SOMMAIRE

Abdullah Güll :
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Abdullah Gül est le président de la République de Turquie
Abdullah Gül est le président de la République de Turquie. Il a prêté serment en tant que 11e président, le 28 août 2007.

Lundi 28 juillet 2008 N° 2036/23432

Le Premier ministre turc Tayyip ErdoganTURQUIE : 2 attentats à la bombe ont été perpétrés dimanche 27 juillet 2008 à Istanbul faisant 14 morts et plus de 140 blessés. Ces attentats interviennent à la veille de la réunion de la Cour constitutionnelle lundi 28 juillet 2008 portant sur une demande de dissolution de l'AKP, parti islamiste modéré au pouvoir du président d'Abdullah Gül et du premier ministre Recep Tayyip Erdogan pour atteinte au principe de laïcité de l'Etat. (Source Fil-info-France)

BIOGRAPHIE :

Abdullah Gül est né dans le centre de la Turquie, dans la ville de Kayseri, en Anatolie, le 29 octobre 1950.

En 1971, il est titulaire d'un diplôme d'économie de l'Université d'Istanbul et d'un doctorat, en 1983. Il a étudié à Exeter et à Londres. Il a également enseigné l'économie à l'Université de Sakarya Département de génie industriel, qui a été créé plus tôt avec son aide.

En 1983, il rejoint ensuite la Banque islamique de développement à Djeddah en Arabie Saoudite, où il reste en poste pendant 8 ans. Il revient en Turquie et travaille comme conférencier en Economie internationale.

En 1991, Abdullah Gül est élu membre du parlement comme un candidat de Necmettin Erbakan, chef du Parti de la Prospérité.

En 1993, il est nommé ministre d'Etat responsable de Chypre et des Républiques turcophones d'Asie centrale.

Après sa réélection en tant que membre du parlement en 1995, il rejoint la Commission des Affaires étrangères, jusqu'au moment où il a été nommé ministre d'Etat et porte-parole au sein du gouvernement Erbakan en 1996.

En 1998, le Parti de la Prospérité est interdit. Abdullah Gül rejoint le Parti de la Vertu et réélu en 1999 au parlement comme candidat de ce parti.

Le Parti de la Vertu perd son statut juridique en 2001. Abdullah Gül crée alors le Parti de la Justice et du Développement (AKP), qui se distancie de la mouvance islamique.

Abdullah Gül est membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, de 1992 à 2001.

Son parti gagne les élections parlementaires de 2002. Abdullah Güll est nommé premier ministre, succédant à Bülent Ecevit. Il occupera ce poste du 18 novembre 2002 au 11 mars 2003.

Le 12 mars 2003, il démissionne pour céder la place à Recep Tayyip Erdogan, qui le nomme vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de son gouvernement.

Le 28 août 2007, il est élu 11e président de Turquie.


Abdullah Güll dans l'actualité de www.fil-info-france.com :


Mercredi 25 janvier 2006 : Le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül, a présenté à Ankara un plan d'action visant à relancer le processus de paix avec Chypre, interrompu en 2004, en levant les restrictions commerciales imposées à Chypre. Ce plan vise notamment à ouvrir les ports et aéroports turcs à Chypre (partie grecque, internationalement reconnue) en contrepartie d'une levée des sanctions frappant la République turque de Chypre du nord (RTCN, reconnue par la seule Turquie).

Jeudi 2 février 2006 : Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, qui rencontrait mercredi 1er février 2006 à Ankara son homologue français, Philippe Douste-Blazy, a souhaité que "les Français ne fassent pas obstruction à la candidature de son pays à l'Union européenne", assurant que "la Turquie sera un pays très différent quand viendra pour elle le temps d'adhérer. Les Français devront se prononcer le moment venu mais il n'ont pas à créer des obstacles maintenant".

Jeudi 15 février 2007 : Le premier ministre israélien Ehud Olmert, en visite officielle en Turquie depuis mercredi 14 février 2007, aura des entretiens ce jeudi 15 février 2007 avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan et le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, portant essentiellement sur la situation dans les territoires palestiniens sous occupation israélienne et des relations entre Israël et la Syrie. La Turquie, alliée d'Israël au Moyen-Orient, en particulier en matière de relations militaires, sert de médiateur entre Israël et la Syrie "dans le but de les aider à mettre fin à leurs différends afin de parvenir à un accord de paix".

Mercredi 25 avril 2007 : Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi 24 avril 2007 qu'il renonçait à se présenter comme candidat à l'élection présidentielle dont le premier tour doit se tenir vendredi 27 avril 2007 au parlement, au profit de son bras droit, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül. Les milieux laïcs s'étaient opposés à la candidature de Recep Tayyip Erdogan à la présidence, craignant qu'il "n'islamise le pays une fois à la tête de l'Etat". Les laïcs avaient manifesté en masse (jusqu'à 1,5 million de personnes selon des estimations) le 14 avril 2007 à Ankara pour le dissuader d'accéder au palais présidentiel, considéré comme le "dernier bastion" de la laïcité.

Samedi 28 avril 2007 : L'unique candidat à la présidence, Abdullah Gül, ministre des Affaires étrangères et membre du Parti de la Justice et du Développement au pouvoir, n'a pas obtenu le nombre de voix nécessaires pour son élection par le parlement turc. Il n'a obtenu que 357 voix sur les 367 nécessaires.

Lundi 30 avril 2007 : Près d'un million de personnes ont manifesté dimanche 29 avril 2007 à Istanbul pour réaffirmer leur attachement à un Etat laïc, à l'appel de 600 organisations non gouvernementales et placée sous haute surveillance d'environ 7 000 policiers. Le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül, ancien islamiste candidat à la présidence, candidat unique à la présidence, a affirmé qu'il ne renoncerait pas à se présenter après avoir échoué de peu, avec 357 voix sur les 367 requises au premier tour de scrutin vendredi 27 avril 2007 au Parlement lors d'un vote contesté par l'opposition, qui a saisi la Cour constitutionnelle pour le faire annuler dans l'espoir de provoquer des élections anticipées. L'armée turque, qui se veut garante de la laïcité, a publié ce que la presse appelle depuis "le mémorandum de minuit", accusant en termes très durs le gouvernement de ne pas défendre les principes laïques de la République et rappelant qu'il était prêt à agir pour le faire, le cas échéant. L'armée turque a déjà perpétré 3 coups d'Etat (en 1960, 1971 et 1980) et provoqué la démission d'un gouvernement pro-islamiste, le premier de l'Histoire du pays, en 1997.

Jeudi 3 mai 2007 : Le parlement a adopté mercredi 2 mai 2007 un nouveau calendrier pour l'élection présidentielle, suite à l’invalidation du scrutin de vendredi 27 avril 2007 par la Cour constitutionnelle. Le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu dimanche 6 mai 2007 et Abdullah Gül, ministre des Affaires étrangères, et membre du Parti de la Justice et du Développement au pouvoir (AKP, issu da la mouvance islamiste), se représentera en tant que candidat unique. Les élections législatives sont fixées au 22 juillet 2007. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a déposé une proposition de loi au parlement afin que les élections législatives soient avancées au 24 juin 2007.

Vendredi 1er juin 2007 : Le parlement a adopté jeudi 31 mai 2007 par 370 voix pour, 21 contre et une abstention une réforme constitutionnelle visant à élire le président au suffrage universel. Le chef de l'Etat, Ahmet Necdet Sezer, qui avait rejeté le projet du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) après une première adoption par les députés le 10 mai 2007, va devoir soit promulguer la loi soit organiser un référendum sur la question.

Mercredi 15 août 2007 : Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül a annoncé mardi 14 août 2007 sa candidature à la présidence de la République. Il s'est engagé à défendre la laïcité. Le Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a remporté les élections législatives du 22 juillet 2007 avec 46,5 % des voix, avait choisi lundi de maintenir la candidature d'Abdullah Gül à l'élection présidentielle prévue fin août 2007. Abdullah Gül avait déjà présenté sa candidature en mai 2007, rejetée par le parlement, provoquant une grave crise politique qui avait été réglé par la tenue d'élections législatives anticipées qui avait vu la victoire de l'AKP, qui dispose maintenant de 341 sièges sur 550 au Parlement.

Mardi 21 août 2007 : Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül n'a pas réussi à obtenir la majorité des deux tiers, soit 367 voix des députés pour être élu président dès le premier tour lundi 20 août 2007. Un second tour est prévu vendredi 24.

Samedi 25 août 2007 : Lors du second tour de l'élection présidentielle, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, n'a pas obtenu la majorité de deux-tiers (367 voix) requise pour être élu lors des 2 premiers tours.

Mercredi 29 août 2007 : Le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, est devenu le 11e président de la République mardi 28 août 2007 après avoir été élu par le parlement au troisième tour de scrutin avec 339 voix sur 550. Il devient le premier président de cet Etat laïc, à être issu de la mouvance islamiste. Il a prêté serment et juré fidélité à la République. Les présidents du parlement européen, Hans Gert Pöttering, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont salué cette élection estimant qu’elle pourrait donner un "nouvel élan" aux négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Jeudi 30 août 2007 : Le nouveau président, Abdullah Gül, 26 ans, a approuvé la composition du gouvernement composé de 25 membres, proposé par son premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Ali Babacan, ministre de l'Economie dans le précédent gouvernement, a été nommé aux Affaires étrangères en remplacement d'Abdullah Gül. Le président, qui avait indiqué dans son discours d'investiture mardi 28 août 2007, qu'il s'engageait à sauvegarder l'existence et l'indépendance de l'Etat et à respecter la Constitution, a reçu un accueil froid des généraux, lors d'une cérémonie de remise de diplômes militaires à Ankara, dont certains se sont abstenus de le saluer comme il est de coutume en montant sur l'estrade où ils devaient présenter leurs diplômes aux étudiants. Abdullah Gül est venu sans son épouse Hayrünnisa, qui porte le voile islamique, à cette cérémonie.

Jeudi 4 octobre 2007 : S'exprimant mercredi 3 octobre 2007 devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) réunie à Strasbourg en France, le nouveau président Abdullah Gül s'est engagé à poursuivre les réformes visant à l'adhésion de la Turquie au sein de l'Union européenne. Abdullah Gül a promis notamment de modifier l’article 301 du code pénal qui punit tout dénigrement de l’identité nationale turque. Le Conseil de l’Europe, comme l’Union européenne, demandent l’abrogation de cet article.

Vendredi 26 octobre 2007 : Le président Abdullah Gül a déclaré jeudi 25 octobre 2007 que son pays prendra toutes les mesures nécessaires pour combattre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), affirmant que la Turquie perd patience.


Plus de liens :

Turquie
Abdullah Gül, site officiel

A lire
La Turquie dans l'Europe de Alexandre Del Valle
Qui a peur de l'islam ! La démocratie est-elle soluble dans l'islam ? de Guy Millière
La Turquie aujourd'hui : Un pays européen ? de Olivier Roy, Collectif
La Turquie moderne et l'Islam de Thierry Zarcone
Histoire de la Turquie contemporaine de Hamit Bozarslan


 
 
 


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