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Alassane Ouattara
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Alassane Ouattara, président élu de la Côte d'Ivoire

Alassane Ouattara est le président de la Côte d'Ivoire suite à l'élection présidentielle du 28 novembre 2010. Après l'annonce des résultats de l'élection, qui a donné la victoire à son rival, l'ancien premier ministre, Alassane Ouattara avec 54,1 % des voix, le Conseil constitutionnel, dont le président a été nommé par Laurent Gbagbo, invalide les résultats de Commission électorale indépendante (CEI) et donne la victoire à Laurent Gbagbo, entraînant une crise politique profonde. La communauté internationale reconnaît Alassane Ouattara, président élu.

Lundi 7 mars 2011 N° 2851/24247

COTE D'IVOIRE - Le président de la Commission de l'Union africaine remet un message aux 2 présidents ivoiriens : Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, est arrivé samedi 5 mars 2011 à Abidjan pour rencontrer le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le président élu, et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, et le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré, pour "remettre un "message" aux 2 présidents, du panel des chefs d'Etat africains, médiateurs de l'Union africaine dans la crise politique ivoirienne, réunis vendredi 4 mars 2011 à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, les appelant "à l'arrêt immédiat des tueries". Le panel de chefs d'Etat africains a été créé par l'Union africaine lors de son 16e sommet qui s'est déroulé à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie et est composé du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, du Tchadien, Idriss Deby Itno, du Sud-africain, Jacob Zuma, du Burkinabé, Blaise Compaore, et du Tanzanien, Jakaya Kikwete, qui se rendront prochainement en Côte d'Ivoire. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France


BIOGRAPHIE :

Alassane Dramane Ouattara est né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, près de Yamoussoukro. Après des études en Côte d'Ivoire et en Haute-Volta (actuel Burkina-Faso), Alassane Ouattara, surnommé "ADO", effectue ses études secondaires aux Etats-Unis où il obtient un doctorat en sciences économiques à l'Université de Pennsylvanie.I

Il débute sa carrière comme économiste au Fonds monétaire international (FMI), dont il deviendra directeur général adjoint en 1994.

Après avoir occupé divers postes à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), il est appelé à Abidjan en 1989 par le président Houphouët-Boigny pour gérer une situation de crise économique.

Il sera nommé Premier ministre en 1990 et le restera jusqu'à la mort du président en décembre 1993.

Il travaille de nouveau au FMI de 1994 à 1999 tout en se présentant aux élections présidentielles de 1995 et de 2000. Mais la querelle née en Côte d'Ivoire autour de sa nationalité controversée au regard du nouveau Code électoral de 1994, y met un terme. Son père est de nationalité burkinabé.

En 1999, il dirige le parti du Rassemblement des républicains (RDR, opposition), créé en 1994 par Djény Kobina.

Lundi 1er juillet 2002 : L'ancien premier ministre ivoirien, et chef de l'opposition, Alassane Ouattara, qui avait été évincé de la présidentielle de l'an 2000 en raison de sa non nationalité ivorienne, s'est vu délivrer un certificat de nationalité ivoirienne alors que des élections régionales auront lieu le 7 juillet. Source : Fil-info-France

Mercredi 23 octobre 2002 : Des milliers d'Ivoiriens ont manifesté mardi devant la base militaire française à Abidjan pour réclamer la libération de l'opposant Alassane Ouattara, réfugié depuis le 19 septembre dans les bâtiments de l'ambassade de France, scandant des slogans hostiles à la France. Devant la violence de la foule, l'armée française a dû faire usage de gaz lacrymogènes. Plusieurs personnes ont été blessées. Les autorités françaises ont décidé de fermer toutes les écoles françaises de la ville dans la crainte d'actes anti-français. Source : Fil-info-France

Vendredi 29 novembre 2002 : En visite dans la région pour tenter de trouver une solution à la crise ivoirienne, le ministre des affaires étrangères français, Dominique de Villepin, a annoncé jeudi que l'opposant au régime, chef du RDD, Alassane Ouattara, a quitté l'ambassade de France à Abidjan où il s'était réfugié le 19 septembre dernier après la tentative de coup d'état mené par un groupe de militaires mutins. Il a gagné Libreville au Gabon. Source : Fil-info-France

Mercredi 21 juillet 2004 : Les débats sur la loi de modification du code de nationalité, prévue dans les accords de Marcoussis, entamés depuis une semaine, ont été ajournés sine die par la ministre de la Justice, Henriette Diabaté. Cette loi prévoit la régularisation de plusieurs milliers d'étrangers nés avant 1973 et installés dans le pays avant l'indépendance, qui n'ont pu effectuer leur demande de naturalisation à temps. L'article 10 de la précédente loi offrait la nationalité ivoirienne à tout étranger qui épousait un Ivoirien. Or selon la loi modifiée la femme étrangère qui épouse un Ivoirien doit faire une déclaration de demande de naturalisation 2 ans après le mariage et doit renoncer à sa nationalité d'origine. L'amendement concernant la perte et la déchéance de la nationalité qui concerne toute personne qui a occupé un poste pour le compte d'un Etat étranger a été critiqué car vise tout particulièrement le chef du RDR (Rassemblement des Républicains, opposition), Alassane Ouattara, qui occupait un poste de fonctionnaire au Burkina Faso. Source : Fil-info-France

Mercredi 24 novembre 2004 : Le président de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'ex-président sénégalais Abdou Diouf, a appelé mardi le président Laurent Gbagbo à faire voter la réforme électorale réclamée par l'opposition et les rebelles ivoiriens qui permettrait notamment au principal opposant de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, de présenter sa candidature. Source : Fil-info-France

Lundi 28 mars 2005 : Les autorités sud africaines ont annoncé qu'un sommet, qui devrait réunir les protagonistes principaux de la crise en Côte d'Ivoire, et notamment le président Laurent Gbagbo, le chef de l'opposition en exil Alassane Ouattara, et le chef de la rébellion des Forces Nouvelles Guillaume Soro, se tiendra le 3 avril 2005 à Prétoria. Source : Fil-info-France

Samedi 7 mai 2005 : La télévision nationale a lu jeudi un communiqué qui indique que "le président de la République décide, à titre exceptionnel et uniquement pour l'élection présidentielle d'octobre 2005, que les candidats présentés par les parties signataires de l'accord de Linas-Marcoussis sont éligibles". Le Conseil constitutionnel et la Commission électorale indépendante (CEI) sont chargés de l'exécution de cette décision. Dans une adresse à la Nation le 26 avril 2005, le président Laurent Gbagbo avait déclaré accepter, comme l'avait recommandé son homologue sud-africain Thabo Mbeki, médiateur de la crise ivoirienne, la candidature de l'opposant Alassane Ouattara à l'élection présidentielle. Alassane Ouattara, musulman originaire du Nord, avait été écarté en 2000 par la Cour suprême de la course à la présidentielle pour "nationalité douteuse". Un second décret a été également signé par le Président Gbagbo qui "désigne "l'Institut national de la statistique (INS) pour effectuer le recensement électoral, établir la liste électorale et produire les cartes d'électeurs" dans le cadre des élections qui devraient se tenir en 2005. L'opposition accuse l'INS d'être dirigée par des hommes proches du régime. Source : Fil-info-France

Mardi 17 janvier 2006 : L'opposant et ancien Premier ministre Alassane Ouattara annoncé dimanche qu'il se présentait à l'élection présidentielle qui devrait se tenir à la fin de l'année 2006. Source : Fil-info-France

Jeudi 26 janvier 2006 : L'opposant Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains (RDR), candidat à l'élection présidentielle ivoirienne et adversaire du président Laurent Gbagbo, est arrivé mercredi à Abidjan, après 3 ans d'exil en France. Source : Fil-info-France

Mercredi 1er mars 2006 : Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en septembre 2002, un sommet extraordinaire à huis clos réunissant tous les belligérants de la crise, dont le président Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, accompagné de l'opposant et ancien Premier ministre Alassane Ouattara, ainsi que l'ancien président Henri Konan Bedié, s'est ouvert mardi 28 février 2006 à Yamoussoukro après un report de 24 heures . Les personnalités politiques ont été reçu par ont été accueillis par le Premier ministre Charles Konan Banny. Source : Fil-info-France

Mardi 5 septembre 2006 : Le premier ministre Charles Konan Banny, le président Laurent Gbagbo, le chef de la rébellion Guillaume Soro et les 2 représentants de l'opposition, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, se retrouvent mardi 5 septembre 2006 à Yamoussoukro à huis clos et sans médiateur pour la première fois depuis près de 6 mois pour tenter de relancer le processus de paix. Source : Fil-info-France

Lundi 6 octobre 2008 : L'ancien premier ministre, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains (RDR), a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 30 novembre 2008. Source : Fil-info-France

Samedi 10 janvier 2009 : A l'issue d'un entretien jeudi 8 janvier 2009 à Abidjan avec le président du Rassemblement des Républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara, sur le processus de paix ivoirien, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, a indiqué que "3 millions de personnes ont été identifiées durant le processus d'identification qui doit bientôt se terminer". Source : Fil-info-France

Lundi 3 août 2009 : Lors d'un meeting de pré campagne, en prévision de l'élection présidentielle fixée au 29 novembre 2009, donné à Abidjan samedi 1er août 2009, en présence de plusieurs milliers de personnes, le président de l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI, opposition), Gnamien Konan, a demandé aux 3 leaders politiques ivoiriens : le président ivoirien Laurent Gbagbo et les 2 principaux leaders de l'opposition Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des Républicains (RDR) de prendre "leur retraite anticipée" car "ils sont responsables de la crise militaro- économico politique" en Côte d'Ivoire, intervenue en 2002. Il a ajouté : "A cause de leurs palabres, nous n'arrivons pas à organiser des élections depuis 5 ans". Tout d'abord fixée au 30 novembre 2008, l'élection présidentielle a été repoussée au 15 décembre 2008, puis en "février ou mars 2009", pour finalement se tenir au 29 novembre 2009. Officiellement, ces reports sont dûs à des "retards" dans les préparatifs. Source : Fil-info-France

Jeudi 15 octobre 2009 : L'ancien premier ministre Alassane Dramane Ouattara, chef du Rassemblement des Républicains (RDR), a déposé sa candidature, lundi 12 octobre 2009, pour l’élection présidentielle prévue pour le 29 novembre 2009 en Côte d’Ivoire. Source : Fil-info-France

Vendredi 11 juin 2010 : Le Représentant spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-Jin, a rencontré jeudi 10 juin 2010 le premier Ministre, Guillaume Soro et le président du Rassemblement des Républicains, Alassane Dramane Ouattara, afin de sortir de l'impasse politique dans laquelle est plongé le pays depuis 2002 et établir une liste électorale finale pour organiser les élections présidentielles constamment reportées depuis 2005. Il s'était entretenu la veille avec le président du Parti Démocratique, Henri Konan Bédié. Selon le Représentant spécial, le blocage est principalement due "aux 3 principaux protagonistes de la crise ivoirienne qui sont aujourd'hui préoccupés par leurs propres intérêts: le camp présidentiel veut la réunification avant les élections l'opposition veut les élections avant la réunification et les Forces nouvelles veulent l'identification avant la réunification". Il avait estimé que les événements de février et mars 2010 ont démontré que "l'échec constant à organiser des élections en Côte d'Ivoire et à concrétiser la réunification du pays contribue à exacerber les tensions et à entraver la normalisation constitutionnelle, politique, économique et sociale". Source : Fil-info-France

Samedi 30 octobre 2010 : Première élection depuis 10 ans : Plus de 5 millions d'Ivoiriens sont appelés aux urnes dimanche 31 octobre 2010 pour élire leur président, la première élection depuis la tentative de coup d'Etat perpétré le 19 septembre 2002 qui a scindé la Côte d'Ivoire en 2 et qui a plongé "le pays le plus stable d'Afrique" dans une guerre civile. La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. 14 candidats sont en lice, dont le président sortant Laurent Gbagbo qui sera opposé à l'ancien premier ministre, Alassane Ouattara et l'ancien président, Henri Konan Bédié. 8 000 militaires et 1 500 policiers ont été déployés pour sécuriser le scrutin. Source : Fil-info-France

Jeudi 4 novembre 2010 : Election présidentielle, vers un second tour : Selon des résultats encore provisoires, le président sortant Laurent Gbagbo arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 31 octobre 2010 avec près de 37 % des voix, suivi d'Alassane Ouattara qui obtient 34 % des suffrages. Source : Fil-info-France

Lundi 8 novembre 2010 : Le second tour de la présidentielle fixé au 21 novembre 2010 : Le Conseil constitutionnel a annoncé samedi 6 novembre 2010 que le second tour de l'élection présidentielle est fixé au dimanche 21 novembre 2010 et non au 28 comme initialement prévu. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** Henri Konan Bédié appelle à voter pour Alassane Ouattara : L'ancien président Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du premier tour de l'élection présidentielle avec 25,2 % des voix, a appelé dimanche 7 novembre 2010 à Abidjan à voter pour l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, qui affrontera au deuxième tour de l'élection présidentielle prévue pour le dimanche 21 novembre 2010 le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000. Source : Fil-info-France

Jeudi 11 novembre 2010 : Alassane Ouattara investi candidat de l'opposition : Lors d'une cérémonie qui s'est déroulée mercredi 10 novembre 2010 à Abidjan, l'ancien premier ministre Alassane Ouattara a été investi candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition). Il affrontera le président sortant Laurent Gbagbo lors du second tour de l'élection présidentielle prévue pour le 21 novembre 2010. Source : Fil-info-France

Lundi 15 novembre 2010 : L'ONU certifie les résultats du premier tour de l'élection présidentielle : Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, a certifié vendredi 12 novembre 2010 les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle qui s'est déroulée le 31 octobre 2010, "dans un environnement globalement pacifique et sécurisé en dépit de quelques actes d'intimidations et d'obstruction à la liberté de mouvement dans certaines régions". Le second tour se tiendra le dimanche 28 novembre 2010 et opposera le président sortant, Laurent Gbagbo, au candidat du Rassemblement des républicains, l'ancien premier ministre, Alassane Ouattara.
Source : Fil-info-France

Vendredi 26 novembre 2010 : Premier mort à la veille du second tour de l'élection présidentielle : 1 personne a été tuée jeudi 25 novembre 2010 à la suite de heurts dans l'ouest du pays entre les partisans du président Laurent Gbagbo et ceux de l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, candidats pour le second tour de l'élection présidentielle qui se tiendra dimanche 28 novembre 2010.
Source : Fil-info-France

Lundi 29 novembre 2010 : Second tour de l'élection présidentielle émaillée de violences : Près de 6 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 28 novembre 2010 pour le second tour de l'élection présidentielle qui oppose le président sortant Laurent Gbagbo à l'ancien premier ministre Alassane Ouattara. La campagne électorale a été émaillée par des affrontements entre partisans des 2 camps et avec les forces de l'ordre pour dénoncer l'instauration d'un couvre-feu instauré de dimanche à mercredi 1er décembre 2010, qui ont fait 3 morts.
Source : Fil-info-France

Mardi 30 novembre 2010 : Les résultats du second tour de l'élection présidentielle seront connus mercredi 1er décembre 2010 : La Commission électorale a annoncé lundi 29 novembre 2010 que les résultats du second tour de l'élection présidentielle qui s'est déroulée dimanche 28 novembre 2010, et qui opposait le président sortant, Laurent Gbagbo à l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, seront connus mercredi, soulignant que le taux de participation a été de 70 % contre 83 au premier tour. Les partisans des 2 camps se sont accusés d'avoir empêcher les électeurs de leur rival de se rendre aux urnes.
Source : Fil-info-France

Jeudi 2 décembre 2010 : Les résultats du second tour de l'élection présidentielle n'ont toujours pas été proclamés : Les résultats de l'élection présidentielle qui a apposé dimanche 28 novembre 2010 le président Laurent Gbagbo à l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, n'ont toujours pas été communiqués mercredi 1er décembre 2010. La veille, un partisan de Laurent Gbagbo a empêché un membre de la Commission électorale indépendante (CEI) de proclamer les résultats. Alassane Ouattara a appelé la CEI à proclamer "immédiatement" les résultats provisoires de l'élection.
Source : Fil-info-France

Vendredi 3 décembre 2010 :
L'ancien premier ministre Alassane Ouattara, vainqueur du second tour de l'élection présidentielle : L'ancien premier ministre Alassane Ouattara, a remporté le second tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 28 novembre 2010 avec 54,1 % des voix, selon des résultats donnés jeudi 2 décembre 2010 par la Commission électorale. Le président sortant, Laurent Gbagbo, n'a obtenu que 45,9 % des suffrages. Source : Fil-info-France

Samedi 4 décembre 2010 : Le Conseil constitutionnel proclame le président Laurent Gbagbo vainqueur de l'élection présidentielle : Alors que la Commission électorale indépendante annonçait jeudi 2 décembre 2010 que l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, a remporté le second tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 28 novembre 2010 avec 54,1 % des voix, le Conseil constitutionnel a proclamé, vendredi 3 décembre 2010, le président sortant, Laurent Gbagbo, vainqueur, avec 51,45 % des suffrages contre 48,55 % à son rival, l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, à la suite de l'annulation des résultats dans 9 départements du Nord où ce dernier était vainqueur. Rappelons que quelques heures après l'annonce par la Commission électorale du vainqueur du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010, le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'dré, un proche de Laurent Gbagbo, a invalidé les chiffres indiquant que "la CEI a épuisé son délai pour donner des résultats provisoires" et n'est donc "plus à même de décider quoi que ce soit". L'armée a procédé à la fermeture des frontières. La diffusion des chaînes étrangères d'information a été interdite.
Source : Fil-info-France

Lundi 6 décembre 2010 : Laurent Gbagbo prête serment en tant que nouveau président de Côte d'Ivoire : Le président sortant Laurent Gbagbo a prêté serment samedi 4 décembre 2010 lors d'une cérémonie organisée au Palais présidentiel à Abidjan la capitale. Rappelons que Laurent Gbagbo a été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle avec 51,45 % des suffrages par le Conseil constitutionnel, dont il a nommé un de ses proches au poste de président, Paul Yao N'dré. Ce dernier a invalidé les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), proclamés le jeudi 2 décembre 2010, qui donnait la victoire à l'ancien premier ministre Alassane Ouattara qui a recueilli 54,1 % des voix. De son côté, Alassane Ouattara a prêté serment en tant que président élu de Côte d'Ivoire et a nommé un premier ministre. L'ONU, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et l'Union africaine ont avalisé les résultats de la CEI et reconnu la victoire d'Alassane Ouattara. Le premier ministre sortant, Guillaume Soro, a reconnu l'élection d'Alassane Ouattara, à qui il a remis sa démission et celle de son gouvernement. Il a été aussitôt reconduit dans ses fonctions.
Source : Fil-info-France

Lundi 6 décembre 2010 : L'Organisation internationale de la Francophonie reconnaît la victoire d'Alassane Ouattara : Dans un communiqué publié dimanche 5 décembre 2010, "Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prend acte des résultats proclamés le 3 décembre par la Commission électorale indépendante (CEI), institution habilitée à annoncer les résultats provisoires du deuxième tour de l'élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre 2010". Le communiqué ajoute : "Il (Abdou Diouf) prend également note de la déclaration sur la certification des résultats de cette élection, rendue publique le 3 décembre par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui confirme les résultats annoncés par la CEI reconnaissant la victoire de Monsieur Alassane Dramane Ouattara". Le secrétaire général de l'OIF "appelle à présent tous les acteurs politiques ivoiriens à reconnaître les résultats proclamés par la CEI et certifiés par l'ONUCI". L'OIF conclut dans son communiqué : "Le Secrétaire général de la Francophonie condamne fermement tout recours à la violence et tout acte remettant en cause le choix souverain du peuple ivoirien".

Jeudi 9 décembre 2010 :
L'ONU confirme qu'Alassane Ouattara a remporté le second tour de l'élection présidentielle : Young Jin Choi, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire et chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a indiqué mercredi 8 décembre 2010 au siège de l'ONUCI, à Sebroko, que le candidat de l'opposition, Alassane Ouattara, "a remporté l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire " ajoutant : "Le peuple ivoirien a choisi Alassane Ouattara avec un écart incontestable sur Laurent Gbagbo. En le disant, je ne fais pas de l'ingérence dans les affaires ivoiriennes. Comme certificateur des élections, je ne fais que le travail qui a été accepté par les autorités ivoirienne". Le chef de l'ONUCI a poursuivi : "120 membres de l'ONUCI ont travaillé jour et nuit pour examiner procès-verbal après procès-verbal et voir s'il y avait des traces de fraude ou de manipulations, et les procès-verbaux litigieux ont été éliminés. Il était absolument clair à ce moment que le peuple ivoirien avait choisi sans équivoque le vainqueur du second tour de l'élection présidentielle". Young-Jin Choi a écarté l'argument "des violences dans le Nord qui auraient empêché les gens de voter". Il a estimé que "le taux de participation de 81 % ne montre certainement pas qu'il y a eu suffisamment de violences pour que les gens n'aillent pas voter". Il a également balayé les réclamations liées à l'absence de signatures des représentants du camp du Président Gbagbo sur certains procès verbaux, en soulignant que l'ONUCI avait "passé en revue tous les procès verbaux dans les départements concernés et éliminé tous ceux ne portant pas la signature des représentants du camp du Président Gbagbo", avant d'arriver à la conclusion que même après cette démarche, "le résultat n'était pas altéré de manière significative". Pour conclure, Young-Jin Choi a rappelé que la Côte d'Ivoire était le premier pays d'Afrique à avoir "demandé à l'ONU de jouer le rôle de certificateur, suite à l'Accord de Pretoria de 2005". (Source : ONU)

Vendredi 17 décembre 2010 : Violents affrontements à Abidjan entre l'armée et les partisans d'Alassane Ouattara : De violents affrontements ont opposé jeudi 16 décembre 2010 à Abidjan des partisans de Laurent Gbagbo à ceux d'Alassane Ouattara. Plus d'une trentaine de personnes ont été blessées. A l'appel d'Alassane Ouattara, qui souhaitait prendre le contrôle de la radio-télévision d'Etat, RTI, pour y installer un nouveau directeur, plusieurs milliers de personnes étaient descendues dans les rues pour lui apporter son soutien. L'armée, fidèle à Laurent Gbagbo, a déployé un important dispositif de sécurité et empêché les manifestants de marcher vers le siège de la radio-télévison d'Etat. Selon Alassane Ouattara, 30 personnes ont été tuées et 110 blessées tandis que le gouvernement de Laurent Gbagbo parle de 20 morts, dont 10 soldats. Aucune confirmation indépendante de ces chiffres n'a été établie. Des heurts ont également éclaté à entre l'armée fidèle à Laurent Gbagbo et des combattants des Forces nouvelles, faisant 27 blessés. Tiébissou, située dans le centre du pays, est le fief de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles, mais contrôlée par les forces loyales à Laurent Gbagbo, à la limite de l'ancienne zone tampon qui séparait les 2 anciens belligérants depuis 2003. Rappelons que la Côte d'Ivoire a 2 présidents, 2 premiers ministres et 2 gouvernements suite aux élections législatives du 28 novembre 2010. Alassane Ouattara a été proclamé président le 2 décembre 2010 par la Commission électorale indépendante, mais sa victoire a été annulée peu de temps après par le Conseil constitutionnel proclamant Laurent Gbagbo président.

Plus de détails :
Les archives 2010 de la Côte d'Ivoire
Les archives 2011 de la Côte d’Ivoire



Plus de liens :

La Côte d'Ivoire
Laurent Gbagbo, président sortant de Côte d'Ivoire
Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, ONUCI
Le chef de l'ONUCI, Young Jin Choi

 
 
 
 


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