SOMMAIRE

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RAPPEL DES FAITS

Le 19 septembre 1989, un avion français, le DC10 de la compagnie UTA qui effectuait le vol UT772 Brazzaville-Paris, a explosé en vol au-dessus du désert du Ténéré, au Niger, après une escale à N'Djamena au Tchad. 170 passagers et membres d'équipage, de 27 nationalités ont trouvé la mort dans cet attentat. En mars 1999, la cour d'assises de Paris condamnait par contumace 6 membres présumés des services secrets libyens à la réclusion criminelle à perpétuité pour cet attentat. Le 13 mars 2001, la Cour de cassation de Paris avait refermé mardi le dossier ouvert au tribunal de Paris depuis juin 1999. La procédure avait été lancée contre le colonel Khadafi pour sa présumée responsabilité dans l'attentat après le dépôt d'une plainte par l'association française SOS-Attentat contre le chef d'Etat libyen pour "complicité de destruction de bien par l'effet d'une substance explosive ayant entraîné la mort d'autrui, en relation avec une entreprise terroriste".

Lundi 19 mars 2012 N° 3175/24571


FIL INFO MAURITANIE/LIBYE - Notice rouge lancée par Interpol à l'encontre de l'ancien chef du renseignement libyen, Abdallah Senoussi :
Interpol (ICPO, International Criminal Police Organization), dont le siège est à Lyon en France, a annoncé dimanche 18 mars 2012 la diffusion d'une "notice rouge", demande d'arrestation pour extradition, à la requête de la Libye, du colonel libyen Abdallah Senoussi, ancien chef du renseignement, et beau-frère de Mouammar Kadhafi, arrêté en Mauritanie dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 mars 2012 à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. La Mauritanie n'est pas signataire du statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale (CPI) et n'a pas l'obligation de livrer le colonel Abdallah Senoussi. Ce dernier est également sous le coup d'un mandat d'arrêt lancé le 27 juin 20111 par la CPI pour "des meurtres et des persécutions de civils constitutifs de crimes contre l'humanité" dès le début des révoltes populaires le 15 février 2011 qui ont conduit à la chute de Mouammar Kadhafi. Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?
FIL INFO FRANCE/MAURITANIE - La France va également réclamer Abdallah Senoussi, ancien chef du renseignement sous le régime du colonel Mouammar Kadhafi : La présidence française a déclaré dimanche 18 mars 2012 qu'elle allait réclamer "dans les prochaines heures" le colonel libyen Abdallah Senoussi, ancien chef du renseignement sous le régime du colonel Mouammar Kadhafi qui "fait en effet l'objet d'un mandat d'arrêt international à la suite de sa condamnation par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l'affaire de l'attentat terroriste du 19 septembre 1989 contre le vol UT 772 qui a coûté la vie à 170 personnes, dont 54 Français". Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


Vendredi 9 janvier 2004 :


Le président français Jacques ChiracFRANCE : Le ministre libyen des Affaires étrangères, Abderrahmane Chalgham, arrivé à Paris où il doit rencontré son homologue français Dominique de Villepin et le président Jacques Chirac (photo), a indiqué que l'accord définitif sur l'indemnisation des victimes de l'attentat du DC10 d'UTA, le 19 septembre 1989 au-dessus du Niger, et qui a fait 170 morts de 27 nationalités, sera signé vendredi dans "un lieu discret". Selon des sources proches de la Fondation Kadhafi, les familles des victimes devraient obtenir une indemnisation d'un million de dollars (800 000 euros). Un accord de principe avait été trouvé le 13 novembre 2003 et avait entraîné une levée des sanctions internationales imposées par l'ONU à la suite de ces attentats. Rappelons que les familles des victimes de l'attentat de Lockerbie survenu en décembre 1988 à Lockerbie en Ecosse ont reçu une indemnisation en août 2003 de 10 millions de dollars par passager ayant péri dans l'attentat. La France s'était alors indignée et avait demandé "un traitement financier équitable entre les ayants droits des familles des deux attentats" menaçant de son droit de veto lors du vote de la levée des sanctions.
(Source Fil-info-France)

Vendredi 15 août 2003 :

LIBYE : Les autorités libyennes et la Grande-Bretagne ont signé un accord visant à dédommager les victimes de l'attentat de Lockerbie, un avion de la Panam qui avait explosé au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie, faisant 270 victimes le 21 décembre 1988. Les familles des victimes toucheront 10 millions de dollars par personne en provenance d'un compte suisse. Tripoli reconnaîtra également officiellement sa responsabilité dans l'attentat. Tripoli accuse la France de vouloir bloquer la levée des sanctions imposées en 1999 à l'encontre de Tripoli. Paris souhaite en effet que les victimes de l'attentat de Lockerbie et de l'attentat de 1989 contre le vol UTA 772 soient indemnisées de la même façon. Un DC10 qui assurait la liaison Brazzaville- Paris, avait explosé au-dessus du Niger le 19 septembre 1989 faisant 170 morts. Les Etats-Unis lèveront dans les 10 mois les sanctions prises contre Tripoli et rayeront la Lybie de sa liste des "états terroristes". Plus de détails : Libye et terrorisme: entre l'affaire de Lockerbie et celle du DC 10 d'UTA, deux poids et deux mesures ?.
(Source Fil-info-France)

Lundi 18 août 2003 :

FRANCE : Alors que la Grande-Bretagne s'apprête à déposer auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à faire lever les sanctions imposées à la Libye après la reconnaissance par cette dernière de sa responsabilité dans l'attentat de Lockerbie, Paris menace d'opposer son veto à cette résolution si la Libye ne s'engage pas à revoir les indemnisations (très inférieures à celles des victimes de Lockerbie) des victimes de l'attentat du vol UTA 772.
(Source Fil-info-France)

Lundi
1er septembre 2003 :

LIBYE : Le colonel Mouammar Kadhafi a annoncé qu'un accord d'indemnisation a été trouvé avec les familles des victimes de l'attentat du DC10 d'UTA. Dans un discours prononcé à l'occasion de son 34ème anniversaire de son arrivée au pouvoir, il a déclaré : "Le problème lié à l'affaire UTA est réglé et l'affaire Lockerbie est derrière nous. Nous ouvrons une nouvelle page dans nos relations avec l'Occident". Le réglement de l'affaire Lockerbie devait entraîner la levée des sanctions internationales à l'encontre de Tripoli, mais Paris avait menacé de son veto si une compensation financière complémentaire n'était pas versée aux victimes de l'attentat d'UTA au nom de "l'équité".
(Source Fil-info-France)

Mardi 2 septembre 2003 :

LIBYE : Le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, a confirmé lundi la conclusion d'un accord d'indemnisation "entre la Libye et les familles des victimes de l'attentat contre un DC10 de la compagnie UTA qui assurait la liaison Brazzaville-Paris, et qui avait explosé au-dessus du Niger le 19 septembre 1989 faisant 170 morts de 27 nationalités. Aucune information n'a été communiquée quant au montant de cette indemnisation. Rappelons toutefois que les familles françaises avaient reçu 35 millions de dollars soit une somme 50 fois inférieure à ce qu'ont touché les victimes de l'attentat de Lockerbie.
(Source Fil-info-France)

Samedi 13 septembre 2003 :

LIBYE : Saïf al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, président de la Fondation de bienfaisance Kadhafi, a révélé dans un entretien au quotidien français "Le Figaro" la teneur de l'accord, non définitif, conclu entre les familles des victimes de l'attentat du DC10 d'UTA et la Libye. Elles recevraient une indemnisation équivalente à celle reçue par les victimes du vol de Lockerbie, 300 fois supérieure à celle reçues par les familles françaises. L'accord signé avec la France prévoit l'abandon de toutes les procédures intentées contre la Libye ou ses citoyens (6 ressortissants libyens avaient été condamnés par contumace par la justice française) concernant l'attentat du DC10. L'indemnisation des victimes, qui devraient recevoir 1 million de dollars par famille, ne proviendrait pas de la Fondation Kadhafi mais d'un fonds spécialement créé à cet effet, géré par la Fondation Kadhafi et le collectif des familles et alimenté par des contributions de sociétés françaises installées en Libye et non par l'Etat libyen.
(Source Fil-info-France)

Samedi 13 septembre 2003 :

ETATS-UNIS : Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté la levée des sanctions imposées à l'encontre de la Libye après l'attentat de Lockerbie en 1988 avec 13 voix pour et 2 abstentions, la France et les Etats-Unis.
(Source Fil-info-France)



A lire :
Terrorisme, victimes, et responsabilité... par SOS Attentats


 
 
 
 


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