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Samedi 4 janvier 2003 : La plus petite des pyramides de Gizeh, Mykerinos, et aussi la plus récente (elle date de 4500 ans) vient d'être réouverte au public après une fermeture de un an pour cause de rénovation. Endommagée par les visiteurs, qui n'ont pas hésité à couvrir ses murs de graffitis, elle a été entièrement refaite. Le taux d'humidité laissé par la respiration (environ 20 centilitres d'eau par touriste) et la transpiration des touristes se sont transformés en sels corrosifs qui attaquaient les pierres. Un nouveau système d'éclairage et un équipement vidéo va pouvoir surveiller tous ses touristes qui permettra de sévir en cas de dégradation contre les contrevenants.

Mercredi 15 janvier 2003 : Le président Moubarak a inauguré dimanche la station Touchka, la plus grande station de pompage de tout le Proche-Orient. Lancé en 1997, ce projet doit rendre cultivable 4 millions d'hectares de terres dans le désert occidental égyptien par dérivation des eaux du Nil. Ce projet pharaonique a coûté 300 millions de dollars et n'est pas encore terminé. De nombreux canaux doivent encore être creusés, mais la grave crise économique et monétaire qui touche le pays depuis 3 ans risque de retarder les travaux. Les autorités espèrent augmenter la production agricole du pays et créer de nombreux emplois. Elles souhaitent également désenclaver les grandes villes égyptiennes en installant dans cette région près de 2 millions de personnes d'ici à 15 ans. L'Egypte n'a que 5 % de terres cultivables pour une population de 70 millions d'habitants.

Jeudi 16 janvier 2003 : Le président Moubarak a annoncé mercredi qu'un accord avait pu être trouvé entre les différents mouvements palestiniens pour aboutir à un arrêt des attentats suicide contre les civils israéliens précisant toutefois que "les formations palestiniennes ne sont pas encore parvenus à un accord final".

Jeudi 23 janvier 2003 : Le Hamas et le Jihad Islamique, après avoir annoncé qu'ils ne participeraient pas aux négociations entre les différents mouvements palestiniens visant à aboutir à un arrêt des attentats suicide contre les civils israéliens, au prétexte que tous les mouvements n'avaient pas été conviés à cette réunion, sont revenus sur leur décision après l'annonce du Caire d'inviter toutes les parties.

Samedi 25 janvier 2003 : Après le report d'un jour de la réunion, toutes les parties n'étant pas présentes, les 12 mouvements palestiniens sont rassemblés depuis hier soir au Caire pour tenter d'arriver à un arrêt d'un an de tous les attentats-suicide contre les civils palestiniens de manière à relancer le processus de paix israélo-palestinien. Le président Moubarak a toujours dénoncé la "barbarie et l'inutilité de ces actes qui nuisent à l'image des revendications palestiniennes sur la scène internationale".

Mercredi 5 février 2003 : Les deux mouvements palestiniens, Hamas et Jihad Islamique, ont demandé un report de la réunion qui devait se tenir au Caire et rassembler tous les mouvements palestiniens en vue d'obtenir un arrêt des attentats contre les civils israéliens et relancer ainsi le processus de paix. La réunion a été reportée après le 14 février, date de la fin d'une fête musulmane célébrée par les 2 organisations. Le conseiller de Yasser Arafat, Nabil Abou Roudeina, a déclaré que ce "retard n'allait pas dans le sens national du peuple palestinien".

Mardi 18 février 2003 : Les ministres des affaires étrangères de la Ligue Arabe réunis au Caire ont réaffirmé leur opposition à une guerre contre l'Irak et " la nécessité pour leurs pays de s'abstenir d'offrir toute forme d'assistance ou des installations pour toute intervention militaire (...) menaçant la sécurité et l'intégrité territoriale de l'Irak".

Vendredi 28 février 2003 : La plus importante manifestation jamais organisée dans le pays et liée à la crise irakienne a eu lieu jeudi dans le stade du Caire. Environ 140 000 personnes se sont réunies pour affirmer leur soutien au peuple irakien et crier leur opposition à une intervention militaire américaine contre l'Irak.

Samedi 1er mars 2003 : Les pays de la Ligue Arabe sont réunis samedi à Charm El Cheikh pour un sommet extraordinaire sur la crise en Irak et pour tenter d'adopter une position commune. Les chefs d'état ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils ne demanderont pas l'exil de Saddam Hussein qui, selon eux, est une "ingérence intolérable dans les affaires intérieures irakiennes". Notons que le secrétaire d'état américain, Colin Powell, a promis 1 milliard de dollars d'aide supplémentaire à l'Egypte qui en reçoit déjà 2,1.

Lundi 3 mars 2003 :
Les pays de la Ligue Arabe réunis samedi à Charm El Cheikh pour un sommet extraordinaire sur la crise en Irak ont dans une déclaration commune réaffirmé leur "refus ferme d'une frappe contre l'Irak et de toute menace contre la sécurité et l'intégrité territoriale de tout pays arabe". Les Emirats Arabes Unis ont provoqué la surprise samedi en appelant à l'exil de Saddam Hussein ajoutant que l'Arabie Saoudite et le Koweit soutenaient ce projet. ** Un incendie s'est déclaré dimanche au 4ème étage de la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie inaugurée le 16 octobre 2002. 40 personnes intoxiquées par les fumées ont dû être hospitalisées. Selon un responsable, les dégâts ne peuvent pas pour l'instant être évalués. Selon l'Agence de presse MENA, les livres et documents historiques n'ont pas été touchés par cet incendie. La Bilbiothèque d'Alexandrie, qui s'élève sur 11 étages, comporte à l'heure actuelle près de 240 000 livres. (voir les archives du 18 octobre 2002).

Vendredi 14 mars 2003 : L'Université d'Al-Hazar, au Caire, la plus haute autorité de l'Islam sunnite, a appelé jeudi "tous les Musulmans à la guerre sainte si les Etats-Unis attaquent l'Irak".

Mercredi 19 mars 2003 : Le défenseur des droits de l'homme Saad Eddine Ibrahime, de nationalité égypto-américaine, accusé "d'avoir terni l'image de l'Egypte" et d'avoir "reçu des fonds illégaux de l'étranger" a été acquitté mardi par la Cour de Cassation.

Samedi 22 mars 2003 : Plusieurs milliers de personnes ont manifesté au Caire contre la guerre en Irak après la prière du soir. La police a utilisé des canons à eau pour disperser la foule entraînant de violents affrontements avec les forces de sécurité. Une dizaine de manifestants ont été blessés. 80 personnes ont été arrêtées.

Mardi 25 mars 2003 : Aux termes d'une réunion de leurs ministres des affaires étrangères, les pays de la Ligue arabe ont dans leur déclaration finale condamné "l'agression américaine de l'Irak et réclamé le retrait inconditionnel des forces d'invasion."

Samedi 29 mars 2003 : A la sortie des mosquées après la prière du vendredi, 15 000 manifestants sont descendus dans les rues du Caire pour exprimer "leur haine aux Etats-Unis" après le lancement de la guerre contre l'Irak.

Samedi 12 avril 2003 : Le président Hosni Moubarak a exhorté vendredi l'ONU à intervenir pour "stopper la propagation du chaos".

Mercredi 16 avril 2003 : Ce pays a mis en garde les Etats-Unis contre "la tentation de viser un pays arabe l'un après l'autre".

Vendredi 18 avril 2003 : 14 hommes ont été condamnés à des peines de prison et à des amendes pour "activités homosexuelles". 3 ont été condamnés à 3 ans d'emprisonnement, 8 à 2 ans et 3 à 1 ans. Après leur libération, ils seront surveillés pendant un an par la police. Les associations de défense des droits de l'homme ont dénoncé la "persécution des homosexuels en Egypte".

Mardi 13 mai 2003 : Après sa visite en Israël et dans les territoires autonomes palestiniens où il a rencontré le Premier ministre Mahmoud Abbas, le secrétaire d'état américain Colin Powell était au Caire lundi où il a été reçu par le président Hosni Moubarak pour défendre le plan de paix international. Colin Powell a déclaré que "Washington était totalement opposé à l'instauration d'un régime fondamentaliste chiite en Irak, qui ne serait pas dans l'intérêt du peuple irakien ou de ses voisins" . Et d'ajouter : "Il serait fâcheux qu'émerge un gouvernement fondamentaliste qui ne respecterait pas les principes de bases de la démocratie". M. Powell est arrivé le soir même à Amman en Jordanie où il devait avoir des entretiens avec le roi Abdallah II.

Mardi 3 juin 2003 Ouverture à Charm el Cheikh d'un sommet réunissant les chefs d'état des principaux pays arabes parmi lesquels l'Egypte, Bahreïn, l'Arabie Saoudite, la Jordanie ainsi que le président américain George Bush et les premiers ministres israélien, Sharon, et palestinien Abbas. La mise en place de la feuille de route est le principal point à l'ordre du jour.

Mercredi 4 juin 2003 A l'issue du sommet qui n'a pas duré plus d'une demi-heure, mardi à Charm El Cheikh, le président américain George Bush a réaffirmé que "le monde a besoin d'un état palestinien indépendant et pacifique". Il a appelé "Israël à régler le problème des colonies, assurer une continuité territoriale aux Palestiniens et respecter leurs droits à vivre dans la dignité dans une Palestine libre et paisible". Il a demandé aux pays arabes de lutter conjointement contre le terrorisme.

Mardi 10 juin 2003 : Le président Moubarak a dépêché dans les territoires palestiniens un émissaire spécial auprès des factions palestiniennes pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu.

Lundi 23 juin 2003 : 28 pays africains et arabes sont réunis au Caire depuis dimanche pour une réunion portant sur la lutte contre l'excision. 120 à 130 millions de femmes sont touchées dans le monde par cette mutilation. 2 millions de fillettes sont soumises encore de nos jours à cette pratique. Cette réunion vise à mettre en application les dispositifs législatifs de lutte contre l'excision des différents pays et coordonner les programmes des organisations humanitaires qui mènent une action de prévention. 70 % des femmes égyptiennes sont excisées, rituel exécuté le plus souvent par "tradition" ou "par respect de la religion. Un prêtre copte a précisé que le christianisme ne cautionne en aucun cas cette pratique de même qu'un Immam sunnite qui a souligné "qu'aucun écrit authentifié de l'Islam encourageait l'excision" précisant que "c'était aux médecins de se prononcer et qu'il faudra respecter leur décision". En effet, la loi égyptienne interdit l'excision sauf en cas de nécessité médicale. L'excision est donc pratiquée en toute légalité dans les hôpitaux et les cabinets médicaux, mais aussi, et dans des conditions d'hygiène précaires par des "exciseuses". Plus de liens sur l'excision

Samedi 5 juillet 2003 : Le ministre des Affaires Etrangères, Ahmed Maher El Sayed, a déclaré au quotidien d'état "Al-Akhbar" avoir signé avec les Etats-Unis un accord qui stipule que "les citoyens des deux pays inculpés de crimes contre l'humanité, crimes de guerre ou génocide ne seraient pas livrés à la Cour pénale internationale". Rappelons que l'Egypte est le deuxième pays, après Israël, à bénéficier de l'aide américaine, soit 2,1 milliards de dollars par an dont 1 milliard supplémentaire apporté pour son "concours" lors de la guerre en Irak. Mercredi, Washington a suspendu son aide à 35 pays qui ont refusé de signer de tels accords bilatéraux (voir nos archives).

Mardi 22 juillet 2003 : Le premier ministre palestinien Mahmoud Abbas a entamé lundi une visite dans la région. Il a été reçu par le président Hosni Moubarak. Les discussions porteront essentiellement sur "le processus de paix au Proche-Orient, l'application de la feuille de route et la trêve (des groupes de résistance armée palestiniens)". Il poursuivra sa visite en Jordanie et aux Etats-Unis.

Mardi 5 août 2003 : Le ministère des biens religieux a annoncé lundi que le thème des prêches du vendredi dans les mosquées sera officiellement fixé chaque semaine par les autorités pour éviter "tout dérapage ou tout discours politique". 72 000 mosquées dépendent entièrement de l'Etat égyptien. Certaines mosquées font l'apologie de groupes musulmans interdits.

Mercredi 6 août 2003 : Réunis au Caire, les pays membres de la Ligue Arabe ont refusé "dans les circonstances actuelles l'envoi en Irak de forces arabes aux côtés des troupes américano-britanniques". Le secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, a appelé à "la fin de l'occupation de l'Irak et à rendre le peuple irakien capable de former un gouvernement national".

Mercredi 10 septembre 2003 : Après 6 heures d'âpres négociations mardi, les pays membres de la Ligue Arabe ont finalement accepté que l'Irak participe, à titre temporaire, et en tant qu'observateur, à la réunion des ministres des affaires étrangères qui se tient mardi et mercredi au Caire. La Libye, qui refuse de reconnaître le Conseil irakien "nommé par les forces d'occupation américaines", a boycotté la réunion et s'est opposée contre toutes les décisions qui y seront prises.

Jeudi 25 septembre 2003 : Le président Hosni Moubarak, a mis en garde mardi dans la presse du Caire ses concitoyens sur la situation que traversent des nombreux pays en voie de développement : une démographie "sauvage", non contrôlée, qui coûte de plus en plus cher à l'Etat et menace le développement du pays. "Les conditions de vie des Egyptiens vont se dégrader", martèle-t-il. En effet, d'après de nombreux experts, si la population égyptienne continue d'augmenter au rythme actuel (2 % de croissance par an soit environ 1,3 millions de naissances), elle va passer de 70 à 85 millions d'ici 10 ans. En 30 ans, les spécialistes tablent sur 120 millions d'habitants. Le président Moubarak estime que cette surpopulation va entraîner à court terme la fin de la gratuité des services éducatifs et de santé ; l'arrêt des subventions aux produits de première nécessité et une forte hausse des taxes. Cette situation devient ingérable pour l'Egypte qui n'utilise que 5 % de son territoire (un projet d'irrigation du désert est en cours, mais son coût élevé freine la fin des travaux) et qui est frappé par une récession économique qui dure depuis 3 ans avec une crise du logement, une flambée du chômage, et ces derniers mois, une pénurie de pain. Pour pallier à cette situation, le président Moubarak demande donc à la population de faire moins d'enfants. Mais la religion et la tradition restent bien ancrées en Egypte surtout dans les campagnes.

Mardi 30 septembre 2003 : Karam Zohdï, 51 ans, chef de la Jamaa Islamiya, emprisonné depuis 1981, a été libéré lundi "après avoir purgé sa peine" selon une communqué de l'agence de presse Mena qui précise qu'il a été également libéré pour "raisons humanitaires vu son état de santé". Karam Zohdi a été condamné à 25 ans de prison pour son implication dans l'assassinat du président Anouar al-Sadate le 6 octobre 1981. 1000 personnes appartenant à la Jamaa Islamiya ont été également libérées contre un engagement écrit à "renoncer à la violence et aux idées extrémistes".

Mardi 21 octobre 2003 : La Ligue Arabe a annoncé la tenue mardi d'une séance extraordinaire en vue d'examiner "l'escalade de l'agression israélienne contre le peuple palestinien".

Mercredi 22 octobre 2003 : En session extraordinaire mardi au Caire en vue d'examiner "l'escalade de l'agression israélienne contre le peuple palestinien", le secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, a déclaré : "Il est absurde de parler de paix tant qu'Israël continue de construire le mur de sécurité". Des manifestations ont lieu tous les jours sur les campus universitaires pour protester contre la construction de ce mur. Les manifestants promettent d'intensifier leur mouvement alors que le secrétaire d'état américain Colin Powell est attendu mercredi à Charm El Cheikh où il rencontrera le président Hosni Moubarak. Le premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, sera également en Egypte pour discuter de la "dégradation de la situation".

Mercredi 5 novembre 2003 : Environ 3000 étudiants ont manifesté sur le campus au nord du Caire pour dénoncer l'agression israélienne contre le peuple palestinien et la poursuite de l'occupation américaine de l'Irak.

Mardi 11 novembre 2003 : En visite au Caire lundi où il a été reçu par le président Hosni Moubarak, le vice-secrétaire d'Etat américain Richard Armitage s'est dit convaincu que la guerre contre le terrorisme serait longue et a proposé l'aide des Etats-Unis à l'Arabie Saoudite dans la lutte contre le terrorisme. Il a déclaré que les Etats-Unis étaient prêts "à remettre le pouvoir aussi vite que possible à un gouvernement irakien capable d'accepter cette tâche."

Jeudi 13 novembre 2003 : Le Parlement a accepté la démission de 14 députés qui avaient réussi à échapper au service militaire. 2 autres refusent de démissionner. Une séance extraordinaire se tiendra jeudi pour prononcer leur exclusion. La justice avait invalidé leur élection après avoir découvert ce manquement.

Jeudi 20 novembre 2003 : Le président Hosni Moubarak (75 ans) a été victime d'un malaise mercredi lors d'un discours prononcé devant l'Assemblée du peuple, pour l'ouverture de la session parlementaire, retransmis en direct à la Télévision nationale. Il a réapparu 45 minutes après et n'a parlé que pendant 5 minutes. Selon un porte-parole du gouvernement, Hosni Moubarak souffre d'une "grippe sévère". Il a été réélu en 1999 pour un mandat de 6 ans.

Vendredi 21 novembre 2003 : Les autorités égyptiennes ont invité au Caire le 2 décembre prochain les principaux mouvements palestiniens afin de discuter d'un projet de trêve des attentats contre les Israéliens.

Jeudi 4 décembre 2003 : 12 mouvements palestiniens ont entamé mardi et mercredi au Caire, dans l'attente des représentants du Hamas et du Djihad islamique, des consultations sur une éventuelle trêve avec Israël.

Vendredi 5 décembre 2003 :
12 mouvements de résistance palestiniens se sont rencontrés jeudi pour 3 jours au Caire, sous l'égide du chef des services de renseignements égyptiens Omar Souleiman en vue d'aboutir à une trêve des attentats anti-israéliens. Le premier ministre palestinien Ahmed Qoreï a annoncé qu'il participerait samedi à cette réunion.

Lundi 8 décembre 2003 : Les négociations qui se sont ouvertes jeudi au Caire entre les 13 mouvements de résistance palestiniens, n'ont pas abouti à une trêve des attentats contre Israël. Les mouvements demandent une trêve sous condition : l'arrêt de la construction de la clôture de sécurité, la libération de tous les prisonniers palestiniens et le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens. ** Ouverture samedi du procès devant un tribunal militaire de 5 militants des droits de l'homme accusés de subversion. Ils avaient participé à des manifestations contre la guerre en Irak et en soutien aux Palestiniens.

Mardi 23 décembre 2003 : Dans un communiqué lu à la télévision nationale, la présidence a exprimé "son profond regret vis-à-vis de la tentative d'une minorité de Palestiniens irresponsables d'agresser le ministre des Affaires étrangères Ahmed Maher".

Mercredi 24 décembre 2003 : A son arrivée au Caire mardi, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Maher a déclaré que l'agression dont il a été victime lors de sa visite sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem n'était qu'un "simple incident qui n'est pas inquiétant" ajoutant qu'il n'y aura "pas d'impact sur le rôle de l'Egypte" pour relancer le processus de paix israélo-palestinien. ** Le président palestinien Yasser Arafat a dépêché au Caire une délégation conduite par le chef du département politique de l'OLP Farouk Kaddoumi, et composée du président du parlement Rafic Al-Natché, du ministre des Affaires étrangères Nabil Chaath, du général Jibril Rajoub, conseiller de M. Arafat, et de cheikh Tayssir Al-Tamimi, chef des tribunaux islamiques, afin de présenter ses excuses à Ahmed Maher après l'agression dont il a été victime à Jérusalem.

Mercredi 31 décembre 2003 : Le ministre français de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, est arrivé mardi au Caire où il a rencontré l'imam d'al-Azhar, cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui , plus haute autorité de l'Islam sunnite, qui s'est déclaré favorable au projet de loi français interdisant "tout signe religieux ostensible dans les écoles publiques". Il a poursuivi : "Le voile est une obligation divine, pour la femme musulmane (...) Aucun musulman, qu'il soit gouvernant ou gouverné, ne peut s'y opposer. Cette obligation est valable "si la femme vit dans un pays musulman. Si elle vit dans un pays non musulman, comme la France, dont les responsables veulent adopter des lois opposées au voile, c'est leur droit" affirmant en citant des versets coraniques, "qu'une Musulmane qui se conforme à la loi d'un pays non musulman n'a pas à craindre le châtiment divin." Nicolas Sarkozy a rencontré son homologue égyptien, Habib al-Adli, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Maher et le chef des services de renseignement égyptiens, le général Omar Souleimane. La lutte contre le terrorisme a été le point fort de leurs discussions.



 
 
 


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