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Jimmy Carter :
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Jimmy Carter, 39e président des Etats-Unis d'Amérique

Jimmy Carter (de son vrai nom James Earl Carter Junior) a été le 39e président des Etats-Unis d'Amérique, du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981.


Samedi 28 août 2010 N° 2688/24084

COREE DU NORD : L'ancien président Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, arrivé mercredi 25 août 2010 à Pyongyang la capitale, "en tant que citoyen privé", selon la Maison Blanche américaine, pour négocier la libération d'un Américain, Aijalon Mahli Gomes (34 ans), détenu en Corée du Nord depuis le 25 janvier 2010 pour entrée illégale dans le pays, et condamné le 6 avril 2010 à 8 ans de prison et à une amende d'environ 700 000 dollars, a quitté la Corée du Nord avec le prisonnier libéré, vendredi 28 août 2010. La Maison Blanche s'est félicitée de cette libération et indiqué "apprécier l'effort humanitaire de l'ancien président Carter et nous nous félicitons de la décision de la Corée du nord d'octroyer à Gomes une amnistie spéciale et de lui permettre de retourner aux Etats-Unis". L'agence officielle nord-coréenne Korean Central News Agency (KCNA) a indiqué que le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Jim Yong Nam, qui a eu des entretiens avec l'ancien président américain, a exprimé la "volonté" de la Corée du Nord "de reprendre les négociations à Six sur son programme nucléaire. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

BIOGRAPHIE :

James Earl Carter Junior est né le 1er octobre 1924 à Plains dans l'Etat de Géorgie, dans une famille de Baptistes pratiquants exploitant une grande plantation d'arachides.

Après des études universitaires de science et technologie, il obtient en 1946 un Baccalauréat en Sciences (Bachelor of Sciences) à l'Académie navale des Etats-Unis.

Affecté dans les sous-marins nucléaires de l'US Navy, il commence une carrière dans la navale mais doit démissionner en 1953 pour reprendre l'exploitation familiale à la suite du décès de son père.

Actif dans les groupements professionnels d'agriculteurs, Jimmy Carter est élu sénateur de Georgie en 1962, puis gouverneur de cet Etat en 1970.

Au cours de sa carrière politique, il s'engage dans la lutte contre le ségrégationisme et le racisme qui sévit dans le sud des Etats-Unis.

Le 20 janvier 1977, Jimmy Carter, représentant du Parti démocrate, devient le 39e président des Etats-Unis. Il occupera son poste jusqu'aux élections de janvier 1981.

Au cours de son mandat, il a participé à la signature d'accords importants en matière de Droits de l'Homme et de politique étrangère, dont le Traité du Canal de Panama, les Accords de Camp David en 1978, le Traité Salt II avec l'Union soviétique, l'établissement de relations diplomatiques avec la Chine, ou encore la fin du soutien américain aux diverses dictatures d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud.

Mais suite à la prise d’otages de personnels américains à l’ambassade de Téhéran en Iran le 4 novembre 1979, qui durera 444 jours, et l'accord sur la limitation des armements stratégiques, signé avec l'URSS mais non ratifié par le Congrès, il perd es élections de 1980.

Il fonde en 1982 à Atlanta la Fondation Carter et devient médiateur dans les grands conflits internationaux, notamment au Proche-Orient, en Eryhtrée, en Corée du Nord, Haïti, Bosnie, Soudan, etc.

En 1989, le magazine "Time" le désigne meilleur ancien président de toute l'histoire des Etats-Unis.

Il devient un fervent opposant à l'administration du président George W. Bush et s'oppose en 1991 et en 2003 aux 2 guerres américaines lancées contre l'Irak.

Le 10 décembre 2002, Jimmy Carter reçoit le Prix Nobel de la paix.

En 2006, Jimmy Carter, principal artisan des accords de Camp David qui scellèrent la paix entre Israël et l'Egypte en 1978, est accusé "d'antisémitisme, de distorsion de la réalité par Israël" pour avoir écrit dans son livre intitulé "
Palestine : la paix, pas l'apartheid" qu'Israël pratique l'apartheid dans les territoires palestiniens, en raison "des barrières grillagées, les détecteurs électriques et les blocs de béton installés par Israël le long de la frontière avec la Cisjordanie" et affirmé : "Je pense même que la situation est pire, dans bien des cas, que l'apartheid en Afrique du Sud". Il y critique même les Etats-Unis qui interdisent tout débat sur Israël aux Etats-Unis : "Il y a dans ce pays une formidable intimidation qui réduit nos concitoyens au silence", notant que ce silence est observé non seulement par "des individus ou des personnes candidates à des fonctions électives mais aussi par les médias d'information".


LES CITATIONS DE JIMMY CARTER :

"Qui ne sait pas lire et vit avec un dollar par jour, ne ressentira jamais les bienfaits de la mondialisation".

"Comme la musique et les arts, l'amour de la nature peut dépasser les frontières politiques et sociales".

"A moins que les deux parties n'y gagnent, un accord ne saurait être permanent".

"Si l'amour et la paix prévalent, et que nous apprenons à nos enfants à respecter la nature, les joies et les beautés de ce monde ne périront pas".

"La mondialisation, c'est bien... L'internet, les téléphones portables, les ordinateurs... toutes ces choses qui ne concernent pas la moitié de la planète".

"Nous devons vivre nos vies comme si le Christ allait venir cet après-midi".

"La poursuite du bonheur, c'est une planète sur laquelle les ressources sont utilisées pour nourrir, physiquement et spirituellement, ses habitants".

"Nous devons accepter le changement mais conserver nos principes".

Jimmy Carter dans l'actualité de www.fil-info-france.com

Samedi 13 octobre 2007 :
ETATS-UNIS : Lors d'une interview à la chaîne de télévision CNN, jeudi 11 octobre 2007, l'ancien président Jimmy Carter, au pouvoir de 1977 à 1981, Prix Nobel de la Paix 2002, a accusé les Etats-Unis de torturer les prisonniers en violation de la législation internationale, réagissant avec force à une information publiée le 4 octobre 2007 par le quotidien "New York Times" selon laquelle "les techniques d'interrogatoire musclées" étaient toujours en cours, telles que gifles, soumission à des températures extrêmes ou simulacre de noyade. Le président W. Bush avait alors défendu ces pratiques insistant sur le fait que les Etats-Unis ne pratiquent pas la torture. Quand on lui a demandé s'il pensait que l'administration Bush utilisait la torture, il a déclaré :"Je ne le pense pas, je le sais de manière certaine." Jimmy Carter a déclaré : "Notre pays, pour la première fois de ma vie, a abandonné le principe fondamental des droits de l'Homme" (...) "Nous avons dit que les Conventions de Genève ne s'appliquaient pas aux personnes qui se trouvent dans la prison d'Abou Ghraïb et à Guantanamo. Et nous avons dit que nous pouvons torturer des prisonniers et les priver d'une accusation de crime". L'ancien président démocrate a estimé dans une autre interview à la BBC que l'actuel vice-président Dick Cheney était une "catastrophe" pour les Etats-Unis et un "militant" qui exerçait une influence excessive sur la conduite de la politique étrangère du pays. Il a déclaré : "C'est un militant, qui a échappé au service militaire dans l'armée (américaine), et c'est lui qui, ces 10 dernières années voire plus, a fait appliquer avec le plus d'énergie l'idée que les Etats-Unis ont le droit d'imposer leur puissance par des moyens militaires dans d'autres parties du monde". Ajoutant : "Vous savez, il est une véritable catastrophe pour notre pays. Je pense qu'il a un trop fort ascendant sur le président George Bush, et souvent, c'est lui qui l'emporte".

Lundi 14 avril 2008 : L'ancien président américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, est arrivé dimanche 13 avril 2008 pour une mission d'études au Proche-Orient, du 13 au 21 avril 2008 qui le mènera également en Cisjordanie, en Egypte, en Syrie, en Arabie saoudite et en Jordanie. Jimmy Carter a rencontré le président israélien Shimon Peres, ainsi que Noam Shalit, le père du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé en juin 2006 par des groupes armés palestiniens. Selon Noam Shalit, Jimmy Carter s'est engagé à rencontrer le chef du Hamas en exil à Damas, en Syrie, Khaled Mechaal, "pour faire libérer" son fils "à la faveur d'un échange de prisonniers". Dans une interview donnée à la chaîne de télévision américaine ABC, l'ancien président américain, a déclaré : "Il est très important que quelqu'un rencontre les dirigeants du Hamas pour exprimer ses vues, pour jauger s'ils peuvent faire preuve de souplesse, pour tenter de les convaincre de cesser toute attaque contre des civils innocents en Israël et de coopérer avec le Fatah en tant que groupe qui unit les Palestiniens" ajoutant : "Je n'y vais pas en tant que médiateur ou comme négociateur. Mon engagement est de soutenir pleinement l'effort de paix qui est soutenu et endossé par le président (George W.) Bush et la secrétaire (d'Etat) Condoleezza Rice, ainsi que par les Israéliens et les Palestiniens". Un haut responsable du ministère israélien de la Défense, Amos Gilad, a estimé qu'une "telle rencontre serait d'autant plus honteuse que Jimmy Carter incarne la paix" ajoutant : "L'objectif stratégique du Hamas qui est de détruire l'Etat d'Israël n'a pas changé". Uzi Arada, l'ancien numéro deux du Mossad, proche conseiller de Benjamin Netanyahu, chef de l'opposition de droite, commentant la visite de Jimmy Carter, dimanche 13 avril 2008, a déclaré : "L'homme est intelligent mais il est sans doute le plus mauvais président de l'Histoire de son pays. Grosso modo, Carter a raté tout ce qu'il a entrepris, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans notre région ni en quoi cela peut se révéler utile". Ehud Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni n'ont pas souhaiter rencontrer Jimmy Carter, pour cause d'un "emploi du temps trop chargé", Benyamin Netanyahou a affirmé qu'il "ne serrera pas la main d'un trublion pro-arabe". Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne ont inscrit le Hamas, mouvement de la résistance islamique, sur leur liste noire des organisations terroristes.

Mardi 15 avril 2008 : ISRAEL : L'ancien président américain Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, arrivé dimanche 13 avril 2008 en Israël pour une mission d'études au Proche-Orient, du 13 au 21 avril 2008 qui le mènera également en Cisjordanie, en Egypte, en Syrie, en Arabie saoudite et en Jordanie, a rencontré lundi 14 avril 2008 à Lod des acteurs économiques israéliens et a affirmé qu'il "est absolument crucial que le Hamas et la Syrie soient impliqués dans un accord de paix final, rêvé et souhaité pour la région". Jimmy Carter s'est engagé à rencontrer le chef du Hamas en exil à Damas, en Syrie, Khaled Mechaal, ce que la Maison Blanche a totalement désapprouvé, déclarant que Jimmy Carter "ne représentait pas les Etats-Unis". Les 2 candidats démocrates à la présidence américaine, Barack Obama et Hillary Clinton, ont également condamné cette future rencontre, qualifiant le Hamas d’"organisation terroriste". L'ancien président américain s'est rendu à Sdérot, ville israélienne cible des tirs de roquettes artisanales palestiniennes et a indiqué que " toute tentative délibérée de tuer des citoyens innocents est un crime infâme. J’espère qu’un cessez-le-feu viendra rapidement arrêter tout cela". Les services de sécurité israéliens, Shin Beth, ont refusé d'assister l'escorte de Jimmy Carter, signalant qu'aucune demande officielle d'assistance n'avait été formulée. Or, d'après l'entourage de Jimmy Carter, une demande a bien été faite. ** Un haut responsable israélien, sous couvert d'anonymat, a annoncé lundi 14 avril 2008 que les Etats-Unis ont accepté qu’Israël se connecte à leur système de détection de missiles balistiques pour se prémunir contre une éventuelle attaque, notamment iranienne.

Mercredi 16 avril 2008 : CISJORDANIE : L'ancien président démocrate américain Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, négociateur des accords de Camp David entre Israël et l'Egypte, a donné l'accolade à l'ancien vice-premier ministre du Hamas Nasser Shaer, lors d'une réception à huis clos mardi 15 avril 2008 à Ramallah pour des notables palestiniens, provoquant la colère des autorités israéliennes qui ont accusé Jimmy Carter "de donner de la crédibilité" au terrorisme. Ce dernier souligne que "puisque la Syrie et le Hamas devront être impliqués dans un accord de paix définitif, ils doivent être impliqués dans les discussions qui mènent à la paix définitive".

Mercredi 23 septembre 2009 : ETATS-UNIS : Dans une allocution intitulée "Le chemin pour la paix au Moyen-Orient", prononcée lors d’une cérémonie organisée à l’université James Madison à Washington où il a reçu "le Prix du Mahatma Gandhi pour la non-violence", l'ancien président démocrate Jimmy Carter (84 ans), Prix Nobel de la Paix 2002, a appelé Israël à se retirer des territoires occupés en Palestine et en Syrie, mesure qui "contribuera à réduire, en grande partie, les dangers auxquels fait face l’Etat hébreu". Il a précisé que "la solution à deux Etats, en harmonie avec la politique américaine et les résolutions onusiennes, est la clef de la paix au Moyen-Orient". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** ETATS-UNIS/VENEZUELA : L'ancien président démocrate, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, a déclaré dans une interview accordée au quotidien colombien "El Tiempo" publiée dimanche 20 septembre 2009, qu'il "croit qu'il n'y a aucun doute sur le fait qu'en 2002, les Etats-Unis étaient au moins au courant ou qu'ils aient pu être directement impliqués dans le coup d'Etat" qui a failli renverser en avril 2002 le président du Vénézuela, Hugo Chavez "et y ont peut-être même participé". Accusé d'être impliqué dans cette tentative de renversement, le président américain George W. Bush avait nié toute participation des Etats-Unis dans ce putsch avorté. Jimmy Carter a également précisé au cours de son interview qu'Hugo Chavez avait été élu après un scrutin "honnête" en 1999 et avait, depuis cette date, effectué des réformes nécessaires au Venezuela pour diminuer les écarts de richesses. Jimmy Carter a toutefois ajouté qu'il était "préoccupé" par la "dérive autoritaire" du président du Vénézuela. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 28 août 2010 : COREE DU NORD : L'ancien président Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, arrivé mercredi 25 août 2010 à Pyongyang la capitale, "en tant que citoyen privé", selon la Maison Blanche américaine, pour négocier la libération d'un Américain, Aijalon Mahli Gomes (34 ans), détenu en Corée du Nord depuis le 25 janvier 2010 pour entrée illégale dans le pays, et condamné le 6 avril 2010 à 8 ans de prison et à une amende d'environ 700 000 dollars, a quitté la Corée du Nord avec le prisonnier libéré, vendredi 28 août 2010. La Maison Blanche s'est félicitée de cette libération et indiqué "apprécier l'effort humanitaire de l'ancien président Carter et nous nous félicitons de la décision de la Corée du nord d'octroyer à Gomes une amnistie spéciale et de lui permettre de retourner aux Etats-Unis". L'agence officielle nord-coréenne Korean Central News Agency (KCNA) a indiqué que le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Jim Yong Nam, qui a eu des entretiens avec l'ancien président américain, a exprimé la "volonté" de la Corée du Nord "de reprendre les négociations à Six sur son programme nucléaire. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Plus de liens :

Etats-Unis
La biographie officielle de Jimmy Carter (Maison Blanche)
La Fondation Jimmy Carter
Prix Nobel de la Paix de 1901 à 2009
 
 
 


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