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Mardi 9 janvier 2007 : La radio Africa N° 1 est interdite d'antenne depuis vendredi 5 janvier 2007 à Abidjan pour non paiement de ses redevances annuelles entre 2003 et 2005, selon le Conseil national de l'audiovisuel. La chaîne de radio serait redevable de 22 millions de FCFA.

Jeudi 11 janvier 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé mercredi 10 janvier 2007 jusqu'au 30 juin 2007, à l'unanimité de ses 15 membres le mandat de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire ainsi que des soldats français de la force "Licorne".

Vendredi 12 janvier 2007 : La ministre française déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Brigitte Girardin, participera le 12 janvier 2007, à Abidjan, à la réunion du Groupe de Travail international sur la Côte d'Ivoire qui, conformément à la résolution 1721 (2006) du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée le 1er novembre 2006, procédera à l'évaluation des progrès dans la mise en oeuvre de la feuille de route confiée au Premier ministre, près de 3 mois après l'adoption de cette résolution par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Au cours de cette visite, Brigitte Girardin aura des entretiens avec le premier ministre, Charles Konan Banny, et le président Laurent Gbagbo.

Samedi 13 janvier 2007 : Le processus de paix en Côte d'Ivoire est dans une "impasse totale", a constaté vendredi 12 janvier 2007 le Groupe de travail international (GTI) co-présidé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et l'Union Africaine (UA) à l'issue de sa réunion à Abidjan.

Mercredi 31 janvier 2007 : Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi 29 janvier 2007 à Duékoué, ville située à l'ouest d'Abidjan pour réclamer la suppression de la "zone de confiance", large bande démilitarisée placée sous le contrôle des 6 000 Casques Bleus de l'ONU et des 4 000 soldats français de l'opération Licorne, mise en place à la suite de la guerre civile qui a éclaté en septembre 2002 et coupé le pays en 2, et "le départ des forces impartiales qui y sont stationnées". Ils estiment que cette "zone" constitue un handicap et un obstacle aux échanges commerciaux et au redéploiement de l'administration".

Jeudi 8 février 2007 : Michel Miaucel, diplomate français chargé de la sécurité des opérations régionales de l'Union européenne, a été assassiné par des inconnus dans la nuit de mardi 6 à mercredi 7 février 2007 à son domicile à Abidjan. Le ministre français des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a souhaité que "toute la lumière soit faite sur cet horrible assassinat".

Lundi 12 mars 2007 : Charles Blé Goudé, le chef de l'Alliance des jeunes patriotes, partisans du président Laurent Gbagbo, a réclamé samedi 10 mars 2007, "au nom de la paix"» la nomination de Guillaume Soro au poste de premier ministre.

Mardi 20 mars 2007 : Le président Laurent Gbagbo a signé vendredi 16 mars 2007 le décret visant à la création d'un Centre de commandement intégré (CCI) "chargé d'unifier les forces combattantes en présence et de mettre en oeuvre les mesures de restructuration des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire" selon l'article premier du décret présidentiel et prescrit par l'accord de paix de Ouagadougou, au Burkina Faso. Le CCI aura aussi pour mission de sécuriser les audiences foraines, les opérations d'identification ainsi que le processus électoral. Le ministère de la Défense en définira les modalités d'organisation, la composition et le fonctionnement par arrêté "sur proposition conjointe du chef d'état-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) et du chef d'état-major des Forces armées des forces nouvelles".

Mardi 27 mars 2007 : Selon une information communiquée sur le site internet des Forces Nouvelles (FN), le secrétaire général de la rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro, a été désigné à Ouagadougou au Burkina Faso au poste de premier ministre de la Côte d'Ivoire. Le président ivoirien Laurent Gbagbo doit maintenant entériner cette nomination par décret. Dans une déclaration à la Nation, lundi 26 mars 2007 à Yamoussoukro, le premier ministre en place, Charles Konan Banny, avait indiqué qu'il "n'hésiterait pas à se sacrifier pour la Côte d'Ivoire", ajoutant que "toute mission a une fin".

Mercredi 28 mars 2007 : Le secrétaire général des Forces Nouvelles (FN ancienne rébellion), Guillaume Soro, a été désigné premier ministre de Côte d'Ivoire. Il restera en place jusqu'à l'élection présidentielle prévue avant la fin de l'année 2007 et à laquelle il ne se présentera pas, conformément à l'accord signé le 4 mars 2007 entre le président Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, visant à mettre fin à la guerre civile qui déchire le pays depuis 2002.

Vendredi 30 mars 2007 : Peu après une rencontre entre le chef des Forces Nouvelles (FN ancienne rébellion), Guillaume Soro, et du président Laurent Gbagbo, à Abidjan, jeudi 29 mars 2007, le porte-parole de la présidence a annoncé que "le président de la République, vu la Constitution, vu l'accord politique de Ouagadougou, décrète : est nommé premier ministre Soro Kigbafori Guillaume" en remplacement de Charles Konan Banny, ajoutant : "Toute disposition antérieure contraire à celle du présent décret est abrogée. Le présent décret sera publié au Journal officiel". Laurent Gbagbo a annoncé qu'un nouveau gouvernement serait formé cette semaine, comprenant 33 ministres. Le parti présidentiel devrait disposer de 15 ministères et 7 secrétariats d'Etats ; le FN, 18 ministères et 3 secrétariats d'Etats.

Jeudi 5 avril 2007 : Charles Konan Banny, nommé premier ministre en décembre 2005, a tenu mercredi 4 avril 2007 à son domicile d'Abidjan son dernier conseil des ministres, en présence des 36 ministres de son gouvernement, au cours duquel il a fait ses adieux à ses collaborateurs. Il a passé le pouvoir à son remplaçant, le chef des Forces Nouvelles (FN ancienne rébellion), Guillaume Soro, nommé premier ministre par le président Laurent Gbagbo, le 29 mars 2007, à l'issue d'un accord signé le 4 mars 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso sous l'égide du président Blaise Compaoré.

Samedi 7 avril 2007 : Le nouveau premier ministre, Guillaume Soro, a annoncé vendredi 6 avril 2007 avoir formé son gouvernement et qu'il se réunira samedi 7 avril 2007. Il n'a pas révélé la composition de son équipe.

Vendredi 13 avril 2007 : Les chefs d'état-major ivoiriens, les généraux Philippe Mangou (Forces de sécurité ou FDS, loyalistes) et Soumaïla Bakayoko (Forces armées des Forces nouvelles, ou FAFN, rébellion) et les généraux Amoussou et Antoine Lecerf, commandant de la force française "Licorne" ont signé mercredi 11 avril 2007 à Abidjan un document entérinant officiellement la suppression de la zone de confiance, à partir du lundi 16 avril 2007. La zone de confiance est une bande démilitarisée d'environ 12 000 kilomètres carrés qui s'étend d'est en ouest du pays, créée par l'ONU après la tentative de coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo à la fin 2002, pour séparer le nord tombé aux mains de la rébellion du sud resté sous le contrôle présidentiel.

Samedi 14 avril 2007 : Le président Laurent Gbagbo a promulgué par ordonnance, vendredi 13 avril 2007, une nouvelle loi d'amnistie couvrant les crimes et délits "commis par les nationaux ivoiriens se trouvant sur le territoire ou en exil entre le 17 septembre 2000 et la date de signature de la présente ordonnance". Elle inclut la rébellion qui contrôle le nord du pays.

Mardi 17 avril 2007 : Le démantèlement de la "Zone de confiance", bande démilitarisée d'environ 12 000 kilomètres carrés qui s'étend d'est en ouest du pays, créée par l'ONU après la tentative de coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo à la fin 2002, pour séparer le nord tombé aux mains de la rébellion du sud resté sous le contrôle présidentiel, a débuté lundi 16 avril 2007 en présence du président Laurent Gbagboet de son nouveau premier ministre, le chef des Forces Nouvelles (FN ancienne rébellion), Guillaume Soro, nommé Premier ministre le 29 mars 2007 par le président ivoirien qui a annoncé la fin de la guerre civile en Côte d'Ivoire.

Samedi 21 avril 2007 : Selon un communiqué publié jeudi 19 avril 2007 à Abidjan, un accord est intervenu le 16 avril 2006 à Washington en marge des Assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), entre le ministre des Finances ivoirien, Charles Koffi Diby, et la Banque Mondiale portant une reprise des prêts et crédits de l'institution à la Côte d'Ivoire, suspendus en novembre 2004 du fait du non paiement par le pays d'arriérés de dette estimés à 422 millions de dollars. L'accord prévoit des moyens d'apurement total des arriérés d'ici fin 2007, début 2008.

Mercredi 2 mai 2007 : Le général Elhadji Mouahamadou Kandji, commandant adjoint de la force de l'ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire), et le général Christian Gérardo Chaumont, chef de la police de l'ONU, en présence du chef d'Etat-major de la Force Licorne, Antoine Lecerf, ont pris part lundi 30 avril 2007, à Bangolo, à la "cérémonie officielle d'installation des 2 brigades mixtes de gendarmerie ivoirienne de Bangolo et de Zealé", dans l'ouest du pays. L'ONUCI a salué la "volonté affichée par les ex-belligérants ivoiriens à appliquer pleinement l'Accord de Ouagadougou".

Mercredi 16 mai 2007 : A la suite de l'accord de démantèlement de la zone tampon séparant le nord et le sud du pays, conclu le 4 mars 2007 sous l'égide du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, entre le président Laurent Gbagbo et l'ancien chef des rebelles, Guillaume Soro, un porte-parole militaire français a annoncé mardi 15 mai 2007 que 500 soldats français à la force de maintien de la paix déployée en Côte d'Ivoire, Opération Licorne, allaient être rapatriés en France, portant ses effectifs à moins de 3 000 hommes.

Jeudi 24 mai 2007 : S'exprimant lors d'une rencontre avec le corps diplomatique africain à Abidjan, le président Laurent Gbagbo a annoncé avoir demandé, mardi 22 mai 2007, à l'ONU, le départ de Pierre Schori, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, et Gérard Stoudmann, Haut représentant pour les élections, pour "leur trop grande immixtion" dans les affaires ivoiriennes. Un journal ivoirien de l'opposition avait publié samedi 19 mai 2007 le courrier du président Laurent Gbagbo à l'ONU dans lequel il juge "inacceptable pour la Côte d'Ivoire dont les institutions ont toujours fonctionné (...)" que l'ONU "attribue au Haut représentant un pouvoir de certification de tout le processus électoral".

Mercredi 13 juin 2007 : A l'issue d'une réunion portant sur l'accord de paix ivoirien signé le 4 mars 2007 à Ougadougou, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a déclaré mardi 12 juin 2008 que les élections générales en Côte d'Ivoire, sans cesse repoussées depuis fin 2005, pourraient avoir lieu au premier trimestre 2008.

Samedi 16 juin 2007 : Les autorités ont indiqué avoir proposé un projet d'accord amiable portant sur une demande de 340 millions d'euros supplémentaires sur 10 ans, pour dépolluer Abidjan, à la multinationale Trafigura Beheer BV, affréteur du cargo Probo Koala, battant pavillon panaméen, venu déverser en toute illégalité plus de 500 tonnes de déchets toxiques, qui contenaient du sulfure d'hydrogène, dans des décharges publiques d'Abidjan dans la nuit du 18 au 19 août 2006. 15 personnes étaient morts et plus de 6 000 intoxiquées. Trafigura avait, aux termes d'un accord amiable signé le 13 février 2007, versé 152 millions d'euros en échange de l'abandon des poursuites judiciaires et s'était engagée à "prendre en charge l'identification et la dépollution complémentaire des sites pouvant encore contenir des déchets". Trafigura a aussitôt réagi à cette décision, déclarant : "Trafigura récuse totalement les chiffres qui sont annoncés dans le projet d'accord. C'est un document unilatéral qui émane des avocats de l'Etat ivoirien et qui n'engage que ses auteurs".

Jeudi 28 juin 2007 : Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est arrivé mercredi 27 juin 2007 à Abidjan, dernière étape de sa tournée ouest-africaine avant le sommet de l'Union africaine qui débute le 1er juillet 2007 à Accra, la capitale du Ghana.

Samedi 30 juin 2007 : L'avion qui transportait le premier ministre Guillaume Soro, chef du mouvement des Forces nouvelles, et sa délégation, venus participer à une cérémonie de nomination des magistrats qui vont délivrer des papiers d'identité à environ 3 millions de personnes dans le cadre d'un processus d'identification réclamé par les anciens rebelles, dans la perspective de la tenue d'élections législatives et présidentielle, a été attaqué à la roquette vendredi 29 juin 2007 sur l'aéroport de Bouaké. 4 personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées.

Jeudi 5 juillet 2007 : Suite à la visite qu'il a effectuée en Côte d'Ivoire du 25 au 29 juin 2007, Walter Kälin, Représentant du Secrétaire général pour les droits de l'homme des personnes déplacées internes, a appelé mardi 3 juillet 2007 à "une assistance accrue" pour que tous les retours de personnes déplacées à l'intérieur du pays soient "volontaires" et "se déroulent dans la sécurité et la dignité".

Vendredi 6 juillet 2007 : L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a indiqué jeudi 5 juillet 2007 qu'elle est prête à appuyer toute enquête internationale destinée à faire la lumière sur l'attaque contre l'avion qui transportait le premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, survenue le 29 juin 2007 sur l'aéroport de Bouaké. Le procureur de la Cour d'appel de Bouaké, Fodio Kadio Abo, a quant à lui indiqué lors d'une conférence de presse que "des poursuites pénales seraient engagées contre les auteurs et complices de cet attentat" précisant qu'une information judiciaire a été ouverte et confiée au juge d'instruction de Toumodi (sud, zone loyaliste)", chargé de "rechercher les auteurs de ce crime afin qu'ils soient jugés".

Jeudi 12 juillet 2007 : A l'issue du Conseil des ministres, Amadou Koné, porte-parole du gouvernement, a annoncé mercredi 11 juillet 2007 que la Côte d'Ivoire avait demandé à l'ONU d'ouvrir une enquête sur la tentative d'assassinat du premier ministre Guillaume Soro le 29 juin 2007. Son avion a été touché par une roquette sur l'aéroport de Bouaké. 4 personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées.

Mardi 17 juillet 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé, lundi 16 juillet 2007 par sa résolution 1765 (2007), présentée par l'Afrique du Sud, la France et le Ghana, pour une durée de 6 mois, jusqu'au 15 janvier 2008, les mandats de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent.

Mercredi 18 juillet 2007 : Des victimes des déchets toxiques déversés en août 2006 à Abidjan ont organisé lundi 16 juillet 2007 un sit-in devant les bureaux du premier ministre Guillaume Soro à Abidjan pour protester contre la procédure d'indemnisation qui ne prend pas en compte certaines victimes. La société hollandaise Trafigura Beheer BV, enregistrée au Pays-Bas, affréteur du navire Probo Koala, battant pavillon panaméen, qui a déversé le 19 août 2006 dans le port d'Abidjan, puis transférés dans au moins 8 endroits de la ville 500 tonnes de déchets toxiques, qui contenaient du sulfure d'hydrogène, tuant 5 personnes et en intoxiquant plus de 6 000, a versé en février 2007 100 milliards de FCFA (plus de 200 millions de dollars) à l'Etat ivoirien pour que ce dernier renonce aux poursuites judiciaires contre elle. Sur les 100 milliards de FCFA, la présidence ivoirienne a décidé que près de 30 milliards de FCFA seraient reversés aux victimes et le reste à l'Etat et aux collectivités locales.

Vendredi 20 juillet 2007 : James Bond, le Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, a annoncé jeudi 19 juillet 2007 que le "Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé un don de l'Association internationale de développement d'un montant de 120 millions de dollars en appui au programme de sortie de crise, mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien dans le cadre de l'Accord de paix de Ouagadougou signé en mars 2007". D'après les estimations de la Banque mondiale, le taux de pauvreté a augmenté d'environ 5% depuis l'éclatement de la crise en 2002, allant de 38,2 % en 2002 à 43,2 % en 2006.

Samedi 21 juillet 2007 : L'ONU a indiqué vendredi 20 juillet 2007 dans un communiqué "avoir décidé de suspendre un contingent militaire de l'ONU à Bouaké, dans le nord de la Côte d'Ivoire" à la suite d'une enquête en cours portant sur graves allégations d'exploitation sexuelle à grande échelle" perpétrée par ce contingent conduisant "face à la gravité des allégations "de le cantonner dans sa base".

Mardi 24 juillet 2007 : A l'appel du Groupe écologique Côte d'Ivoire (GECI) et Ecologia, oeuvrant pour la préservation du patrimoine forestier national, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi 23 juillet 2007 à Abidjan pour protester contre l'exploitation abusive de la forêt en Côte d'Ivoire, "dont près de 300 000 hectares disparaissent chaque année par la faute de l'homme" selon le président Laurent Gbagbo. Les manifestants ont accusé "les responsables ivoiriens d'être complices des industriels" du bois. La Côte d'Ivoire, qui comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 60, n'en compterait plus que 6 millions aujourd'hui, selon des chiffres officiels. La culture du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial avec 40 % des parts de marché, se pratique dans les zones forestières. ** L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a confirmé lundi 23 juillet 2007 que "des abus sexuels avérés, dont certains sur des mineurs, ont bien été commis par des Casques bleus marocains de l'ONUCI, dont le continent a été cantonné dans leur base.

Jeudi 26 juillet 2007 : La Sous-Secrétaire générale et Administratrice chargée du Département de l'appui aux missions de maintien de la paix, Jan Holl Lute, a déclaré mercredi 25 juillet 2007 dans une conférence de presse donnée au siège des Nations Unies à New York aux Etats-Unis, que "toute la lumière serait faite et les mesures punitives prises" après l'ouverture d'une enquête portant sur de graves allégations d'exploitation et d'abus sexuels par un contingent marocain de Casques bleus à Bouaké". Elle a ajouté : "Nous ne portons pas d'oeillères sur ces questions : nous appliquons la tolérance zéro, la complaisance zéro et l'impunité zéro partout". Elle a conclu : "Quand une personne dans une Mission se conduit mal, elle ternit la réputation de tous le personnel du maintien de la paix. C'est pourquoi nous somme aussi déterminés".

Mardi 31 juillet 2007 : Le président Laurent Gbagbo, accompagné par son premier ministre Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (ex-rebelles), s'est rendu lundi 30 juillet 2007 dans l'ancien fief rebelle de Bouaké, dans le centre-nord du pays. Guillaume Soro a décrété Bouaké "ville de paix". Bouaké était tombée aux mains des rebelles après la tentative de coup d'Etat à Abidjan en septembre 2002, qui avait abouti à la division de la Côte d'Ivoire en 2 parties, le Sud tenu par le gouvernement et le nord tenu par l'opposition armée. Il s'agissait de la première visite de Laurent Gbagbo à Bouaké depuis 2002. Laurent Gbagbo et Guillaume Soro Gbagbo et Soro ont proclamé ensemble la fin de la guerre par une cérémonie symbolique d'incinération d'armes déposées par les rebelles.

Vendredi 3 août 2007 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR), a publié jeudi 2 août 2007 un rapport de 152 pages, intitulé "Mon coeur est coupé" : violences sexuelles commises par les rebelles et les forces pro gouvernementales en Côte d'Ivoire", qui révèle que des hommes armés du camp pro-gouvernemental comme des groupes rebelles ont soumis de nombreuses filles et femmes à des violences sexuelles brutales en Côte d'Ivoire, tout en bénéficiant d'une impunité généralisée. Le rapport, basé sur des entretiens avec plus de 180 victimes et témoins ainsi que d'autres sources, documente comment des filles et des femmes furent assujetties aux viols individuels et collectifs, ainsi que l'esclavage sexuel, l'inceste forcé, et d'autres attaques de nature sexuelle. HRW ajoute : "Le gouvernement ivoirien et les autorités rebelles Forces Nouvelles n'ont fait que peu d'efforts velléitaires pour enquêter ou poursuivre les auteurs des crimes, y compris ceux des plus ignobles violences sexuelles. Ces lacunes ont contribué à un environnement d'illégalité de plus en plus enracinée, dans lequel prévaut une impunité flagrante. De même, la communauté internationale a systématiquement négligé de prendre des initiatives pour combattre l'impunité en Côte d'Ivoire en ce qui se rapporte aux violences sexuelles, en toute probabilité de peur de faire chavirer des efforts de négociations pour la paix".

Samedi 25 août 2007 : Le chef de mission par intérim de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Abou Moussa, a indiqué vendredi 24 août 2007 lors du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, que l'enquête conjointe du Maroc et du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur les allégations d'abus sexuels par des casques bleus n'a pas pu avoir accès aux victimes présumées qui ne sont pas venues témoigner, ajoutant que l'équipe marocaine a interrompu son enquête et est rentrée à Abidjan. Le BSCI reste sur place et poursuit ses travaux. L'ONU avait indiqué vendredi 20 juillet 2007 dans un communiqué "avoir décidé de suspendre un contingent militaire de l'ONU à Bouaké, dans le nord de la Côte d'Ivoire" à la suite d'une enquête en cours portant sur graves allégations d'exploitation sexuelle à grande échelle" perpétrée par ce contingent conduisant "face à la gravité des allégations "de le cantonner dans sa base". ** L'ONUCI a également annoncé vendredi 24 août 2007 qu'une équipe des Nations Unies est attendue en septembre 2007 en Côte d'Ivoire pour des discussions au sujet de l'enquête internationale sur l'attaque perpétrée le 29 juin 2007 à Bouaké contre l'avion du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro.

Mardi 11 septembre 2007 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a présenté lundi 10 septembre 2007 devant le Conseil de sécurité de l'ONU son rapport sur la situation en Côte d'Ivoire dans lequel il se dit "profondément préoccupé" par la violence sexuelle dont souffrent les enfants en Côte d'Ivoire, et par la "culture de l'impunité" qui l'entoure. Il a exhorté le gouvernement ivoirien "à préparer un plan d'action national pour affronter le problème".

Vendredi 28 septembre 2007 : Le Fonds des Nations unies pour l`enfance (UNICEF) a lancé mercredi 26 septembre 2007 à Abidjan la troisième édition de la campagne nationale sur "le retour et le maintien à l'école de tous les enfants, surtout des filles". Cette campagne, financée par l'Union européenne (UE), vise particulièrement le centre, le nord et l'ouest du pays où le système éducatif a été durement affecté par la crise politico-militaire qui a éclaté en septembre 2002, selon le représentant résident de l'UNICEF, Youssouf Omar. Elle devrait faciliter l'inscription et le maintien d'au moins 836 071 enfants de 6 à 12 ans dont 50 % de filles. Le ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, a rappelé que l'éducation est un droit fondamental pour chaque enfant.

Mardi 30 octobre 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de proroger, lundi 29 octobre 2007, pour un an, jusqu'au 31 octobre 2008, l'embargo sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire et les sanctions individuelles, imposés par sa résolution 1572 du 15 novembre 2004. Le Conseil a également décidé de proroger d'un an le mandat du Groupe d'experts chargé de surveiller l'application des sanctions, créé par la résolution 1643 du 15 décembre 2005. Le Conseil de sécurité souligne enfin qu'il est totalement prêt à imposer des sanctions ciblées contre ceux qui menacent le processus de paix, qui entravent l'action de l'ONUCI, Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, des forces françaises, du Représentant du Secrétaire général, du Facilitateur ou de son représentant, qui sont responsables de graves violations des droits de l'homme ou d'incitation à la haine et à la violence.

Vendredi 9 novembre 2007 : Comme il l'avait promis en octobre 2007, le président Laurent Gbagbo a entériné, jeudi 8 novembre 2007 lors d'un conseil des ministres, la suppression de la carte de séjour pour les ressortissants des pays de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) vivant dans le pays, pour "marquer le retour à la paix et la réconciliation". Environ 4 millions d'étrangers, pour la plupart Ouest-africains, étaient recensés en 1998 en Côte d'Ivoire, soit 26 % de la population totale.

Mercredi 5 décembre 2007 : Ouverture lundi 3 décembre 2007, et pour une semaine, à Abidjan des 39e assises de l'Union internationale de la presse francophone (UPF) en présence du président ivoirien Laurent Gbagbo et de quelque 200 journalistes du monde francophone avec pour thème "Médias, paix et démocratie". Le président de l'UPF, Hervé Bourges, a rappelé que "l'indépendance du journaliste n'autorise ni la diffamation, ni la désinformation, ni la manipulation, ni l'appel à la violence, au contraire les médias ont pour rôle de conforter la cohésion des nations, et la reconnaissance et pacifique des différences qui peuvent exister en leur sein", soulignant qu'"il faut toujours se garder des dérives qui conduisent à la haine et au rejet d'autrui".

Lundi 10 décembre 2007 : Lors des 9e assises de l'Union internationale de la presse francophone (UPF), qui se sont ouvertes lundi 3 décembre 2007, et pour une semaine, l'Ivoirien Alfred Dan Moussa, directeur du développement des rédactions du quotidien gouvernemental "Fraternité Matin", a été élu à Yamoussoukro président de l'Union internationale de la presse francophone (UPF), en remplacement du Français Hervé Bourges.

Jeudi 13 décembre 2007 : "L'usage de pétards et/ou d'autres substances explosives du genre est interdit sur toute l'étendue du territoire national pour la période du 12 décembre 2007 au 31 janvier 2008", selon un communiqué du gouvernement publié mercredi 12 décembre 2007, et vise "au respect de la tranquillité publique, en raison du contexte sociopolitique sensible". Le pays est divisé en 2 parties depuis septembre 2002 après une tentative de coup d'Etat.



 
 
 


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