 2010, n'ont pas répondu aux "normes internationales". Jimmy Carter, ancien président, a indiqué que ses "observateurs ont rapporté des problèmes" dont "le processus d'identification des votants" ainsi que "des cas de mineurs" participant au scrutin. La Fondation Carter a déploré un "grand nombre de cas d'intimidation, de menaces ou de recours à la force" au Sud-Soudan. Jimmy Carter a estimé que la décision d'accepter ou non les résultats de ce scrutin "reviendra à chaque pays". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mardi 27 avril 2010 : La Commission électorale a annoncé lundi 26 avril 2010 les résultats définitifs de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 11 avril 2010. Le président sortant Omar el-Béchir a été réélu avec 68,24 % des voix, après un boycott de nombreux partis d'opposition. Lors du scrutin au Sud-Soudan, région semi autonome, le président sortant Salva Kiir a été réélu avec 92,9 % des voix. Omar El-Béchir a déclaré dans un discours retransmis à la télévision qu'il s'engageait à organiser en janvier 2011 comme prévu un référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan, conformément à l'accord de paix qui a mis fin en 2005 à 21 ans de guerre civile

Lundi 17 mai 2010 : Hassan Tourabi, chef du parti islamiste du Congrès populaire (opposition) a été arrêté dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16 mai 2010 à son domicile par les forces de sécurité. Les bureaux du journal de sa formation, le Parti du Congrès Populaire (PCP), ont été investis par la police et l'édition du dimanche 16 mai 2010 saisie. Les employés ont été évacués. Le rédacteur en chef du quotidien, Abouzer Ali Amin, a été arrêté, ainsi que 2 autres journalistes. 300 personnes ont manifesté devant le siège du PCP pour réclamer la libération de toutes les personnes arrêtées. Le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes), membre de la coalition gouvernementale, a réagi à ces arrestations, les déclarant "illégales". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Vendredi 28 mai 2010 : Le président Omar el-Béchir a prêté serment jeudi 27 mai 2010 pour un nouveau mandat de 5 ans, en présence de 6 chefs d'Etats africains et de quelques diplomates occidentaux. 2 représentants de l'ONU, Haile Menkerios, chef de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) et Ibrahim Gambari, chef de la Mission conjointe des Nations Unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD), ont également assisté à la cérémonie. Omar El-Béchir, réélu en avril 2010 avec 68 % des voix, et dont l'élection a été contestée par l'opposition, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans le conflit au Darfour. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Vendredi 2 juillet 2010 : L'opposant, Hassan al-Tourabi, chef du parti islamiste du Congrès populaire (opposition), en détention depuis le 15 mai 2010, pour avoir qualifié les élections législatives, régionales et présidentielle qui se sont déroulées du 11 au 15 avril 2010 de "frauduleuses", a été libéré mercredi 30 juin 2010. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mardi 13 juillet 2010 : La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a délivré lundi un second mandat d'arrêt contre le président du Soudan, Omar el-Béchir, pour génocide. Ce second mandat d'arrêt ne remplace ni ne révoque en aucun cas le premier mandat d'arrêt délivré à l'encontre du président soudanais le 4 mars 2009, qui demeure en vigueur, selon le communiqué de la CPI. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 18 août 2010 : Le référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan prévu le 9 janvier 2011 est menacé selon le chef de la commission chargée d'organiser le scrutin en raison d'importantes divisions. La commission, composée de 5 sudistes et 4 nordistes, n'est pas parvenue depuis sa formation à la fin du mois de juin 2010 à se mettre d'accord sur l'identité de son secrétaire général, qui sera responsable de la mise en oeuvre des aspects techniques et administratifs du référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 10 novembre 2010 : Visite du sénateur américain John Kerry au Soudan : John Kerry, sénateur démocrate de l'Etat du Massachussets, en visite au Soudan, a déclaré à l'issue d'une rencontre avec des responsables soudanais, que l'administration de Barack Obama est disposée à retirer le Soudan de leur liste noire des pays soutenant le terrorisme afin de résoudre les différends entre le nord et le sud du pays. Un référendum d'autodétermination doit avoir lieu au Soudan en janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** Lancement de la campagne pour le référendum d'autodétermination au Sud-Soudan : La campagne électorale pour le référendum d'autodétermination au Sud-Soudan, programmé en janvier 2011, a été officiellement lancée lundi 8 novembre 2010 avec l'organisation d'événements publics dans la capitale soudanaise, Khartoum, et dans celle du Sud-Soudan, Juba. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 11 novembre 2010 : Création d'un nouveau parti d'opposition au Sud-Soudan : Un nouveau parti d'opposition a été créé mercredi 10 novembre 2010 au Sud-Soudan. Il a été baptisé Mouvement de l'armée de libération du Soudan (commandement général). Il provient de la scission du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), force d'opposition la plus influente au Darfour. Adam Ali Choukar, ancien secrétaire politique du JEM, en est devenu le président. Il a indiqué que "l'absence de direction collégiale au sein du JEM et l'aspiration de son leader Khalil Ibrahim à la guerre nous ont poussés à prendre cette décision, car nous souhaitons la paix, la stabilité et l'unité de tous les territoires soudanais". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 12 novembre 2010 : Crash d'un avion civil au Sud-Soudan : Un avion civil appartenant à la compagnie soudanaise TARCO Air, transportant 38 personnes, qui effectuait un vol intérieur entre Geneina et Zalinge au Sud-Soudan, s'est écrasé jeudi 11 novembre 2010 à l'aéroport de Zalinge, faisant un mort et 5 blessés. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 15 novembre 2010 : Le sous-secrétaire général de l'ONU en visite au Soudan :
Alain Le Roy, sous secrétaire général de l'ONU, qui a effectué une visite au Darfour du dimanche 7 au jeudi 11 novembre 2010, a demandé aux autorités soudanaises "un accès immédiat et libre aux montagnes Jabel Marra, au Darfour, où des combats opposent l'armée soudanaise à des "mouvements rebelles", afin d'évaluer la situation humanitaire "critique". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** Référendum Sud-Soudan : Le panel de l'ONU chargé de surveiller les référendums d'autodétermination qui doit se tenir le 9 janvier 2011 au Soudan est arrivé dimanche 14 novembre 2010 au Soudan. Les opérations d'enregistrement des électeurs dans les régions du Sud-Soudan et d'Abyei doivent débuter lundi 15 novembre 2010. Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, avait nommé mardi 21 septembre 2010 ce panel en charge du suivi des référendums d'autodétermination sur le Sud-soudan et de la zone d'Abyei, présidé par l'ancien président de Tanzanie, Benjamin Mkapa. L'ancien Ministre des affaires étrangères du Portugal, Antonio Monteiro, et l'ancien président de la Commission électorale du Népal, Bhojraj Pokharel, font également partie de ce panel qui devra effectuer des visites périodiques au Soudan et rencontrer "les acteurs clés, y compris les parties de l'Accord de paix global, les commissions référendaires, la société civile et les groupes d'observateurs". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 16 novembre 2010 : Début de l'enregistrement des électeurs : L’enregistrement des électeurs pour le référendum d’autodétermination au Sud-Soudan programmé le 9 janvier 2011 a débuté lundi 15 novembre 2010 dans les 2794 centres d’inscription répartis dans tout le pays. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 17 novembre 2010 : Le président du Sud-Soudan appelle les Soudanais à voter "massivement" : Le président de la région semi-autonome du Sud-Soudan, Salva Kiir, a appelé lundi 15 novembre 2010 les Sud-Soudanais à s'inscrire "massivement" sur les listes électorales pour le référendum d’autodétermination au Sud-Soudan, qui se tiendra le 9 janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 24 novembre 2010 : 1,5 millions d'électeurs se sont inscrits sur les listes électorales en vue du référendum d'autodétermination du Sud Soudan : 1,5 millions d'électeurs se sont inscrits sur les listes électorales en vue du référendum d'autodétermination du Sud Soudan. Mais dans le nord, très peu de personnes se sont inscrites. Les partisans du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, anciens rebelles sudistes) et ceux du parti au pouvoir, Parti du congrès national (NCP), se sont accusés mutuellement d'intimider les Sud-Soudanais vivant dans le nord du pays qui s'inscrivent sur les listes électorales dans la perspective du référendum d'autodétermination au Sud Soudan qui doit se dérouler le 9 janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 5 janvier 2011 : 4 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales en vue du référendum sur le Sud-Soudan : La Commission chargée de l'organisation du référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan a annoncé mardi 4 janvier 2011 que près de 4 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales en vue du référendum d'indépendance du Sud-Soudan, prévu du 9 au 15 janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** Omar El-Béchir effectue une visite au Sud-Soudan : Le président Omar El-Béchir a effectué mardi 4 janvier 2011 une visite à Juba au Sud-Soudan, à quelques jours du référendum d'autodétermination du Sud-Soudan, où il a été accueilli par plusieurs centaines de personnes. Il a été reçu par le chef sudiste, Salva Kiir. Omar El-Béchir s'est engagé "à aider à construire un Etat sûr et stable" au Sud "si la région choisit l'indépendance" lors du scrutin du 9 janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 10 janvier 2011 : Référendum sur l'autodétermination du Sud Soudan : 4 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 9 janvier 2011 pour se prononcer par référendum sur l'autodétermination du Sud Soudan. Le scrutin se déroule sur 7 jours, jusqu'au samedi 15 janvier 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 11 janvier 2011 : 33 morts en marge du référendum sur l'autodétermination du Sud Soudan : Des combats entre des membres d'une tribu sudiste et des nomades arabes ont fait 33 morts et 38 blessés depuis vendredi 7 janvier 2011 dans la région d'Abyei, située entre le nord et le sud du Soudan. Un référendum sur le rattachement d'Abyei au Nord ou au Sud devait avoir lieu dimanche 9 janvier 2011, mais il a été reporté sine die en raison de différends sur l'éligibilité des des électeurs. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 31 janvier 2011 : Le oui l'emporte au référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan : La Commission électorale a annoncé dimanche 30 janvier 2011 le résultat du référendum d'autodétermination au Sud-Soudan qui s'est déroulé du 9 au 15 janvier 2011, ouvrant la voie à une partition du Soudan. Le oui a l'emporté à une écrasante majorité de 98,83 % des voix. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ** Manifestation d'étudiants contre le régime du président Omar El-Béchir : Plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté dimanche 30 janvier 2011 contre le régime du président Omar El-Béchir à Khartoum la capitale où un important dispositif de police a été déployé. Des heurts ont éclaté avec la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes faisant 5 blessés. Une soixantaine de manifestants a été arrêtée. Le directeur de l'université de Khartour, Mustafa Idris el-Béchir, a été limogé. Les journalistes ont été interdits de couvrir les manifestations. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France


Mardi 8 février 2011 : Les résultats définitifs du référendum au Sud Soudan annoncés : La Commission chargée du référendum au Sud Soudan a annoncé lundi 7 février 2011 les résultats définitifs du référendum portant sur l'autodétermination du Sud Soudan, qui s'est déroulée du 9 au 15 janvier 2011, et qui a vu la victoire du oui avec 98,83 % des voix. Ce référendum est l'aboutissement de l'accord de paix de 2005 conclu entre le Nord et le Sud Soudan et qui a mis fin à une guerre civile de plus de 20 ans qui a fait plus de 2 millions de morts. Selon les termes de l'accord, le Sud-Soudan devrait accéder à l'indépendance le 9 juillet 2011. Le président Omar El-Béchir a déclaré lundi 7 février 2011 qu'il reconnaissait les résultats du référendum au Sud-Soudan et a souligné qu'il voulait être "le premier à féliciter le Sud pour leur nouvel Etat", promettant de l'aider. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Jeudi 10 février 2011 : Un ministre du Sud Soudan abattu : Le ministre de la région semi-autonome du Sud-Soudan chargé du développement rural et des coopératives, Jimmy Lemi Milla, et son garde du corps ont été tués par balles mercredi 9 février 2011 à Juba, capitale du Sud Soudan, dans un "différend d'ordre privé", selon la police. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 16 février 2011 : Le nouvel Etat issu du référendum d'autodétermination au Sud Soudan s'appellera Sud-Soudan : La direction du SPLM (Mouvement populaire de libération du Soudan) a annoncé mardi 15 février 2011 qu'à la suite du référendum d'autodétermination du Sud-Soudan, qui s'est déroulé du 9 au 15 janvier 2011, et qui a vu la victoire écrasante du oui avec 98,93 % des suffrages, que le nouvel Etat né de la partition avec le Soudan s'appellera "Sud-Soudan". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France
 
 
Climat
Tropical au sud, semi-aride au centre et désertique au nord.
Code ISO
SD
Devise nationale
Dieu, peuple, patrie.
Drapeau
Le drapeau du Soudan
Economie
Pétrole. Or. Coton, gomme arabique, sésame, sucre.
Fête nationale
1er janvier (1956, indépendance).
Langue officielle
Arabe.
Liens
Omar El Bechir, président du Soudan, biographie
Ministère soudanais des affaires extérieures (en anglais)
Ambassade de France au Soudan
Ambassade du Soudan à Paris
Université de Khartoum
Les églises au Soudan
Voyage au Soudan en 1995
ACAT : Pour l'abolition de la torture et de la peine capitale au Soudan
Offre n° 3

Médias
SUNA, Sudan News Agency, Agence de Presse Soudanaise
Al-Ray Al-Aam, premier quotidien soudanais (en arabe. Police à télécharger)
Monnaie
Dinar soudanais. (1euro = 237 D)
Partis politiques
Parti unique. FNI : Front National Islamique.
Les partis politiques sont interdits.Le gouvernement permet les associations politiques. Si elles sont acceptées par le gouvernement, elles doivent accepter la constitution et renoncer à prôner ou utiliser la violence contre le régime.
Population
Soudanais.
36 millions d'habitants.
Noirs (52 %), Arabes (39 %), Beja (6 %), Etrangers (2 %), autres (1 %).
Principales villes
Khartoum, El Obeid,Omdurman, Port Sudan, Kassala, Wad Medani.
Religion
Musulmans sunnites (70 %), Croyances locales (20 %), Chrétiens (5 %), autres (5 %).
Situation géographique
Etat d'Afrique du nord-est bordé par la Mer Rouge, le Soudan est le plus grand pays du continent africain. Frontières avec l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, l'Ouganda, la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Tchad et la Lybie.
Offre n° 4

Statut
Fédération. Régime militaire fondamentaliste islamique. Président et chef du gouvernement : Lieutenant-général Omar El Bechir (depuis le 16 octobre 1993). Le 9 juillet 2011, le Sud-Soudan est devenu le 193e pays du monde suite à la proclamation de son indépendance.
Superficie
2 376 000 km2.
Webcam
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(Voir également l'espace webcam)

Offre n° 5



 

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