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Samedi 4 février 2006 : Le ministre des Affaires étrangères, Jorge Taiana, a dénoncé vendredi 3 février 2006 auprès du Directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Pascal Lamy, la politique de subventions agricoles appliquée par l'Union européenne.

Mardi 21 février 2006 : Les autorités ont annoncé avoir remis au Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPYI) Milan Lukic, 38 ans, en fuite depuis près de 5 ans, arrêté le 8 août 2005 à Buenos Aires. Il fait l'objet de 21 accusations de crimes contre l'humanité (12) et crimes de guerre (9) pour des "persécutions, meurtres, extermination, et actes inhumains" commis contre des civils musulmans de Bosnie de Visegrad. Son acte d'accusation date de 1998 mais n'a été rendu public qu'en 2000. Selon l'acte d'accusation du TPYI, Milan Lukic avait formé un groupe paramilitaire entre 1992 et 1994 qui collaborait avec la police et des unités militaires pour faire régner la terreur parmi les Musulmans de la région de Visegrad, en Bosnie. Un tribunal de Belgrade avait condamné en 2005 Milan Lukic par contumace à 20 ans de prison pour crimes de guerre, enlèvement, torture et assassinat en octobre 1992 à Sjeverin (Serbie), de 16 Musulmans, les passagers d'un autobus dont les corps n'ont jamais été retrouvés.

Mercredi 8 mars 2006 : Le maire de Buenos Aires Anibal Ibarra, 48 ans, ancien allié du président Nestor Kirchner, a été destitué suite au vote d'une commission législative municipale par 10 voix pour et 4 contre dans le cadre de la gestion par la municipalité de l'incendie d'une discothèque de la capitale, "Republica de Cromagnon" où 194 personnes avaient péri en décembre 2004, 700 autres avaient été blessées. Voir notre édition du 8 janvier 2005 (Argentine). Anibal Ibarra a été jugé responsable de l'absence de mesures de sécurité dans ce type d'établissements. Anibal Ibarra, qui avait été suspendu en novembre 2005 pour 90 jours afin que la commission législative municipale examine le dossier, a été immédiatement remplacé par son adjoint Jorge Telerman, jusqu'en décembre 2007, date de la fin de son mandat.

Lundi 27 mars 2006 : L'Argentine a commémoré vendredi 24 mars 2006 le 30e anniversaire du coup d'Etat qui a porté la junte militaire au pouvoir. Plusieurs cérémonies ont lieu tout au long de la journée pour célébrer ce coup d'Etat perpétré le 24 mars 1976, par le général Jorge Videla. Le président Nestor Kirchner a appelé ses compatriotes "à faire de ce vendredi un jour de recueillement pour la mémoire, la justice et la vérité, sans haine ni vengeance". 13 000 personnes sont officiellement mortes ou disparues durant le régime des militaires qui s'est terminé en 1983. Mais les organisations de défense des droits de l'Homme affirment qu'il y a eu au moins 30 000 victimes.

Vendredi 28 juillet 2006 : A l'appel de partis de gauche, d'ONG et d'organisations, plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi 27 juillet 2006 à Buenos Aires la capitale pour dénoncer les attaques israéliennes au Liban et "la fin du génocide palestinien et libanais". Les manifestants demandent "que toutes les troupes israéliennes s'en aillent des territoire occupés", ajoutant que "la politique de la terre brûlée menée par Israël et les Etats-Unis nous entraînera dans un nouveau conflit mondial".

Mercredi 6 septembre 2006 : Un juge fédéral a jugé contraires à la constitution les grâces présidentielles accordées par l'ancien président Carlos Menem en 1989 et 1990 à Jose Alfredo Martinez de Hoz, ancien ministre de l'Economie, et à l'ancien ministre de l'Intérieur Alvaro Harguindeguy, 2 ministres sous la dictature militaire de 1976 à 1983. Le président Nestor Kirchner veut abroger les lois d'amnistie protégeant des responsables de l'armée et de la police de toutes poursuites et a remis en question les grâces accordées.

Vendredi 29 septembre 2006 :
Carlos Menem, 76 ans, président de l’Argentine de 1989 à 1999, a été hospitalisé mardi 26 septembre 2006, après avoir eu un malaise hypoglycémique lors d'un discours à La Calera, près de Cordoba. Il venait d'annoncer qu'il avait l'intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2007.

Samedi 7 octobre 2006 : Plusieurs milliers de personnes ont manifesté jeudi 5 octobre 2006 à Buenos Aires pour réclamer une amnistie de tous les anciens militaires accusés d'atteintes aux droits de l'homme sous la dictature, de 1976 à 1983, estimant qu'ils étaient traités de manière injuste.

Mercredi 1er novembre 2006 : Ouverture du lundi 30 octobre au jeudi 2 novembre 2006 à Buenos Aires, la capitale, du Congrès international sur l'Islam en Amérique latine avec la participation des présidents des centres et associations islamiques de 31 pays d'Amérique latine et des Caraïbes et de chercheurs et académiciens du monde arabe, d'Argentine, des Etats-Unis et d'Espagne. La communauté musulmane argentine se chiffre à environ 700 000 personnes dont 160 000 vivent dans la capitale fédérale et la province de Buenos Aires. Intervenant au nom des présidents des centres et associations islamiques de 31 pays d'Amérique latine et des Caraïbes, le délégué vénézuélien, Ronaldo Figueroa, a plaidé pour "neutraliser la culture belliqueuse" et pour le dialogue entre les civilisations et a proposé, au nom du gouvernement de son pays, de tenir le prochain congrès sur l'Islam au Venezuela.

Samedi 30 décembre 2006 : Luis Gerez, ouvrier de 51 ans, qui avait témoigné devant une commission d'enquête parlementaire contre un ancien chef de la police, accusé de torture sous la junte militaire, pendant "la sale guerre" de 1976 à 1983, et récemment élu au Congrès, a disparu depuis plus de 3 mois. C'est le deuxième témoin qui disparaît.



 

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