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Mercredi 4 janvier 2006 : Ce pays a annoncé le remboursement de la totalité de sa dette vis-à-vis de l'ONU (Organisation des Nations Unies), soit 135 millions de dollars. Le ministère brésilien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que cette somme représentait "plus de 3 ans de contributions au budget régulier de l'ONU, ainsi qu'aux budgets des opérations de paix et des tribunaux pénaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda". Le gouvernement du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva mène campagne pour un réforme de l'ONU avec l'espoir d'obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité. Le Brésil avait remboursé par anticipation la totalité de sa dette vis-à-vis du Fonds Monétaire International (FMI) de 15,5 milliards de dollars et a décidé de solder dès le mois de janvier 2006 les 3 milliards de dollars de sa dette au Club de Paris.

Lundi 13 février 2006 : Selon une étude réalisée par l'Institut Pereira Passos, un organisme dépendant de la municipalité de Rio de Janeiro, 6,5 millions de Brésiliens, soit 3,5 % de la population du pays, vivent dans des bidonvilles. 1,1 millions vivent dans les favelas de Rio de Janeiro, où ils représentent 18 % de la population de la ville, et plus de 900 000 à Sao Paulo (8,7 %). Un total de 4,2 millions de personnes habitent dans les favelas des capitales des 27 Etats du Brésil. Ce chiffre a augmenté de 39,3 % au cours des 10 dernières années. ** Un balcon de l'université d'Etat de Londrina, ville située à 520 kilomètres à l'ouest de Sao Paulo, s'est effondré faisant 1 mort et une vingtaine de blessés. Plusieurs centaines d'étudiants s'inscrivaient à un congrès de zoologie. Les causes de l'accident n'ont pas encore pu être déterminées. Les autorités ont ouvert une enquête.

Mercredi 22 février 2006 : Le ministère de l'Agriculture a annoncé la découverte de 6 nouveaux foyers de fièvre aphteuse et autorisé l'abattage de 4 500 têtes de bétail. Le Brésil est le premier exportateur mondial de viande bovine. Une cinquantaine de pays ont déjà imposé un embargo partiel sur les exportations de viandes en provenance du Brésil.

Lundi 13 mars 2006 : Le président d'Haïti, René Préval, en visite officielle à Brasilia la capitale, a indiqué vendredi au cours d'une conférence de presse qu'il "souhaitait abolir définitivement l'armée". Il a indiqué "qu'il existait un amendement dans la Constitution qui permettrait l'abolition de l'armée" précisant que cette "institution pesait sur le budget du pays et était inutile". René Préval se dit favorable à la création d'un corps au sein de la police qui puisse intervenir dans des cas de catastrophes et s'occuper des douanes et des frontières comme cela ce fait en France et au Canada. ** Lors d'un réunion en marge d'une Conférence Internationale sur la Réforme Agraire et le Développement Rural qui s'est tenue à Porto Alègre du 7 au 10 mars 2006, l'Organisation internationale du travail (OIT) a communiqué les résultats d'une étude qui révèle que plus de plus de 1,3 million de personnes sont réduites à l'esclavage en Amérique latine, essentiellement la Bolivie, le Paraguay et le Pérou. L'anthropologue Eduardo Bedoya, consultant à l'OIT, a indiqué qu'au Pérou, "le problème est grave et se focalise sur l'exploitation de bois dans la région amazonienne du pays où vivent en esclavage environ 20 000 Indiens". En Bolivie, l'esclavage frappe surtout les Indiens forcés de travailler dans des exploitations de cannes à sucre sans discontinuer pendant 12 heures, sinon ils subissent des sanctions corporelles. Plus de détails : Convention sur l'abolition du travail forcé

Mardi 21 mars 2006 : A l'ouverture d'un congrès de l'Organisation Interaméricaine des Travailleurs (ORIT), le président Luiz Inacio Lula da Silvaa indiqué que son gouvernement ne négocierait plus la ZLEA, la Zone de Libre-échange des Amériques que propose Washington, voulant renforcer ses relations avec le MERCOSUR et la Communauté Sud-américaine des Nations" afin de préserver l'indépendance du Brésil face aux Etats-Unis ou à l'Union Européenne.

Mardi 28 mars 2006 : Les ministres de l'Environnement de 180 pays sont réunis à à Curitiba, dans le sud du pays, pour 3 jours pour participer à la Conférence de la Convention de l'ONU sur la Biodiversité et discuter de la destruction des ressources de la planète et des décisions à prendre pour y remédier. Pour Marina Silva, ministre brésilienne de l'Environnement, peu de choses ont avancé depuis le Sommet de la Terre qui s'était tenu à Rio de Janeiro en 1992 qui avait pour objectif d'obtenir d'ici 2010 une réduction significative de la destruction de l'environnement et des espèces.

Jeudi 30 mars 2006 : Le ministre des Finances Antonio Palocci a démissionné lundi 27 mars 2006 impliqué dans un scandale de violation du secret bancaire. Il a été remplacé par Guido Mantega, ancien ministre du Plan, économiste, président de la Banque nationale du développement économique et social (BNDES), qui a précisé qu'il "maintiendrait les orientations de son prédécesseur".

Vendredi 7 avril 2006 : Une commission d'enquête du Congrès accuse le Parti des travailleurs (PT, Partido dos Trabalhadores), au pouvoir, d'avoir acheté des voix de députés n'appartenant pas à son parti, et pour financer des campagnes électorales. Selon le rapport, le président Luiz Inacio Lula da Silva, (premier président socialiste élu le 27 octobre 2002), n'est pas incriminé car il a "pris des mesures pour qu'une enquête soit ouverte dès qu'il a eu vent de l'affaire", et "rien ne permet de dire qu'il a fait preuve de négligence".

Lundi 1er mai 2006 : Le Parti des travailleurs (PT), éclaboussé par de nombreux scandales, a élu son candidat pour l'élection présidentielle prévue pour le mois d'octobre 2006. Il a apporté son soutien au président sortant Luiz Inacio Lula da Silva élu en 2002.

Lundi 8 mai 2006 : Le Brésil a inauguré vendredi 5 mai 2006 son premier centre d'enrichissement d'uranium, pouvant produire le type de combustible nucléaire que l'Iran et qui a conduit la communauté internationale à saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour l'en interdire. Selon le ministre des Sciences et de la Technologie, Sergio Rezende, "ce centre permettra au Brésil, dont les activités d'enrichissement sont actuellement assurées en Europe, d'économiser des millions d'euros". Sergio Rezende a souligné que le Brésil s'engageait à faire un usage pacifique de sa technologie nucléaire, et qu'il 'n'enrichirait pas l'uranium au degré nécessaire pour une utilisation militaire, interdite par la Constitution".

Lundi 15 mai 2006 : Après le transfert par les autorités de 765 détenus, qui projetaient de se mutiner, vers un établissement pénitentiaire de haute sécurité, la pègre de la ville de Sao Paulo a mené, dans la nuit de vendredi à samedi un raid contre les forces de police lançant une cinquantaine d'attaques dans toute la ville. 30 personnes, dont 23 policiers, ont été tuées, et une trentaine d'autres blessées.

Mardi 16 mai 2006 : Des mutineries ont éclaté dans 45 prisons de l'Etat de Sao Paulo. Au moins 196 gardiens ont été pris en otage par les détenus mutins. Pour la 4ème journée consécutive, la pègre de la ville de Sao Paulo a poursuivi lundi 15 mai 2006 ses attaques contre les forces de police faisant au moins 21 morts et plus de 80 en 4 jours. Le ministre de la Justice Marcio Tomaz Bastos a annoncé que le président Luiz Inacio Lula da Silva était prêt à envoyer 4 000 policiers fédéraux à Sao Paulo, mais le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, Claudi Lembo, a affirmé que cette aide n'était pas nécessaire pour l'instant. Après le transfert par les autorités de 765 détenus, qui projetaient de se mutiner, vers un établissement pénitentiaire de haute sécurité, la pègre de la ville de Sao Paulo avait mené, dans la nuit de vendredi à samedi 13 mai 2006 un raid contre les forces de police lançant une cinquantaine d'attaques dans toute la ville. 30 personnes, dont 23 policiers, ont été tuées, et une trentaine d'autres blessées.

Jeudi 8 juin 2006 : Près de 300 paysans sans terre ont fait irruption dans le parlement à Brasilia la capitale réclamant une réforme agraire et une renégociation de la dette des paysans.

Mercredi 9 août 2006 : Le président Luiz Inacio Lula da Silva a signé lundi 7 août 2006 une loi visant à lutter contre la violence domestique. Ce type de délit constituera désormais "une violation des droits de l'homme" passible de 3 ans de détention. Auparavant, la violence domestique était considérée comme un délit comparable à une bagarre de rue et seulement 2 % des agresseurs étaient arrêtés. 2 millions de femmes par an sont victimes de violences selon une étude réalisée en 2001 par la Fondation Perseu Abramo.

Mardi 15 août 2006 : L'ancien chef de l'Etat du Paraguay, Alfredo Stroessner, 93 ans, qui a dirigé le pays de 1954 à 1989 à la suite d'un coup d'Etat le 4 août 1954, a été admis aux soins intensifs dans un hôpital de Brasilia. Selon des sources hospitalières, son état s'est dégradé après qu'il ait été opéré d'une hernie.

Mercredi 16 août 2006 : La campagne électorale radio-télévisée, pour l'élection présidentielle qui doit avoir lieu le 1er octobre 2006, s'est ouverte officiellement mardi 15 août 200 sur fond de scandales de corruption.

Jeudi 17 août 2006 : L'ancien chef de l'Etat du Paraguay, Alfredo Stroessner, 93 ans, qui a dirigé le pays de 1954 à 1989 à la suite d'un coup d'Etat le 4 août 1954, est décédé à l'âge de 93 ans des suites d'une septicémie grave consécutive à une pneumonie attrapée après une opération en juillet 2006. Alfredo Stroessner, réfugié au Brésil depuis qu'il avait été chassé du pouvoir en février 1989 par un coup d'Etat dirigé par le chef de l'armée, le général Andres Rodriguez, serait responsable, durant ses 8 mandats successifs, d'au moins un millier d'assassinats et de disparitions pour des motifs politiques (3 000 selon l'opposition) et de l'exil politique ou économique de 2 millions de Paraguayens, soit un tiers de la population.

Samedi 19 août 2006 : Le Tribunal supérieur électoral (TSE) a infligé une amende équivalente à 420 000 dollars au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour avoir fait de la propagande électorale avant le début officiel de la campagne pour les élections générales d'octobre.

Mercredi 20 septembre 2006 :
Alors que le scrutin de l'élection présidentielle doit se dérouler le 1er octobre 2006, l'opposition a réclamé au Tribunal électoral suprême du Brésil l'ouverture d'une enquête sur l'implication présumée du Parti des travailleurs (PT) dans l'élaboration d'un dossier accusant de corruption 2 adversaires du président Luiz Inacio Lula da Silva, demandant l'inéligibilité du président pour avoir été le "bénéficiaire d'un abus de pouvoir". Valdebran Carlos Padilha da Silva, membre du Parti des travailleurs (PT) du président Lula et de Gedimar Pereira Passos, avocat, ancien policier retraité, ont été arrêtés vendredi 15 septembre 2006 à Sao Paulo et ont affirmé avoir été chargés par la direction du PT d'acheter des documents compromettants pour les deux principaux dirigeants du Parti social-démocrate brésilien (PSDB, opposition), José Serra, candidat au poste de gouverneur de l'Etat de Sao Paulo et Geraldo Alckmin, principal concurrent de Lula dans la course à la présidence.

Vendredi 22 septembre 2006 :
Le directeur de campagne du président Luiz Inacio Lula da Silva, président du Alfredo Stroessner au pouvoir, démissionné mercredi 20 septembre 2006, à moins de 2 semaines du scrutin présidentiel, suite aux allégations sur son implication dans le scandale qui frappe le PT, accusé d'acheter des documents compromettants pour les 2 principaux dirigeants du Parti social-démocrate brésilien (PSDB, opposition), José Serra, candidat au poste de gouverneur de l'Etat de Sao Paulo et Geraldo Alckmin, principal concurrent de Lula dans la course à la présidence. Il sera remplacé par Marco Aurelio Garcia. Le président Lula a affirmé que tout membre de son parti qui serait reconnu coupable serait puni.

Samedi 23 septembre 2006 : L'Organisation internationale du travail (OIT) a indiqué dans un rapport publié jeudi 21 septembre 2006 que le Brésil a libéré 18 000 travailleurs forcés depuis 10 ans mais indique qu'il subsiste encore entre 25 000 et 40 000 personnes réduites à l'esclavage au Brésil. L'OIT estime à environ 1,3 million le nombre de personnes soumises à un travail forcé en Amérique latine et dans les Caraïbes. En 1995, le Brésil a été l'un des premiers pays à reconnaître ce fléau contre lequel il a lancé un plan de lutte national. Le gouvernement a établi une "liste noire" des entreprises recourant au travail d'esclave et qui ne sont plus autorisées à recevoir des subventions publiques. La liste comprenait à l'origine 65 entreprises enfreignant la loi, elle en compte aujourd'hui 188. En 2003, les victimes qui échappaient au travail forcé recevaient automatiquement trois mois d'indemnité chômage et, depuis décembre 2005, ceux qui ont des enfants sont également susceptibles de recevoir des allocations du programme "Tous les enfants à l'école" (Bolsa familia). En mai 2005, un Pacte national contre le travail forcé, coordonné par l'OIT et l'Institut Ethos pour la responsabilité sociale, a été signé par un grand nombre d'entreprises publiques et privées qui s'engagent à ne pas acheter de produits issus du travail forcé. En décembre 2005, la Fédération des banques brésiliennes (FEBRABAN) a décidé de suspendre les crédits aux entreprises inscrites sur la "liste noire" du gouvernement. Le 19 juin 2004 le président Lula annonce qu'il va éradiquer l'esclavage. Le Congrès examine actuellement un projet d'amendement constitutionnel prévoyant une expropriation des terres où est pratiqué le travail forcé. La proposition, déjà approuvée par le Sénat, est soumise depuis 2 ans à la Chambre des députés.

Lundi 2 octobre 2006 : Le président sortant Luiz Inacio Lula da Silva, du Parti des travailleurs (PT, Partido dos Trabalhadores), n'a pas franchi la barre des 50 % nécessaires à son élection dès le premier tour lors de l'élection présidentielle qui s'est déroulée dimanche 1er octobre 2006. Il sera opposé pour le second tour le 29 octobre 2006 à son rival conservateur, Geraldo Alckmin. ** Un Boeing 737 de la compagnie GOL s'est écrasé vendredi 29 septembre 2006 avec 155 personnes à bord dans la région de la Serra do Cachimbo, frontalière entre l'Etat amazonien du Para et celui du Mato Grosso. Il n'y a aucun survivant d'après les secouristes qui ont repéré l'épave samedi 30 septembre 2006 en pleine forêt amazonienne. L'appareil serait entré en collision avec un avion d'affaires qui a atterri avec des dommages importants. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a décrété un deuil national de 3 jours.

Jeudi 5 octobre 2006 : Le quotidien "Folha" a rapporté dans son édition du 4 octobre 2006 que 14 anciens gardiens sont accusés de tortures sur des pensionnaires d'un centre de redressement pour jeunes de Raposo Tavares près de Sao Paulo, dépendant de la Fondation pour le bien-être des mineurs (FEBEM) de Sao Paulo. Ces actes de torture ont été perpétrés en novembre 2000 à l'encontre de 35 jeunes détenus. Les 2 responsables du centre ont été condamnés à une peine de 87 ans de prison, 10 gardiens à des peines allant de 74 ans à 8 mois de réclusion. Les directeurs du centre de Raposo Tavares, ont été condamnés à 2 ans et 2 mois de prison pour non-dénonciation des faits.

Lundi 9 octobre 2006 : Ricardo Berzoini, chef du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, a annoncé vendredi 6 octobre 2006 qu'il démissionnait de son poste afin de préserver "l'unité et la cohésion" du parti. Il sera remplacé par le conseiller de Lula, Marco Aurelio Garcia. Alors que le scrutin de l'élection présidentielle devait se dérouler le 1er octobre 2006, l'opposition avait réclamé le 20 septembre 2006 au Tribunal électoral suprême du Brésil l'ouverture d'une enquête sur l'implication présumée du Parti des travailleurs (PT) dans l'élaboration d'un dossier accusant de corruption 2 adversaires du président Luiz Inacio Lula da Silva, demandant l'inéligibilité du président pour avoir été le "bénéficiaire d'un abus de pouvoir". Valdebran Carlos Padilha da Silva, membre du Parti des travailleurs (PT) du président Lula et de Gedimar Pereira Passos, avocat, ancien policier retraité, ont été arrêtés vendredi 15 septembre 2006 à Sao Paulo et ont affirmé avoir été chargés par la direction du PT d'acheter des documents compromettants pour les deux principaux dirigeants du Parti social-démocrate brésilien (PSDB, opposition), José Serra, candidat au poste de gouverneur de l'Etat de Sao Paulo et Geraldo Alckmin, principal concurrent de Lula dans la course à la présidence.

Lundi 30 octobre 2006 :
Après le second tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 29 octobre 2006, le président sortant Luiz Inacio Lula da Silva a été réélu avec plus de 60 % des voix, selon des résultats officiels portant sur 80 % des suffrages dépouillés

Mardi 31 octobre 2006 : Le Tribunal supérieur électoral a annoncé la victoire du président sortant Luiz Inacio Lula da Silva lors du second tour de l'élection présidentielle du dimanche 29 octobre 2006 avec 60,1 % des suffrages après le dépouillement de 80,2 % des bulletins, contre 39,9 % à son rival, l'ancien gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, Geraldo Alckmin.

Samedi 16 décembre 2006 : Selon des sources militaires internes, le Brésil s'apprêterait à acquérir, dans le cadre de sa coopération technico-militaire avec la Russie, 30 hélicoptères russes de frappe Mi-35 et d'hélicoptères moyens polyvalents Mi-171, pour un contrat estimé à 400 millions de dollars. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré jeudi 14 décembre 2006, à l'issue de ses négociations à Brasilia avec le ministre des Relations extérieures du Brésil, Celso Amorim, que "la Russie respecte strictement les normes internationales en vigueur" ajoutant : "Nous ne livrons jamais à un pays, quel qu'il soit, des armements en violation des normes internationales en vigueur, ni en violation de nos propres engagements internationaux". Il a poursuivi : "Avant même d'essayer d'enregistrer des ententes quelconques en la matière, nous adoptons toutes les mesures nécessaires en sorte qu'aucun accord et aucune règle internationale ne soient violés" et conclut en ces termes : "Toute la coopération technico-militaire de la Russie repose sur l'intérêt réciproque des partenaires dans l'exercice de leur droit légitime de garantir leur propre capacité défensive". ** 75 policiers soupçonnés d'être impliqués dans un trafic de drogue dans les favelas de Rio ont été arrêtés vendredi 15 décembre 2006 lors d'une opération conjointe de la Police Fédérale (PF) et de la Police Militarisée (PM) chargée du maintien de l'ordre au Brésil.

Mardi 19 décembre 2006 : Le ministre des Affaires étrangères, Celso Amorim, a déclaré lors d'une conférence de presse lundi 18 décembre 2006 que le Brésil allait demander officiellement son adhésion au Mercosur, marché commun du sud, quatrième espace commercial du monde, qui regroupe l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay, le Paraguay et le Vénézuela, depuis juillet 2006, et que cette demande serait approuvée lors du sommet du Groupe à Rio de Janeiro en janvier 2007.

Lundi 25 décembre 2006 : El Al Yoram, un Israélien, plus connu sous le nom de "Roi de l'ecstasy", et qui serait l'un des trafiquants de drogue les plus recherchés du monde, notamment par la police américaine, d'Urguguay et Interpol, a été arrêté samedi 23 décembre 2006 à Rio de Janeiro, selon un communiqué de la police. Il est accusé d'avoir fait entrer quelque 1,4 million de pilules d'ecstasy aux Etats-Unis en 2004. Les autorités américaines ont demandé son extradition. Le trafiquant avait quitté les Etats-Unis en 2004 pour se cacher en Uruguay. Arrêté en 2005, il s'était échappé de prison.

Vendredi 29 décembre 2006 : Plusieurs attaques ont été perpétrées à Rio de Janeiro la capitale "par des criminels", contre des cibles civiles et militaires, selon le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Rio, Roberto Precioso, faisant 18 morts et une vingtaine de blessés. 8 commissariats et postes de police ont été mitraillés ainsi qu'un hôpital. 4 autocars et 2 voitures de police ont été incendiés. Roberto Precioso ajoute que ces attaques sont une "tentative d'intimidation du nouveau gouvernement qui prendra ses fonctions le 1er janvier" dans l'Etat de Rio. Il estime que "les criminels redoutent que la répression n'augmente davantage et que leurs conditions de détention soient durcies. Ils veulent faire pression pour négocier des concessions et des privilèges" dans les prisons.



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