SOMMAIRE

ESPAGNE,
FIL-INFO-ESPAGNE ©, 2002, ARCHIVES, 2002



 
LE FIL INFO DE L'ESPAGNE © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2002 FIL INFO ESPAGNE


2 janvier 2002 : L'Espagne a reçu hier la présidence de l'Union européenne, tenue par la Belgique, pour une durée de six mois.

28 janvier 2002 : Jean-Marie Aznar a été réélu pour la 5ème année consécutive à la tête du Parti Populaire.

20 février 2002 : Une réunion informelle sur la violence contre les femmes, sous l'égide de l'Union européenne, s'est ouverte lundi à Saint-Jean-de-Compostelle. 1 Européenne sur 5 est victime au cours de sa vie de violences domestiques ; les Européennes entre 15 et 44 ans ont plus de risques de mourir des suites de violences domestiques que des suites d'un cancer ou d'un accident de circulation. En France, en 1999, 400 femmes sont mortes des suites des violences de leur conjoint. L'Espagne a proposé diverses mesures comme un programme de réhabilitation pour les maris violents ou des formations pour les juges, médecins ou professeurs, mais toutes ces paroles demeurent encore, et malheureusement, qu'à l'état d'ébauche.

22 février 2002 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Right Watch, a dénoncé dans un rapport publié hier les conditions de détention de milliers de clandestins dans les îles Canaries, les qualifiant d'"épouvantables". Les autorités irlandaises ont décidé d'imposer de fortes amendes (environ 3000 euros) aux compagnies aériennes et aux ferries qui ramèneraient en Irlande des clandestins.

1er mars 2002 : UNION EUROPEENNE : A minuit hier, les 12 autres pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Grèce, Italie, Luxembourg, Portugal) ont abandonné leur monnaie pour adopter l'Euro comme monnaie officielle.** Une bombe a explosé hier au Pays Basque espagnol et a blessé 6 personnes dont un élu socialiste dans la banlieue de Bilbao.

7 mars 2002 : Le Real de Madrid a fêté hier ses 100 ans.

16 mars 2002 : Ouverture hier matin à Barcelone du sommet du 15 visant à adopter des réformes économiques pour la libéralisation du marché du gaz et de l'électricité. Des milliers de personnes manifestent depuis jeudi pour réclamer une "Europe sociale". Une centaines de personnes (en majorité allemandes et françaises) munies de barres de fer et de battes de baseball ont été interdites d'entrée en Espagne. L'Espagne a par ailleurs suspendu jusqu'au 18 mars l'application des accords de Schengen et rétabli les contrôles aux frontières.

18 mars 2002 : 300 000 manifestants anti-mondialisation se sont déchaînés hier soir après une marche sans heurts pour réclamer une Europe sociale. La police a tiré des balles en caoutchouc sur certains manifestants qui se sont attaqués à plusieurs banques. Il y a eu une quarantaine d'arrestations.

19 mars 2002 : GIBRALTAR : 25000 des 30 000 habitants du rocher ont manifesté pour protester contre le projet d'accord de partage de souveraineté entre l'Espagne et la Grande-Bretagne.

22 mars 2002 : Au Pays Basque espagnol, un conseiller municipal socialiste de 69 ans a été assassiné à Orio. L'attentat a été attribué à l'ETA.

23 mars 2002 : Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de tout le pays pour manifester contre la violence de l'ETA.

26 mars 2002 : La police a effectué un vaste coup de filet parmi les militants de l'ETA. 10 d'entre eux ont été arrêtés et une centaine de kilos d'explosifs ont été saisis.

29 mars 2002 : 3 des 6 Cubains qui étaient arrivés à l'aéroport de Madrid le 21 mars sur un vol d'Aéroflot qui effectue la liaison Moscou-Madrid-La Havane poursuivent leur mouvement de grève de la faim en vue d'obtenir l'asile politique. Leur dossier a été refusé par les autorités et ils devraient quitter l'Espagne le 30 mars prochain. Les 3 autres ont demandé un nouvel examen de leur cas. L'Espagne a reçu hier la présidence de l'Union européenne, tenue par la Belgique, pour une durée de six mois.

1 avril 2002 : 1 express régional est entré en collision hier soir avec un TGV sur la ligne Tarragone-Barcelone faisant 9 morts et plus de 145 blessés. Les causes de cet accident n'ont pas encore pu être établies.

2 avril 2002 :
Selon un sondage diffusé dimanche sur une radio, 52 % des Espagnols sont favorables à l'interdiction du parti indépendantiste basque Bathasuna redoutant toutefois des conséquences néfastes à cette interdiction. CANARIES : De fortes pluies ont touché dimanche les Canaries et plus particulièrement Santa Cruz de Ténériffe . Il est tombé 224 litres par m2 en moins de 4 heures provoquant d'importantes inondations. Le nord de l'île est sans eau, sans électricité et sans téléphone. De nombreuses routes sont coupées. 6 personnes ont trouvé la mort, 100 autres ont été blessées.

9 avril 2002 : Ouverture à Madrid d'une 2ème assemblée de l'ONU sur le vieillissement. 160 pays y participent dans le but d'adopter un programme international sur le vieillissement. Selon un rapport de l'ONU, d'ici 2050, le nombre de personnes de plus de 60 ans seront plus élevés que les moins de 15 ans. Selon l'OIT, le vieillissement des populations aura un impact non négligeable sur les pays en voie de développement où le nombre des personnes âgées sera multiplié par 4.

10 avril 2002 : Lors de la 2ème conférence mondiale de l'ONU sur le vieillissement qui se tient à Madrid, le directeur général de l'OIT a annoncé que 81 % de la population mondiale ne disposait pas de couverture sociale de base. 90 % des travailleurs n'ont aucun régime de retraite capable de leur assurer une pension. Il a estimé que "la création de millions de nouveaux postes de travail est la clé du financement de la protection sociale" tout en se disant "favorable au prolongement de la vie active pour ceux qui le désirent".

11 avril 2002 : A Madrid, le secrétaire général de l'ONU, les USA, la Russie et l'Union européenne ont demandé un retrait immédiat des territoires palestiniens et demandé à Yasser Arafat de tout faire pour arrêter les attentats-suicide. Ils ont par ailleurs exhorté Israël à respecter le droit international visant à protéger les populations civiles.

13 avril 2002 : Le secrétaire d'état yougoslave à la santé, Miodrag Kovac s'est pendu dans sa chambre d'hôtel à Madrid hier matin. Il participait à la 2ème conférence de l'ONU sur le vieillissement. Selon l'ambassade de Yougoslavie, ce suicide n'a aucun lien avec la tentative de suicide du ministre de l'intérieur serbe.

20 avril 2002 : Le conseil des ministres a adopté un projet de loi visant à interdire le parti basque Batasuna, branche politique de l'ETA.

22 avril 2002 : Un attentat à la voiture piégée a été perpétré samedi à Gexto près de Bilbao après un appel de l'ETA. Il n'y a eu aucune victime. ** A Madrid, 20 000 personnes ont manifesté dimanche leur soutien au peuple palestinien.

23 avril 2002 : La 5ème conférence euroméditerranéenne s'est ouverte hier à Valence. La Syrie et le Liban n'y participent pas en signe de protestation contre l'occupation des territoires palestiniens par Israël. Un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie qui permettra la libéralisation des échanges commerciaux entre les 2 pays et le renforcement de la coopération dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme, a été signé.

24 avril 2002 : A l'issue d'une déclaration finale de la 5è conférence euroméditerranéenne, l'Union européenne a annoncé l'envoi d'une délégation européenne menée par le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, et l'émissaire européen pour le Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos qui devraient rencontrer le président Arafat. Ils tenteront également d'obtenir la levée du siège du président Arafat à Ramallah et du siège de l'Eglise de la Nativité à Bethléem.

2 mai 2002 : Une voiture piégée a explosé hier devant le stade Santiago Barnabeu de Madrid à quelques heures du coup d'envoi du match choc Real Madrid contre FC Barcelone faisant au moins une vingtaine de blessés. L'ETA avait averti de cet attentat par un coup de téléphone le journal indépendantiste basque Gara qui avait alerté la police qui a réussi à faire évacuer les lieux.

9 mai 2002 : Le Prix Prince des Asturies des Lettres a été remis à Oviedo, et pour la 3ème année à un écrivain non espagnol, au célèbre dramaturge américain, Arthur Miller, âgé de 87 ans. L'Allemand, Guenter Grass avait obtenu ce prix en 1999 et la Britannique Doring Lessing en 2001.

18 mai 2002 : Fin du sommet de Madrid entre l'Union européenne, les pays d'Amérique Latine et les Caraïbes qui, lors de leur déclaration finale, ont adopté un plan commun de renforcement de leur coopération économique mais aussi en matière de terrorisme et de lutte contre le trafic de drogue.Le président brésilien Enrique Cardoso a toutefois regretté que les produits des pays d'Amérique latine soient frappés de "barrières douanières insurmontables". Le Chili a signé un accord d'association économique avec l'Union Européenne. A l'heure actuelle, seul le Mexique avait bénéficié d'un tel accord.

24 mai 2002 : Une voiture piégée a explosé sur le campus de l'université de Pamplune, dans le nord du pays, faisant 2 blessés légers.

1er juin 2002 : Les évêques du Pays Basque ont exprimé leur opposition à la décision du gouvernement d'une nouvelle loi sur les partis visant à nterdire le parti Bathasuna, branche politique de l'ETA, estimant que cette mesure risque de relancer la campagne d'attentats au Pays Basque.

4 juin 2002 : Un immeuble s'est effondré dans la banlieue de Barcelone faisant un mort et 7 blessés. Selon des témoins, une explosion a été entendue peu avant l'effondrement du bâtiment.

5 juin 2002 : Le parlement a adopté mardi, à une forte majorité (304 voix pour et 16 contre) un projet de loi fort contesté par l'opposition et qui vise à interdire le bras politique de l'ETA, le parti indépendantiste basque Batasuna.

8 juin 2002 : Les 15 étaient réunis hier à Madrid avec les 10 pays d'Asie, qui font partie de l'ASEM (Asia-Europe Meeting, partenariat euro-asiatique), créée en 1996 à Bangkok pour développer la coopération entre l'Europe et l'Asie, où la situation au Cachemire et au Proche-Orient était à l'ordre du jour. Dans une déclaration commune, les 25 membres de l'ASEM ont demandé un retrait permanent de l'armée israélienne des territoires autonomes palestiniens et une action conjointe pour mettre un terme au terrorisme. Tous les pays ont par ailleurs décidé de lutter ensemble contre l'immigration clandestine "dégradante pour la dignité humaine" selon le ministre des affaires étrangères espagnol, Josef Piqué.

15 juin 2002 : Les députés ont célébré hier le 25ème anniversaire des premières élections libres du 15 juin 1977 après 40 ans de dictature du Général Franco.

20 juin 2002 :
Après une grève générale qui a touché hier le Pays Basque et la Navarre, c'est l'Espagne toute entière, qui, à l'appel des principaux syndicaux, et à la veille de l'ouverture du sommet des 15 à Séville, est paralysée. Ils protestent contre la réforme en cours de l'allocation chômage qui prévoit que l'Etat impose un travail aux demandeurs d'emploi dans un rayon de 30 km autour de son domicile. Si le demandeur refuse par 3 fois l'offre de travail, il risque d'être radié des listes et ne plus être indemnisé. Les syndicats estiment qu'il s'agit d'une atteinte grave aux droits des travailleurs.

21 juin 2002 : Ouverture à Séville du sommet des 15 qui sera largement consacré à la mise en place d'une politique ferme en matière de lutte contre l'immigration clandestine. ** La grève générale qui paralyse le pays depuis hier a été suivie à plus de 84 %. A Madrid environ 90 grévistes ont été arrêtés par les forces de l'ordre. Le service minimum imposé par Jean-Marie Aznar et son gouvernement n'a pas été appliqué par les grévistes qui voient en cette mesure une atteinte au droit de grève.)qui sera largement consacré à la mise en place d'une politique ferme en matière de lutte contre l'immigration clandestine. ** La grève générale qui paralyse le pays depuis hier a été suivie à plus de 84 %. A Madrid environ 90 grévistes ont été arrêtés par les forces de l'ordre. Le service minimum imposé par Jean-Marie Aznar et son gouvernement n'a pas été appliqué par les grévistes qui voient en cette mesure une atteinte au droit de grève.

22 juin 2002 : Quelques heures avant l'ouverture vendredi après-midi à Séville du sommet des 15, qui mettra fin à la présidence espagnole, l'ETA a revendiqué 3 attentats à la voiture piégée commis l'un dans le centre-ville de Marbella, sur la Costa Del Sol, où il n'y a eu aucune victime à déplorer, l'autre dans le parking d'un centre commercial à Saragosse a blessé un vigile et le troisième, le plus grave, dans la station balnéaire de Fuengirola, près de Malaga, où 6 personnes ont été blessés, dont un Britannique qui a été gravement atteint.

26 juin 2002 : Le Sénat a accepté une loi visant à réformer les partis politiques et interdire le bras politique de l'ETA, Herri Batasuna.

27 juin 2002 : A Madrid, 2 militants de l'ETA ont été condamnés par une cour spéciale à 100 ans et 9 mois de prison chacun pour l'assassinat, en février 2000, de Fernando Buesa, président du groupe socialiste au parlement autonome basque, et de son garde du corps.

5 juillet 2002 : Le juge Garzon a condamné hier le bras politique de l'ETA, Herri Batasuna, à payer le montant des dégâts suite aux violences commises au Pays Basque Espagnol en 2001 et 2002. Le juge a estimé que Batasuna "était responsable civilement et solidairement" dans ces violences. Le parti devra payer dans les 24 heures après sa signification la somme de 24 millions d'euros. En cas de non paiement, les biens du parti seront saisis.

6 juillet 2002 : Le juge Garzon a condamné hier le bras politique de l'ETA, Herri Batasuna, à payer le montant des dégâts suite aux violences commises au Pays Basque Espagnol en 2001 et 2002. Le juge a estimé que Batasuna "était responsable civilement et solidairement" dans ces violences. Le parti devra payer dans les 24 heures après sa signification la somme de 24 millions d'euros. En cas de non paiement, les biens du parti seront saisis. La Haute Cour a ordonné vendredi le blocage des comptes bancaires de Batasuna après que l'ETA ait revendiqué les attentats perpétrés les 21 et 22 juin dernier à Fuengirola, Marbella, Mijas et Saragosse alors que se tenait à Séville le sommet des 15.

8 juillet 2002 : La 14ème conférence mondiale sur le sida s'est ouverte dimanche soir à Barcelone. Elle durera jusqu'au 12 juillet. Un appel à la distribution de médicaments génériques à faible prix pour les pays africains les plus pauvres pour les aider à lutter contre la maladie a été lancé. 500 personnes ont manifesté avant le début de la conférence pour demander l'accès aux soins et aux médicaments pour les pays les plus pauvres.

10 juillet 2002 : Le chef du gouvernement José Maria Aznar a procédé à un vaste remaniement ministériel consécutif à la première grande grève qui a touché le pays le 20 juin dernier à la suite d'un projet de loi très controversé sur la modification de l'allocation de chômage. Mme Ana de Palacio a été nommé ministre des Affaires Etrangères ; Miguel Ancèbès, ministre de la justice, devient ministre de l'Intérieur ; Josep Piqué, ministre des Sciences et de la Technologie ; le ministre du Travail, à l'origine de la loi sur l'allocation de chômage, Juan Carlos Aparicio, est remplacé par Eduardo Zaplano. ** Au sommet mondial de lutte contre le sida de Barcelone, des militants de lutte contre le sida ont hué le secretaire américain à la santé, Tommy Thomson, et le ministre français de la santé, Jean-François Mattéi, leur reprochant de ne rien faire de plus que ce qu'ils avaient déjà promis à maintes reprises.

11 juillet 2002 : Conférence de Barcelone sur le sida : selon une étude du Centre américain de contrôle des maladies, la communauté homosexuelle américaine est jusqu'à 10 fois plus atteinte par le VIH et les MST que les hommes et femmes hétérosexuelles. Une autre enquête effectuée en Chine révèle que 17 % de la population n'a jamais entendu parler du sida.

13 juillet 2002 : La 14è conférence mondiale sur la lutte contre le sida a fermé ses portes. Le discours de clôture a été prononcé par l'ex-président sud africain, Nelson Mandela, qui a déclaré : "Le sida est en guerre contre l'humanité. C'est une guerre qui demande la totale mobilisation de l'entière population". Il a demandé à ce que des médicaments génériques à faible prix soient distribués dans les pays africains pour venir en aide aux millions de personnes touchées par le VIH. Le Fonds Mondial des Nations-Unis, qui devait recevoir 10 milliards de dollars par an, n'en a reçu que 2.

15 juillet 2002 : D'après le quotidien "El Mundo, la première banque espagnole Santander Central Hispano aurait versé près de 1,8 millions de dollars pour la campagne du président vénézuelien Chavez. Selon la législation vénézuélienne, les partis politiques ne doivent pas recevoir de fonds en provenance de pays étrangers.

17 juillet 2002 : Les ministres des affaires étrangères espagnol et marocain, Ana de Palacio et Mohamed Benaissa, ont eu une conversation téléphonique mardi au cours de laquelle ils ont décidé "de résoudre la crise de l'ilôt Leila (pour les Marocains), Perejil (pour les Espagnols) par voie diplomatique." ** 3 membres de l'organisation islamique Al-Qaïda, d'origine syrienne, dont un des financiers de l'organisation, ont été arrêtés à Madrid. Des cassettes vidéo présentant tous les angles des deux tours jumelles à New York ainsi que d'autres monuments importants du pays, tels le pont de Brooklyn, l'aéroport Kennedy ou le parc Disneyland en Floride ont été saisies.

18 juillet 2002 :
Les forces espagnoles sont intervenues militairement mercredi matin sur l'ilôt Leila (pour les Marocains), Perejil (pour les Espagnols) afin d'y déloger les 6 militaires marocains qui y avaient pris place depuis une semaine. Ces 6 hommes avaient été installés là par les autorités marocaines dans le but de lutter contre le terrorisme, l'immigration clandestine et le trafic de drogue. La ministre des affaires étrangères, Ana de Palacio, a estimé "cette intervention nécessaire et mettra fin dès que possible à l'opération militaire sur cet ilôt." Elle a demandé à son homologue marocain un dialogue "sur un plan d'égalité dans le respect mutuel et d'établir des relations bilatérales dans un cadre duquelle elles n'auraient jamais dû sortir". La Commission européenne a proposé sa médiation.

19 juillet 2002 : Madrid a déclaré vouloir se retirer de l'ilôt Leila (pour les Marocains), Perejil (pour les Espagnols) à condition que le Maroc s'engage à ne pas venir y réinstaller des soldats. Les autorités marocaines, elles, veulent un retrait sans condition des forces espagnoles de l'ilôt avant tout début de négociations. La ministre des affaires étrangères, Ana de Palacio (notre photo), a declaré que "Madrid était prête à retirer ses 75 légionnaires de l'île à condition que l'on revienne à la situation d'avant le 11 juillet" (date où les soldats marocains se sont installés sur Leila).

20 juillet 2002 : MAROC : Dans une interview à la presse espagnole, le ministre des affaires étrangères Mohamed Benaissa a assuré que les soldats marocains ne reviendraient pas sur l'île de Leila si les Espagnols en partaient. La diplomatie espagnole a par ailleurs déclaré qu'elle attendait une confirmation diplomatique écrite des propos de Mohamed Benaissa avant de bouger.

22 juillet 2002 : Un accord a été trouvé samedi entre Rabat et Madrid au sujet de l'ilôt de Leila (pour les Marocains) et Perejil (pour les Espagnols) qui prévoit un retour à la situation avant le 11 juillet (date où les soldats marocains s'étaient installés sur cette île inhabitée).

23 juillet 2002 : Rabat et Madrid ont confirmé leur accord qui met fin à leur dispute au sujet de l'ilôt de Leila (pour les Marocains) ou Perejil (pour les Espagnols) et qui stipule que les troupes marocaines ne reprendront pas place sur Leila après le départ des Espagnols.

27 juillet 2002 :
Après Paris, le président égyptien Hosni Moubarak est arrivé vendredi à Madrid où il a été reçu par le chef du gouvernement José Maria Aznar. Le président Moubarak a condamné implicitement le bombardement israélien sur Gaza qui a coûté la vie à 14 Palestiniens (dont 9 enfants) le qualifiant "d'incompréhensible tuerie" alors même que des tractations pour une trève étaient en cours avec le Hamas. Il a dénoncé le plan de bannissement des familles des auteurs d'attentats suicide estimant qu'aucun pays ne pourrait l'accepter.

2 août 2002 : Les corps de 13 clandestins ont été retrouvés sur les côtes andalouses qui selon la Garde Civile espagnole se seraient noyés à la suite du naufrage de leur bateau.

Lundi 5 août 2002 : Une voiture piégée garée devant un commissariat de la station balnéaire de Santa Pola, près d'Alicante, explose faisant 2 morts (dont une fillette de 10 ans) et de nombreux blessés. ** 2 chefs de l'ETA qui avait commis un attentat en 1987 contre un bus militaire qui avait fait 2 morts et 44 blessés ont été condamnés à 783 ans de prison chacun. Peine toutefois symbolique car la durée maximale d'emprisonnement en Espagne est de 30 ans.

Mardi 6 août 2002 :
Après l'attentat à la voiture piégée dimanche soir dans la station balnéaire de Santa Pola, qui a causé la mort de deux personnes, dont une filllette de 6 ans, et en a blessé une quarantaine d'autres, le chef du gouvernement, José Maria Aznar a interrompu lundi ses vacances pour se rendre aux funérailles des victimes. Il a qualifié "d'ordures" les dirigeants de Batasuna, aile politique de l'ETA. Des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays pour protester contre les violences de l'ETA. Le porte-parole de Batasuna a rendu responsable José Maria Aznar de ces attentats lors d'une conférence de presse à Pamplune déclarant : "Ces morts auraient dû être évitées (...) si nous tous nous parvenions à rationaliser un conflit qui dure depuis deux siècles".

Vendredi 9 août 2002 : La police a expulsé jeudi 270 immigrants nord-africains qui occupaient depuis deux mois l'université de Séville pour réclamer du travail et des permis de séjours. Ces ouvriers qui étaient venus en Espagne pour récolter les fraises dans la province de Hueva, avaient été remplacés au dernier moment par des travailleurs en provenance des pays de l'Est, ces derniers ayant obtenu un permis de travail contrairement aux Nord-Africains.

Samedi 10 août 2002 : Une bombe a explosé dans un établissement de restauration rapide à Torrevieja dans le sud-est du pays. Il n'y a eu aucun blessé. Un coup de fil anonyme avait averti de l'attentat une heure à l'avance. L'ETA a revendiqué cette action.

Lundi 12 août 2002 : Au Pays Basque, environ mille militants du groupe Herri Batasuna, qui est menacé d'être interdit par le gouvernement espagnol suite à la recrudescence des attentats de l'ETA, ont manifesté à San Sébastian, pour protester contre cette mesure.

Jeudi 15 août 2002 : Lors d'une conférence de presse mercredi à San Sébastian, le Parti Nationaliste Basque a annoncé qu'il voterait contre le projet d'interdiction de son bras politique Batasuna qui devra être discuté le 26 août prochain estimant que "cette mesure ne fera qu'aggraver la situation."

Vendredi 16 août 2002 : GIBRALTAR :
Pour lutter contre l'immigration clandestine, les autorités espagnoles ont mis en place un système de surveillance du détroit de Gibraltar qui sépare l'Espagne du continent africain. Ce système, surnommé SIVE (Système Electronique de Surveillance Extérieure), est composé de cellules électroniques de détection, fixes et mobiles, combinées avec des radars et des caméras, diurnes et nocturnes, d'une portée de 20 kilomètres. Un centre de télécommandement s'occupera de la gestion du système et sera chargé d'alerter la garde civile. 144 millions d'euros ont été nécessaires pour mettre en place ce système de surveillance. Le SIVE doit permettre également de surveiller la frontière maritime afin de lutter contre la contrebande, le crime organisé et le trafic de drogue. Depuis le début de l'année, 12 155 immigrants clandestins ont été rapatriés dans leur pays.

Mardi 20 août 2002 : Le parlement sera convoqué en session extraordinaire le 26 août prochain pour débattre de l'interdiction du parti indépendantiste basque Batasuna, branche politique de l'ETA.

28 août 2002 : Le juge Garzon a fait évacuer mardi les sièges sociaux du parti basque Batasuna dans 5 villes de Navarre et à Vittoria où la police a utilisé des balles en plastique pour évacuer les partisans de Batasuna. Les leaders du parti basque ont appelé ses militants à occuper tous les bâtiments lui appartenant afin de rendre plus difficile l'action de la garde civile qui procède aux évacuations. ** Un réseau international de trafic a été démantelé hier grâce à la coopération entre l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne et après un an d'enquêtes. 26 personnes ont été arrêtés en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne et 4 tonnes de drogue ont été saisies. Parmi les personnes arrêtées, on trouvait 5 directeurs d'agences bancaires et un avocat qui traitait les opérations de blanchiment. Le réseau menait ses opérations à partir de Séville où 200 tonnes de drogue partaient de ce point vers toute l'Europe. Ce réseau est soupçonné d'avoir blanchi près de 12 millions d'euros.

27 août 2002 : Le bras politique de l'ETA, Herri Batasuna, a été interdit pour une durée de 3 ans. Batasuna a appelé ses élus à occuper ses locaux et ses sympathisants à se rassembler devant ses bâtiments "afin qu'ils ne tombent pas aux mains des fascistes". En effet cette procédure d'interdiction prévoit, outre la mise sous séquestre des comptes du parti, la confiscation de tous ses biens et suspend toutes les activités publiques, privées et institutionnelles du mouvement sous quelque nom que ce soit. Les sites Internet sont également interdits. Le parti a 3 jours pour faire appel de cette décision. Fondé en 1959, l'ETA a perpétré près de 4200 actions terroristes qui ont fait 836 morts et 2367 blessés.

30 août 2002 : La police a fermé depuis lundi 21 sièges et locaux du parti basque indépendantiste Batasuna interdit depuis cette date par les autorités judiciaires qui chercheraient également un moyen de fermer les sièges du parti à l'étranger, et notamment en France, et son site internet.

3 septembre 2002 : Les partisans du parti nationaliste basque Batasuna, interdit par Madrid, et dont les locaux ont été fermés par la justice, ont lancé de violentes attaques à l'explosif contre des bâtiments administratifs, et 4 banques, au Pays Basque espagnol, de San Sébastian à Bilbao.

4 septembre 2002 :
Pour la première fois dans l'histoire du pays, le Tribunal Suprême a été saisi mardi d'une demande d'interdiction d'un parti politique, le parti nationaliste basque, Batasuna.

12 septembre 2002 : Au Pays Basque une bombe de 25 kg de dynamite placée dans une camionnette stationnée dans la rue principale de la ville de Zierbena à l'ouest de Bilbao a été désamorcée hier par la police. Un membre de l'ETA avait téléphoné à un journal local pour prévenir de l'attentat.

25 septembre 2002 : Un garde civil est mort mardi des suites de ses blessures et 4 autres ont été blessés, dont 1 grièvement dans un attentat à la voiture piégée attribué à l'ETA dans la province de Navarre (nord du pays) près de Pampelune.

26 septembre 2002 : De nombreuses manifestations silencieuses ont eu lieu dans tout le pays en mémoire du garde civil de 32 ans, père de 2 jumeaux de 6 ans, tué mardi près de Pampelune lors d'un attentat attribué à l'ETA.

8 octobre 2002 : Le président algérien Bouteflika est en visite officielle de 3 jours à Madrid pour tenter de renforcer les relations entre les deux pays. Il doit être reçu par le roi Juan Carlos et le premier ministre José Maria Aznar. La lutte contre l'immigration clandestine sera le point d'orgue de leurs discussions.

21 octobre 2002 : 100 000 personnes ont manifesté dimanche au Pays Basque espagnol pour protester contre les violences de l'ETA à l'appel du mouvement basque espagnol du philosophe espagnol Fernando Savater.

30 octobre 2002 : Pour la première fois depuis la Révolution Islamique de 1979, un président iranien est en visite officielle en Espagne. Le président modéré Khatami est arrivé lundi à Madrid pour une visite d'état de 3 jours. La situation au Proche-Orient, mais aussi en Irak et les relations bilatérales sont à l'ordre du jour. Le président Khatami s'est de nouveau opposé à une intervention militaire américaine en Irak.

7 novembre 2002 : 2 sacs poubelles ont explosé mardi dans la région de Galice faisant 2 morts et 2 blessés. Pour la police il s'agit d'un réglement de compte dans une affaire de blanchiment d'argent.

8 novembre 2002 : Un incendie s'est déclaré jeudi dans la salle des ordinateurs de la compagnie aérienne Ibéria provoquant des retards importants dans tous les aéroports espagnols. Les causes de cet incendie n'ont pas pu être encore déterminées. GIBRALTAR : Un référendum a été organisé jeudi sur ce territoire par les autorités locales qui refusent tout partage de souveraineté et souhaitent rester dans le giron britannique. Il porte sur le partage de la souveraineté entre le Royaume-Uni et l'Espagne qui ont d'ores et déjà annoncé qu'ils rejettent le résultat du scrutin. (Plus de détails sur Gibraltar, des photos de Gibraltar)

9 novembre 2002 : GIBRALTAR : La population de Gibraltar a voté à l'unanimité lors du référendum de jeudi contre le partage de la souveraineté de Gibraltar entre le Royaume-Uni et l'Espagne. Les deux pays ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils considéraient ce référendum "sans aucune valeur".

14 novembre 2002 : Human Rights Watch a accusé le gouvernement espagnol d'inaction face aux témoignages en nette augmentation de la part de clandestins arrivant par le détroit de Gibraltar sur le territoire espagnol faisant état de mauvais traitements qui leur sont infligés par les forces de police. ** Un pétrolier en provenance de Lettonie et allant vers Gibraltar, battant pavillon des Bahamas, transportant près de 77000 tonnes de fuel et ayant 27 marins à bord, est en difficulté dans une mer démontée sur la côte de Galice. Des traces d'hydrocarbures ont été repérées autour du pétrolier.

15 novembre 2002 : Le pétrolier en provenance de Lettonie et allant vers Gibraltar, battant pavillon des Bahamas, transportant près de 77000 tonnes de fuel et ayant 27 marins à bord, en difficulté au large des côtes de Galice mercredi, a été remorqué vers le large. Il aurait perdu entre 3000 et 4000 tonnes de fuel. Des risques de marée noire sont à craindre. Des barrières flottantes et du matériel de pompage ont été acheminées vers le lieu de la catastrophe. Selon Greenpeace, ce pétrolier n'aura jamais dû prendre la mer compte tenu de son ancienneté (plus de 20 ans) et de sa vétusté. Il ne dispose pas d'une double coque comme la législation actuelle l'oblige.

19 novembre 2002 : Le pétrolier endommagé menace de se disloquer laissant échapper ses tonnes de fuel. Le Portugal a refusé de l'accueillir dans ses eaux territoriales. La marée noire touche désormais les côtes de Galice, lieu de pêche exceptionnel. 42 km de plages sont touchés. Le chef du gouvernement, José-Maria Aznar a annoncé la création d'une commission spéciale chargée d'indemniser les pêcheurs. ** Un adolescent de 17 ans en otage lundi 25 enfants de 8 à 10 ans et leur institutrice dans une école primaire du sud de Barcelone. Il réclamait une rançon pour libérer les otages. La police a réussi à maîtriser le jeune homme après 4 heures de négociations.

20 novembre 2002 : Le pétrolier libérien endommagé s'est brisé en deux mardi à 250 km au large des côtes de Galice touchant par une pollution de près de 60 000 tonnes de pétrole coulant à plus de 3500 mètres de profondeur. Greenpeace a dénoncé mardi les "lourdes conséquences de ce naufrage qui va détruire les fonds marins, les coraux, les poissons et espèces marines". 250 oiseaux mazoutés ont déjà été trouvés selon la Société espagnole d'ornythologie.

21 novembre 2002 : 295 kilomètres de côtes sont souillées par le fuel qui s'échappe du pétrolier libérien qui s'est brisé en deux mardi au large de la Galice. Une catastrophe écologique sans précédent pour cette région riche en poissons et crustacés. Les dommages sont évalués à 42 milions d'euros. 240 tonnes ont été ramassés par les services de nettoyage espagnol.

22 novembre 2002 : Alors que la pollution des côtes de Galice se poursuit, les autorités espagnoles sont sur le qui-vive après l'annonce d'un avis de tempête pour les 48 heures à venir qui pourrait propager les nappes de pétrole vers des zones encore intactes.

27 novembre 2002 : Le 15ème sommet franco-espagnol s'est ouvert mardi à Malaga en Andalousie. Le président Chirac et le premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont été reçus par le chef du gouvernement José-Maria Aznar. Les discussions ont porté sur la catastrophe du pétrolier Prestige qui a souillé les plages de Galice et menace désormais les plages de l'Atlantique. La France et l'Espagne ont vivement souhaité qu'une législation forte soit introduite au niveau européen afin que les "bateaux-poubelles" n'aient plus la permission de naviguer.

2 décembre 2002 : 200 000 personnes ont manifesté dimanche à Saint-Jacques-de-Compostelle contre le gouvernement qui selon elles "n'a pas réagi assez rapidement" face à l'accident du pétrolier Prestige qui a provoqué une castastrophe sans précédent sur les côtes de Galice qui vont être touchées par une seconde marée noire de plus de 9000 tonnes de pétrole qui s'écoulent toujours du pétrolier suite aux mauvaises conditions météorologiques.

5 décembre 2002 : Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a déclaré mercredi que l'Espagne s'opposerait à un embargo sur les armes imposé à Israël par l'Union européenne estimant que "cet embargo serait contre-productif et jamais approuvé par le Conseil de Sécurité de l'ONU". Il a ajouté que l'Union européenne ne fournit que des armes légères à Israël au contraire des Etats-Unis qui livre l'armement lourd" qualifiant "d'inefficace" un éventuel embargo européen.

7 décembre 2002 : 24ème anniversaire vendredi de la constitution espagnole. Dans un discours, le chef du gouvernement José Maria Aznar a renouvelé le maintien de l'état décentralisé et des régions autonomes.

9 décembre 2002 : José-Maria Aznar, le chef du gouvernement, a décidé de réquisitionner les forces armées en Galice afin de procéder aux nettoyages des plages touchées une nouvelle fois par la marée noire. 600 soldats devraient commencer leur tâche dès aujourd'hui. D'importantes nappes de pétrole qui s'échappent toujours du pétrolier Prestige ont touché ce week end les côtes de Galice et du golfe de Gascogne. Pour l'instant les côtes portugaises et françaises sont épargnées. Pour faire face à de nombreuses critiques de laxisme du gouvernement dans la gestion de cette crise, José-Maria Aznar a décidé d'indemniser plusieurs secteurs découlant de la pêche (comme les fabricants de filets ou les personnels des halles à poissons).

10 décembre 2002 : Les côtes de Galice vont être touchées dans les 72 heures par une nouvelle marée noire. Le pétrolier Prestige risque d'expulser de ses cuves ses 50 000 tonnes de pétrole brut. Le chef du gouvernement José Maria Aznar a annoncé la création d'une commission scientifique chargée "d'analyser les rapports d'observation sur l'épave du pétrolier". 7000 militaires ont été dépêchés sur les côtes pour aider les volontaires à nettoyer les plages polluées.

12 décembre 2002 : De forts vents d'ouest font avancer les nappes de pétrole sur les côtes de Galice. Un désastre écologique sans précédent est à craindre. Les cuves du pétrolier Prestige fuient toujours et évacuent chaque jour 125 tonnes de pétrole qui mettent 24 heures pour remonter à la surface. Le chef du gouvernement, José-Maria Aznar, a reconnu que le gouvernement avait "commis des erreurs dans la gestion de la catastrophe". Le coût de ce désastre est évalué par les autorités espagnoles à 20 milliards d'euros alors que l'Union européenne table sur un plafond d'1 milliard d'euros.

19 décembre 2002 : La Galice a été une nouvelle fois touchée mercredi par une troisième marée noire provenant des cales du pétrolier Prestige qui a coulé à 3500 m et laisse écouler ses 77 000 tonnes de pétrole brut malgré tous les efforts fournis pour tenter de maîtriser la pollution. Deux assocations de patrons de pêcheurs ont entamé une grève de la faim. Ils demandent la mobilisation de plus de moyens et d'hommes pour lutter contre la marée noire. Dès le début de la catastrophe du Prestige de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le laxisme du gouvernement espagnol.

28 décembre 2002 : Le chef du gouvernement, José Maria Aznar, a annoncé jeudi un durcissement de la législation pénitentiaire afin que "les personnes condamnées pour terrorisme ou tout autre délit grave purgent d'une manière effective leur peine". Cette mesure intervient après la remise en liberté surveillée d'un membre de l'ETA condamné à 298 ans de prison qui n'a purgé que 13 ans de sa peine, soit moins de la moitié de peine maximale de 30 ans que tout condamné, condamné à de lourdes peines, doit purger, selon le code pénal espagnol. Le projet de loi sera présenté en janvier au conseil des ministres.



Retour Espagne


Retour sommaire



 
 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.